Nouveautés
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Sommaire/Contents – Des images et des livres. Regards croisés de l’Histoire de l’art et de l’Histoire du livre – C. EVRARD, F. HENRYOT et C. PERROT – L’image dans livre – R. LEROY, « Poèmes figurés entre imprimé et manuscrit, lectures d’un livre de prestige à la Renaissance » ; R. DE MARCO, « Le livre de fête au xviie siècle et les plis du spectaculaire » ; C. JULIE « Un peintre du Grand Siècle auteur d’un livre d’estampes : François VERDIER et l’Histoire des actions extraordinaires de Samson, 1698 » ; M. GUERNET, « Le Nouveau Monde à l’échelle du livre : éditer la flore dans les relations de voyage en Amérique au xviiie siècle » ; C. SOURDIN, « « Tout présentait l’image d’une pauvreté riante ». Réflexions autour d’un choix iconographique de l’illustration de La bergère des Alpes de Marmontel (1765) » ; C. PERROT, « De Charles-Nicolas Cochin à Charles Monnet, de l’image iconologique dans le roman au XVIIIe siècle » ; E. DELCOURT, « Les Fables choisies de La Fontaine (1894), étude d’une rencontre artistique franco-japonaise ». – L’image échappée du livre – C. EVRARD, « Les métamorphoses des paladins de l’Arioste au Cinquecento, de l’espace livresque à l’autonomie visuelle » ; M. CHAUFOUR, « Quand l’artiste bricole le livre d’emblèmes : transferts et migrations » ; N. GALLIAN, « Matteo Botti (1566-1621), bibliophile et amateur d’estampes florentin » ; A. GALLAY, « Lorsque la passion de l’estampe conduit à la destruction du livre : l’évolution des manières de collectionner l’œuvre gravé de Sébastien Le Clerc au cours du XVIIIe siècle » ; I. BAUDINO, « Le dialogue des arts dans les illustrations de livres d’histoire britanniques » ; N. COLLÉ, « Des images du livre aux cartes postales en passant par la sculpture, ou quand l’illustration voyage et se transforme : quelques exemples inspirés du Voyage du pèlerin de John Bunyan (1678 ; 1684) » ; P. CUGY, « « La gravure d’illustration a droit à une place dans l’histoire de l’art » : Jeanne Duportal (1866-1954), l’Étude sur les livres à figures édités en France de 1601 à 1660 et la Contribution au catalogue général des livres à figures du xviie siècle (1601-1633) ». – Études d’histoire du livre – W. KEMP, « The parangon roman [R 128 mm] used by printers in Lyons, Florence, Rome, Madrid, Salamanca, Basel, Strasburg and Frankfurt, 1547-1562 » ; P. DELSAERDT, « Anatomie d’une moisson : les saisies de livres en Belgique, en Hollande et sur la rive gauche du Rhin pendant l’occupation française, 1794-1795 » ; M. COLLART, « L’édition Machuel des Lettres persanes (1760) » ; D. LERCH, « « Songez qu’il y a quelque chose à supporter à tous les artistes de première classe » : le lithographe Engelmann (Mulhouse et Paris) et ses artistes (1825-1838) » ; Y. BRAULT et P. LATOUR, « Pierre Lebrun et l’éditorialisation de l’intime à l’époque romantique ». – Livres, travaux et rencontres – Livres reçus 2023-2024. – Thèses et habilitations à diriger les recherches intéressant l’histoire du livre (soutenues en France, 2022-2024).
