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TABLE DES MATIÈRES
Introduction
Bruno PETEY-GIRARD et Gilles POLIZZI, Les miroirs du roi
Première partie
Le roi au miroir du pouvoir
Charlotte BONNET, Le prince au miroir, le miroir du prince. Construction de l’image royale par François Demoulins de Rochefort (1501-1515)
Christine BÉNÉVENT, L’image du roi François Ier dans les différentes versions de l’Institution du prince de Guillaume Budé
Giovanni RICCI, Le corps du roi et l’Italie
Charles GIRY-DELOISON, François Ier et la construction de l’image d’Henri VIII
Mathieu FERRAND, Le roi « joué ». François Ier et le théâtre satirique des étudiants (1515-1518)
Denis BJAÏ, De adventu Regis in urbem Aureliam. Orléans sous François Ier, au rythme des entrées royales et impériale
Sylvie LAIGNEAU-FONTAINE, L’image du mariage de François Ier et Eléonore dans la Polyandrologie du Beauvaisien Martin Thierry
Ghislain BRUNEL, L’enluminure des traités diplomatiques sous François Ier : la renaissance d’une tradition ?
Deuxième partie
Le roi en scène. Humanisme et politique : lettres, arts, religion
François ROUGET, Figurations de François Ier poète, d’après les albums de poèmes manuscrits
François RIGOLOT, La fabrique marotique du roi poète
Béatrice BEYS, L’hommage du livre à François Ier : des lettrés promoteurs de leur carrière et « acteurs » de l’image royale
Frédérique LEMERLE, François Ier et les antiquités galloromaines
Laure FAGNART, François Ier, « second César » et l’appartement des bains du château de Fontainebleau
Christelle CAZAUX-KOWALSKI, La musique et l’image de François Ier: quelques réflexions autour de La Guerre de Clément Janequin
Marie BARRAL-BARON, François Ier et l’humanisme évangélique: le rêve brisé d’un prince idéal
James K. FARGE, François Ier : de la tolérance à la répression
Troisième partie
L’image du roi de guerre : fabrique d’un mythe
François CORNILLIAT et Laurent VISSIÈRE, Jean Bouchet ou l’expression d’un doute
Catherine LANGLOIS-PÉZERET, François Ier chef de guerre au prisme de trois poètes néo-latins
Roland BÉHAR, La fureur française défaite : François Ier dans la poésie de circonstance espagnole au lendemain de Pavie (1525)
Elsa KAMMERER, La fabrique allemande du roi français. François Ier vs Georg von Frundsberg (Pavie, 1525)
Séverin DUC, « Il faisoyt office de Roy, de capitaine et de gendarme ». (Dé)composition ultramontaine des figures guerrières de François Ier
Yves PAUWELS, Portrait du Roi en architecture : le tombeau de François Ier à Saint-Denis
Conclusions
Jean-Marie LE GALL, Une figure royale protéiforme
Bibliographie
Les auteurs
Index
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Laurence BERNARD-PRADELLE,
Michel CASSAN,
Isabelle CIROLO,
Guy DEMERSON,
Jean DUPÈBE,
Max ENGAMMARE,
Philip FORD,
Perrine GALAND-WILLEMEN,
Jean-Eudes GIROT,
Fernand HALLYN,
Pierre LAURENS,
Virginie LEROUX,
Catherine MAGNIEN-SIMONIN,
Michel MAGNIEN,
Isabelle PANTIN,
Bruno PETEY-GIRARD,
Anne-Pascale POUEY-MOUNOU,
Francesco TISSONI,
George Hugo TUCKER,
Jean VIGNES,
Florence VUILLEUMIER LAURENS
Sommaire Table of contents: Ch. de Buzon, Avant-propos ; J.-E. Girot, Préface; G. Demerson, «Dorat et la famille de Lorraine-Guise»; J. Vignes, «Jean Dorat et Jean-Antoine de Baïf»; M. Cassan, «Les choix politiques et confessionnels de la ville natale de Jean Dorat, durant la seconde moitié du XVIe siècle et les débuts du XVIIe siècle»; Max Engammare, «Que fais tu là Dorat… en bas d’une haute fenestre? La religion de Jean Dorat d’une piété convenue à une spiritualité engagée»; B. Petey-Girard, «Dorat, Henri III et la Confrairie de saincte Cécile»; I. Cirolo, «Dorat et les arts plastiques, les Oracles des douze sibylles»; F. Vuilleumier-Laurens et P. Laurens, «Le Bal des Polonais (1573): Anatomie d’une description »; F. Tissoni, «Jean Dorat lecteur des Dionysiaques de Nonnos de Panopolis»; Ph. Ford, «Jean Dorat et l’allégorie homérique : les sources»; G. H. Tucker, «Jean Dorat et Giovanni Matteo (Giovam-matteo) Toscano, lecteurs des Pythiques de Pindare en 1566 : le double témoignage des ouvrages publiés (1575-1580) de Toscano et d’un livre annoté par lui (1564-1566/7 [?])»; L. Pradelle, «A propos du “fabuleux manteau” chez Jean Dorat: une lecture de l’Ode latine “sur la Cosmographie d’André Thévet”»; F. Hallyn, «Jean Dorat et l’anagramme : ressource poétique et problème herméneutique»; A.-P. Pouey-Mounou, «Dorat, figure de l’expérience poétique dans quelques textes de Pierre de Ronsard»; P. Galland-Hallyn, «La poétique des Odes de Jean Dorat: l’influence de Salmon Macrin»; V. Leroux, «Ter repetamus hymen: Dorat et la tradition antique de l’épithalame»; I. Pantin, «Dorat et la Poésie de la Nature, du ciel et du Nombre»; M. Magnien, «Sur un échange poétique méconnu entre Dorat et La Boétie autour de l’Edit du semestre (1554)»; J. Dupèbe, «Précisions sur la jeunesse de Jean Dorat»; J.-E. Girot, «Dorat et les humanistes : les paradoxes de la renommée»; C. Magnien-Simonin, «Inventaire des contributions imprimées éparses de Jean Dorat - Présentation - Inventaire - Index nominum - Chiffres ou signatures abrégées».
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Jean BALSAMO,
Madeleine BERTAUD,
S. BJÖRKMAN,
M. BRIX,
P. CLAUDEL,
Jean-Pierre COLLINET,
Jean-François COUROUAU,
D. DENIS,
C. DEPASQUALE,
M. DRUON,
Solange FASQUELLE,
M.-H. FERRANDINI,
Luc FRAISSE,
E. FRANCALANZA,
Alain GÉNETIOT,
F. GREINER,
G. GROS,
J. HOURIEZ,
V. LAISNEY,
A. LANAVÈRE,
P. LATOUR,
F. MARCHAL-NINOSQUE,
Roger MARCHAL,
P. MENISSIER,
François MOUREAU,
Bruno PETEY-GIRARD,
Martine REID,
Lise SABOURIN