Sommaire/Contents – Des images et des livres. Regards croisés de l’Histoire de l’art et de l’Histoire du livre – C. EVRARD, F. HENRYOT et C. PERROT – L’image dans livre – R. LEROY, « Poèmes figurés entre imprimé et manuscrit, lectures d’un livre de prestige à la Renaissance » ; R. DE MARCO, « Le livre de fête au XVIIe siècle et les plis du spectaculaire » ; C. JULIE « Un peintre du Grand Siècle auteur d’un livre d’estampes : François VERDIER et l’Histoire des actions extraordinaires de Samson, 1698 » ; M. GUERNET, « Le Nouveau Monde à l’échelle du livre : éditer la flore dans les relations de voyage en Amérique au XVIIIe siècle » ; C. SOURDIN, « “Tout présentait l’image d’une pauvreté riante”. Réflexions autour d’un choix iconographique de l’illustration de La bergère des Alpes de Marmontel (1765) » ; C. PERROT, « De Charles-Nicolas Cochin à Charles Monnet, de l’image iconologique dans le roman au XVIIIe siècle » ; E. DELCOURT, « Les Fables choisies de La Fontaine (1894), étude d’une rencontre artistique franco-japonaise ». – L’image échappée du livre – C. EVRARD, « Les métamorphoses des paladins de l’Arioste au Cinquecento, de l’espace livresque à l’autonomie visuelle » ; M. CHAUFOUR, « Quand l’artiste bricole le livre d’emblèmes : transferts et migrations » ; N. GALLIAN, « Matteo Botti (1566-1621), bibliophile et amateur d’estampes florentin » ; A. GALLAY, « Lorsque la passion de l’estampe conduit à la destruction du livre : l’évolution des manières de collectionner l’œuvre gravé de Sébastien Le Clerc au cours du XVIIIe siècle » ; I. BAUDINO, « Le dialogue des arts dans les illustrations de livres d’histoire britanniques » ; N. COLLÉ, « Des images du livre aux cartes postales en passant par la sculpture, ou quand l’illustration voyage et se transforme : quelques exemples inspirés du Voyage du pèlerin de John Bunyan (1678 ; 1684) » ; P. CUGY, « “La gravure d’illustration a droit à une place dans l’histoire de l’art” : Jeanne Duportal (1866-1954), l’Étude sur les livres à figures édités en France de 1601 à 1660 et la Contribution au catalogue général des livres à figures du XVIIe siècle (1601-1633) ». – Études d’histoire du livre – W. KEMP, « The parangon roman [R 128 mm] used by printers in Lyons, Florence, Rome, Madrid, Salamanca, Basel, Strasburg and Frankfurt, 1547-1562 » ; P. DELSAERDT, « Anatomie d’une moisson : les saisies de livres en Belgique, en Hollande et sur la rive gauche du Rhin pendant l’occupation française, 1794-1795 » ; M. COLLART, « L’édition Machuel des Lettres persanes (1760) » ; D. LERCH, « “Songez qu’il y a quelque chose à supporter à tous les artistes de première classe” : le lithographe Engelmann (Mulhouse et Paris) et ses artistes (1825-1838) » ; Y. BRAULT et P. LATOUR, « Pierre Lebrun et l’éditorialisation de l’intime à l’époque romantique ». – Livres, travaux et rencontres – Livres reçus 2023-2024. – Thèses et habilitations à diriger les recherches intéressant l’histoire du livre (soutenues en France, 2022-2024).
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Table des matières : B. HOFFMANN, « Introduction » – La postérité dans l’œuvre de Diderot – O. RICHARD, « Diderot et les images de la postérité » ; F. CHASSOT, « Diderot et les apophtegmes, ou la postérité revue et corrigée » ; R. LE MENTHÉOUR, « La Postérité pour quoi faire ? Diderot, Falconet, Rousseau » ; T. BOON CUILLÉ, « Respect for Posterity, ou de ce qui n’est pas » ; F. LOTTERIE, « Étouffée en naissant ? La négativité de la postérité dans La Religieuse » ; E. RUSSO, « Diderot and the Perils of a Russian posterity ». – L’Encyclopédie et la Postérité – V. LE RU, « Diderot et l’Encyclopédie ou la conscience aiguë de la postérité » ; C. FAUVERGUE, « La postérité, la sphère des connaissances et l’Encyclopédie à venir ». – Postérité de Diderot – O. TONNEAU, « Diderot’s Bare Face. Morals, Materialism and Le Neveu de Rameau » ; G. BORNANCIN-TOMASELLA, « Reforming the Theatrical Stage. Nerval, Reader and Continuator of the Entretiens sur le Fils naturel » ; L. MALL, « Fatras et fracas. La postérité de Diderot par le filtre de Barbey d’Aurevilly dans Goethe et Diderot » ; F. CHAMPY, « Diderot, Eisenstein, and the Paradoxes of Visual Culture » ; G. COISSARD, « Diderot, les new materialisms et la vie de la matière ».
Table des matières : B. HOFFMANN, « Introduction » – La postérité dans l’œuvre de Diderot – O. RICHARD, « Diderot et les images de la postérité » ; F. CHASSOT, « Diderot et les apophtegmes, ou la postérité revue et corrigée » ; R. LE MENTHÉOUR, « La Postérité pour quoi faire ? Diderot, Falconet, Rousseau » ; T. BOON CUILLÉ, « Respect for Posterity, ou de ce qui n’est pas » ; F. LOTTERIE, « Étouffée en naissant ? La négativité de la postérité dans La Religieuse » ; E. RUSSO, « Diderot and the Perils of a Russian posterity ». – L’Encyclopédie et la Postérité – V. LE RU, « Diderot et l’Encyclopédie ou la conscience aiguë de la postérité » ; C. FAUVERGUE, « La postérité, la sphère des connaissances et l’Encyclopédie à venir ». – Postérité de Diderot – O. TONNEAU, « Diderot’s Bare Face. Morals, Materialism and Le Neveu de Rameau » ; G. BORNANCIN-TOMASELLA, « Reforming the Theatrical Stage. Nerval, Reader and Continuator of the Entretiens sur le Fils naturel » ; L. MALL, « Fatras et fracas. La postérité de Diderot par le filtre de Barbey d’Aurevilly dans Goethe et Diderot » ; F. CHAMPY, « Diderot, Eisenstein, and the Paradoxes of Visual Culture » ; G. COISSARD, « Diderot, les new materialisms et la vie de la matière ».
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Des bijoux en or, des joyaux en argent, des diamants, ou encore des montres de haute horlogerie remplissent les coffres de la Caisse publique de prêts sur gages (CPPG) fondée à Genève en 1872. Ces biens déposés en gage garantissent des prêts qui avoisinent les huit millions de francs en 2022, année marquant les 150 ans de cet établissement autonome bénéficiant de la garantie de l’État. Instituée pour prêter avantageusement aux personnes dans le besoin et les protéger des usuriers, la CPPG assure depuis sa fondation un service public à but social. En 2022, la CPPG et la Faculté de droit de l’Université de Genève ont organisé un colloque scientifique pour commémorer la création et la mission de l’institution. Représentant le Conseil d’État, l’Université de Genève et la CPPG, les oratrices et les orateurs ont abordé le prêt sur gage sous un angle politique, historique, juridique et pratique. Cet ouvrage rassemble les actes de ce colloque ainsi que des sources parlementaires et législatives.
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Pendant soixante-dix ans, Jean Paul Barbier-Mueller a aimé la poésie et les livres. En quarante ans, il a publié le catalogue de la plus importante collection de livres de poésie de la Renaissance jamais constituée, Ma bibliothèque poétique. Ce catalogue est devenu un usuel dans de très nombreuses bibliothèques. Aux descriptions bibliographiques précises, Jean Paul Barbier-Mueller a toujours ajouté des éléments biographiques et historiques à ses notices, et il a souhaité développer dans un dictionnaire une masse de renseignements tirés de documents rares, de pièces liminaires, d’épîtres dédicatoires… Avec le concours de Nicolas Ducimetière et de Marine Molins, il a donc rédigé un Dictionnaire des poètes français de la seconde moitié du XVIe siècle, qui comptera près de cinq mille pages en six volumes. Il a ainsi sorti de l’ombre un grand nombre de poètes peu connus du XVIe siècle, plus de cinq cents, tout en donnant une quarantaine de grandes notices sur des poètes majeurs. Sa contribution sur Louise Labé, remarquable, nourrie de toute la recherche contemporaine et livrant une interprétation personnelle, risque de s’imposer parmi les seiziémistes. Chaque auteur est replacé dans le contexte historique de sa vie d’adulte et de sa région (situation politique, guerres de religion, etc.). Des généalogies et des notes biographiques de personnages influents, français et étrangers, ou de chefs militaires, chantés par « ses » poètes, sont données. Il s’agit du complément naturel et indispensable à Ma bibliothèque poétique.
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Sommaire : ARTICLES – O. PÉDEFLOUS, « Nouveaux regards sur l’entrevue de Marseille en 1533. Sociabilités lettrées et diplomatie culturelle entre France et Italie » ; M. ENGAMMARE, « Calvin et les livres apocryphes à l’épreuve de Judith. Lefèvre 1530 / Olivétan 1535 / Calvin 1546 » ; A. DE ROSA, « Appunti su Giovanni Marquale libraio e un’ipotesi sul volgarizzamento dell’Emblematum liber di Alciato (1549) » – NOTES ET DOCUMENTS – S. HELLIN, « Jean de Vauzelles, ou la vie d’un humaniste lyonnais à travers son testament et quelques actes notariés » ; S. ALYN STACEY, « Du nouveau sur la bibliothèque de Jean de Piochet. Un tome annoté du Perceforest (Gilles de Gourmont, 1532 ; Archives départementales de la Manche, BIB ANC C257) ; J. NATHAN, « Un Arnétois à Bâle. Lieu de naissance de Bonaventure Des Périers » ; T. MARTÍNEZ MANZANO, « Los libros del humanista : autógrafos de Antonio De Nebrija en humanística cursiva » ; A. GODERNIAUX et A. PETIT, « Antoine de Nervèze dans la tourmente des guerres de Rohan. Le Triomphe des justes armes du roy (1622) » – EN MÉMOIRE DE MARIE MADELEINE FONTAINE – R. COOPER, « Marie Madeleine Fontaine (1940-2024) ; E. KAMMERER, A.-H. KLINGER-DOLLÉ, M. MOLINS et A.-P. POUEY-MOUNOU, « Paroles d'élèves » ; M. M. FONTAINE, « La bonté du rire. Entretiens avec Pierre Tchernia » – COMPTES RENDUS.
Sommaire : ARTICLES – O. PÉDEFLOUS, « Nouveaux regards sur l’entrevue de Marseille en 1533. Sociabilités lettrées et diplomatie culturelle entre France et Italie » ; M. ENGAMMARE, « Calvin et les livres apocryphes à l’épreuve de Judith. Lefèvre 1530 / Olivétan 1535 / Calvin 1546 » ; A. DE ROSA, « Appunti su Giovanni Marquale libraio e un’ipotesi sul volgarizzamento dell’Emblematum liber di Alciato (1549) » – NOTES ET DOCUMENTS – S. HELLIN, « Jean de Vauzelles, ou la vie d’un humaniste lyonnais à travers son testament et quelques actes notariés » ; S. ALYN STACEY, « Du nouveau sur la bibliothèque de Jean de Piochet. Un tome annoté du Perceforest (Gilles de Gourmont, 1532 ; Archives départementales de la Manche, BIB ANC C257) ; J. NATHAN, « Un Arnétois à Bâle. Lieu de naissance de Bonaventure Des Périers » ; T. MARTÍNEZ MANZANO, « Los libros del humanista : autógrafos de Antonio De Nebrija en humanística cursiva » ; A. GODERNIAUX et A. PETIT, « Antoine de Nervèze dans la tourmente des guerres de Rohan. Le Triomphe des justes armes du roy (1622) » – EN MÉMOIRE DE MARIE MADELEINE FONTAINE – R. COOPER, « Marie Madeleine Fontaine (1940-2024) ; E. KAMMERER, A.-H. KLINGER-DOLLÉ, M. MOLINS et A.-P. POUEY-MOUNOU, « Paroles d'élèves » ; M. M. FONTAINE, « La bonté du rire. Entretiens avec Pierre Tchernia » – COMPTES RENDUS.
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TABLE DES MATIÈRES
Remerciements
Introduction
Un projet, onze textes
De la mort de François d’Alençon à l’ouverture des États
Faire pièce à la Ligue, séduire les ligueurs
Un roi en majesté
Le serment sur l’édit d’Union
La mise en scène d’un compromis
Le recours aux trois rhétoriques
L’exploitation de lieux communs
Un texte écrit à quatre mains
Conclusion
Principes d’édition
TEXTES
Mandement du roy, pour la convocation des Estats generaux de ce royaume en la ville de Bloys, au XV. jour de septembre 1588
La harangue faicte par le roy Henry troisiesme de France et de Pologne, à l’ouverture de l’assemblee des trois Estats generaux de son royaume, en sa ville de Bloys, le seizieme jour d’octobre, 1588
Remonstrance faicte par monsieur le garde des seaux de France en l’assemblee des Estats
Remerciement fait au roy par monsieur l’archevesque de Bourges, patriarche et primat d’Aquitaine, au nom des
Estats de ce royaume, sur la proposition faicte par Sa Majesté à l’ouverture des Estats pour la declaration de sa
bien-vueillance envers ses subjects, le dimenche XVI. d’octobre 1588, jour de l’ouverture des Estats
Remerciement faict au nom de la noblesse de France, par le baron de Senecey
Harangue de monsieur le prevost des marchands president pour le tiers Estat
Actes de la seconde seance des Estats generaux de France tenus à Bloys, la mardy XVIII. du mois d’octobre 1588
Declaration du roy, sur son edict de l’Union de tous ses subjects catholiques
Briefve exhortation faicte aux Estats de ce royaume par monsieur l’archevesque, patriarche de Bourges, par commandement du roy, sur le serment solemnel presté par Sa Majesté ; et par luy requis de ses subjects, pour l’entretenement de l’edict d’Union, le mardy XVIII. d’octobre, 1588, apres l’ouverture des Estats
La remonstrance susdicte faicte, Sa Majesté reprint la parolle disant
Au roy. Nostre souverain prince et seigneur
Glossaire
Index des sources bibliques
Index des sources non bibliques
Index nominum
Bibliographie
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Publiée à Paris en 1574, la Confusion de la secte de Muhamed se présente comme la traduction française, par l’humaniste Guy Le Fèvre de La Boderie, d’un court écrit de controverse religieuse espagnol. Ce texte, d’abord paru sous le titre Confusión de la secta mahomatica y d’l alcorán, en 1515, à Valence, est signé du néo-converti espagnol Juan Andrés. Largement tributaire des lieux communs sur l’islam hérités du Moyen Âge, l’ouvrage affiche pourtant une originalité qui piquera la curiosité des lecteurs occidentaux pendant plusieurs siècles, lui assurant un succès durable. Du fait de la double identité confessionnelle de Juan Andrés, la Confusion se présente comme une porte d’entrée nouvelle et directe vers le monde islamique et son corpus théologique, ainsi que vers la langue arabe. La traduction française de La Boderie éditée ici est enrichie de nombreuses annotations et permet de découvrir ce texte singulier qui témoigne de l’intérêt que l’islam a suscité chez les chrétiens dans l’Europe du xvie siècle.
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SOMMAIRE DU PRÉSENT FASCICULE
Pierre-Yves Badel (1938-2023)
Claude Thiry (1943-2023)
Jean-Charles Herbin, La rédaction NT du début de Garin le Loherain : indices
de datation et de localisation
Florence Ninitte, La figure de Muḥammad dans le Ms. L II 14 de Turin, entre
prophète et hons faés
Michel Nassiet, Le roman Artus de Bretagne, mémoire et consolation
Andrea Maccio, Vere tu es Deus absconditus. Nouvelles considérations stemmatiques
sur la tradition textuelle de la Voie d’Enfer et de Paradis de Pierre
de l’Hôpital (1315-1336)
Elena Koroleva, Le Poème sur la Toison d’or de Philippe Bouton : une édition
critique. Présentation du manuscrit et du texte
MÉLANGES
Claude Roussel, Estenelle
Alain Corbellari, Olivier de Verdun ou d’Yverdon ?
DISCUSSIONS
Piero Andrea Martina, Saint Alexis et quelques-uns de ses lecteurs : notes
sur A
David Hult, À propos de La Mort le Roi Artu, Roman du XIIIe siècle
COMPTES RENDUS
SOMMAIRE DU PRÉSENT FASCICULE
Pierre-Yves Badel (1938-2023)
Claude Thiry (1943-2023)
Jean-Charles Herbin, La rédaction NT du début de Garin le Loherain : indices
de datation et de localisation
Florence Ninitte, La figure de Muḥammad dans le Ms. L II 14 de Turin, entre
prophète et hons faés
Michel Nassiet, Le roman Artus de Bretagne, mémoire et consolation
Andrea Maccio, Vere tu es Deus absconditus. Nouvelles considérations stemmatiques
sur la tradition textuelle de la Voie d’Enfer et de Paradis de Pierre
de l’Hôpital (1315-1336)
Elena Koroleva, Le Poème sur la Toison d’or de Philippe Bouton : une édition
critique. Présentation du manuscrit et du texte
MÉLANGES
Claude Roussel, Estenelle
Alain Corbellari, Olivier de Verdun ou d’Yverdon ?
DISCUSSIONS
Piero Andrea Martina, Saint Alexis et quelques-uns de ses lecteurs : notes
sur A
David Hult, À propos de La Mort le Roi Artu, Roman du XIIIe siècle
COMPTES RENDUS
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« Ah ! si le genre humain tout entier pouvait ne parler que deux langues ! », à savoir le grec et le latin, soupirent les deux interlocuteurs du De recta pronuntiatione, un lion et un ours particulièrement érudits. Sous couvert d’un dialogue animalier, Érasme aborde des enjeux cruciaux aussi bien en son temps qu’aujourd’hui : comment faire du latin et du grec des langues toujours vivantes, des langues qui permettraient à tous les hommes de bonne volonté de communiquer ensemble, quelle que soit leur origine ? Il faut pour ce faire restaurer une prononciation correcte – celle que l’on qualifie, encore aujourd’hui, d’« érasmienne ». Le dialogue entre Leo, désireux que son lionceau ait « l’air d’un véritable petit d’homme », et Ursus est un prétexte à une réflexion plus vaste sur l’éducation, mais aussi à un panorama amplement informé des prononciations nationales contemporaines. Sous des dehors techniques, se révèlent des enjeux profondément éthiques, mais aussi un témoignage exceptionnel sur les pratiques orales de la Renaissance.
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Le 5 janvier 1515, en la grande salle du palais du Coudenberg à Bruxelles, Charles de Habsbourg atteint sa majorité politique, devenant pleinement souverain des Anciens Pays-Bas. Débute ainsi, de 1515 à 1517, une ascension fulgurante qui va lui conférer une envergure continentale. Jonathan Dumont nous éclaire ici sur la manière dont l’avènement de Charles a été mis en récit et commenté dans les Anciens Pays-Bas, durant les années qui précèdent l’élection impériale (1519), en particulier dans l’œuvre de Rémi Dupuis, dernier « indiciaire de Bourgogne ». Son œuvre, tout entière dédiée à la célébration de Charles de Habsbourg, est le témoin privilégié du passage de la dynastie de Bourgogne-Habsbourg à une autre échelle de pouvoir. Tout en proposant une étude historique et littéraire des textes de Dupuis, cet ouvrage fournit également au lecteur une édition de son œuvre conservée, jusqu’ici inédite.
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Un paradoxe étonnant caractérise les débuts du théâtre français : alors même que la Bible constitue l’une, sinon la principale source du théâtre sérieux aux XVIe et XVIIe siècles, rares sont les dramaturges bibliques qui sont parvenus à s’assurer quelques lignes dans les manuels de littérature (La Taille, Garnier, Montchrestien, Du Ryer et Racine). L’explication de ce décalage a été donnée depuis longtemps : tragédie et Bible ne seraient tout simplement pas compatibles en raison d’une différence théologique incontournable, la première se fondant sur la confrontation entre l’homme et un destin incompréhensible, la seconde reposant sur une alliance nouée entre la créature et le Créateur, Dieu de justice et de miséricorde.
Prenant résolument le parti de la Littérature et non celui de l’Histoire, de l’interprétation dramaturgique des textes et non de leur contextualisation, le présent ouvrage se propose de redécouvrir cet ensemble disparate de fragments oubliés de l’histoire théâtrale, à la recherche d’une tragédie véritablement biblique et des preuves qu’une rencontre, sous une forme ou sous une autre, a bien eu lieu dans l’atelier de travail de certains dramaturges, démentant ainsi toute prétendue incompatibilité entre Bible et tragédie.
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Table des Matières
Préface par Jean TERRIER
DANIEL ANDERSON, RAFFAELLA CRIBIORE, Introduction
I. DANIEL ANDERSON, Drama in the classroom; classrooms on stage
II. ELEANOR DICKEY, Language learning: inside or outside the classroom?
III. LUCIO DEL CORSO, Oltre la classe: libri e sussidi per insegnamento e apprendimento
IV. DAVID KONSTAN, The space between: Fronto, Marcus, and the correspondence course
V. VÉRONIQUE BOUDON-MILLOT, Les lieux du savoir médical: de la table de dissection au chevet du malade
VI. KONRAD VÖSSING, Soziale Realität in der spätantiken Schulstube im Licht der Hermeneumata
VII. PETER SCHOLZ, Gymnasien, Bibliotheken, Mouseia und Odeia: Überlegungen zu Kontexten und Räumen des Lehrens und Lernens und deren Transformation in den griechischen Städten vom 5. Jh. v. Chr. biszum 2. Jh. n. Chr.
VIII. RAFFAELLA CRIBIORE, Spaces for teaching and their use
TABLE DES ILLUSTRATIONS
ILLUSTRATIONS
INDEX
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Marcel Cazes (1903-1987) est issu d’une famille girondine modeste : ce polytechnicien s’est inséré dans « la République des talents », levier de l’ascension sociale. Discret et méconnu, il est devenu un haut cadre du Crédit lyonnais, alors la première banque française, pendant 44 ans, puis même son directeur général entre 1962 et 1967. Il y a été le porteur d’une culture internationaliste, d’abord au niveau européen, puis à l’échelle mondiale, en Afrique, en Amérique latine puis à New York. Il parraina de nouveaux métiers (crédits à la consommation ou au logement, placement de produits d’épargne), soutint l’essor de la banque d’entreprise à l’échelle européenne et le déploiement de l’euromarché, des syndicats d’émission de titres en eurodollars et des alliances interbancaires.
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TABLE DES MATIÈRES
V. FERRER et J.-L. FOURNEL, Avant-propos
V. FERRER et J.-L. FOURNEL, "Penser et inventer la nouveauté, une vieille histoire"
PREMIÈRE PARTIE. CONSTRUCTIONS D'UNE CATÉGORIE
D. MAIRA. "Pourquoi Michelet n'a pas inventé la Renaissance"
P. PETITIER, "De l'effet d'un vitrail sur un historien"
J. VERGER, "Le XIIe siècle de Michelet"
M. A. RUEHL, "L'invention de la modernité: la Renaissance de Burckhardt reconsidérée"
J. VON MÜLLER, " 'Age of Sail': Renaissance and Modernity in the Work of Aby Warburg"
Ch. LUCKEN, "De la Renaissance au Moyen-Âge: appropriations médiévales d'une catégorie historiographique"
DEUXIÈME PARTIE. ITALIANITÉS DE LA RENAISSANCE ?
R. RUBINI, "Sacrifier Pétrarque et Croce: l'Homme de la Renaissance entre De Sanctis et Gramsci"
A. SALVO ROSSI, "Une Renaissance néo-gibeline ? Décadence et renouveau de la République dans les écrits d'Atto Vannucci"
L. FERRARO, "Cosa resta dell'Europa dopo la trincea ? Umanesimo e Rinascimento nel pensiero di Gisueppe Toffanin"
L. BAGGIONI, "Renaissance et politique: la 'redécouverte' de Leonardo Bruni (1910-1928)"
A. COTUGNO, "Rinascimento in traduzione della fortuna linguistica di un'idea"
TROISIÈME PARTIE. RENAISSANCES, UNE QUESTION EUROPÉENNE
E. REFINI, " 'Not a period, but a condition': The 'impressionist' Renaissance of Walter Pater and Vernon Lee"
B. ROECK, "Jacob Burckhardt and His Heirs: The Construction of the Renaissance in the German-speaking World"
G. PEDULLÀ, "La Renaissance de Johan Huizinga: relire Burckhardt soixante ans après"
E. DOUDET, "Traduire la Renaissance: le 'problème' de Johan Huizinga"
G. LECUPPRE, "L'idée d'une Renaissance du Nord dans l'historiographie belge au XXe siècle"
S. GAMBINO LONGO, "La Renaissance du Nord et l'historiographie scandinave à l'épreuve de l'idéal burckhardtien"
Ch. MARGUET et Ph. RABATÉ. "Les métamorphoses de la Renaissance en Espagne ou brève histoire d'une catégorie instable"
F. ALAZARD, "La Renaissance à l'épreuve de la 'World History'
Ch. LUCKEN, "Intermezzo"
Index
Table des auteurs
Table des résumés
Relative et mobile, polysémique et malléable, variant selon les siècles, les disciplines et les pays, la catégorie de renaissance n’a cessé de faire débat depuis son invention au XIXe siècle. Sans chercher à ressusciter des querelles dépassées, ni à défendre ou déconstruire la notion, les études pluridisciplinaires ici réunies se proposent de reprendre à neuf le discours de la renaissance, de reconsidérer sa généalogie en insistant sur sa pluralité, en somme de repenser la catégorie à partir d’une approche transnationale et comparatiste qui l’aborde comme un phénomène polycentré, pluriséculaire et plurilingue. Elles forment le premier volume d’une série de quatre consacrés successivement à la construction et à la circulation de la catégorie aux XIXe-XXIe siècles (I), à la préhistoire de la catégorie du XIIe au XVIIIe siècle (II), à ses usages didactiques et ses enjeux disciplinaires depuis le XIXe siècle (III) et à ses réactualisations dans les productions artistiques contemporaines (IV).
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Comme en témoigne le nombre de manuscrits conservés, la Conception Nostre Dame de Wace, le Romanz de Dieu et de sa mere d’Herman de Valenciennes, le Roman de saint Fanuel et d’autres récits en vers français ont rencontré à partir des XIIe-XIIIe siècles un succès significatif. C’est que leur sujet n’est autre que la vie du Christ et de sa mère, racontée à partir des Évangiles, mais également de traditions apocryphes et légendaires, avec des épisodes inédits et de nouveaux personnages. Les emprunts à des sources non canoniques, comme à des motifs relevant du genre épique ou romanesque, posent la question du rapport entre l’Histoire sainte et la fiction, entre la lettre de l’escrit et la voix du narrateur, entre la parole d’autorité et l’art de « trouver » et rimer. Car ces poèmes visaient en principe à édifier plus qu’à charmer ou divertir, la théologie narrative contribuant de façon essentielle à la diffusion et à l’appropriation de connaissances religieuses. Le récit permettait en outre une expérience spirituelle par l’identification aux personnages mis en scène : il offrait par leur entremise un accès précieux à l’intimité du Sauveur et de sa mère, ainsi que des exemples de service ou de conversion. Ces exemples sont parfois appuyés par des « moralités », tandis que récit et discours explicite se complètent mutuellement pour soutenir une fervente dévotion mariale.
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TABLE DES MATIÈRES
Introduction - Un constat, un diagnostic, une hypothèse
I. La littérature dans la logique des frontières
Le paradigme de l'Ut pictura poesis: hégémonie du logos
La sortie de l'Ut pictura poesis: le miroir brisé
II. La communauté des "créateurs"
La "critique des maîtres"
Un art d'interpréter et d'évaluer
III. L'âge des manières
Esthétique, éthique et théologie: sprezzatura, grazia, "yo no sé qué"
De l'âge de la conversation au rejet de la manière et des manières
IV. Du différend esthétique en contexte démocratique
Dissensus et hétéronomie
L'impératif de visibilité
V. Le contemporain, l'histoire et la mémoire
Non-fiction, exofiction, autofiction
Postmémoire et métamémoire
VI. Story, récit, scène
Le show d'un serial killer
Les médiations de l'intime
VII. Lire, lier, analyser (Sur Marie Moscovici)
Justesse du dire littéraire
La littérature, avec la psychanalyse
Envoi - Pour en finir avec une certaine idée certaine
Remerciements
Index des noms et des revues
Où en sommes-nous avec la « littérature » ? Comme l’art, selon Hegel, elle semble n’avoir reçu ce nom qu’après coup, il y a plus de deux siècles, bien longtemps donc après le moment où elle avait cessé de se confondre avec ce qui faisait la substance même des sociétés anciennes : cosmogonies, théologies, sciences, organisations religieuse, judiciaire, politique, militaire, économique ou sociale, codes comportementaux, us et coutumes, traditions populaires et pratiques savantes. Aussi bien ce nom de littérature sanctionne-t-il son entrée dans le monde de la connaissance comme dans celui de la relation affective : en ne se fondant plus dans le vaste espace de la parole et de l’écrit, que validait la poiesis grecque, elle est devenue l’objet de savoirs et d’affects, un domaine, un « espace », un « champ ». Du nom, il « suffirait » peut-être de revenir à la chose, aux textes.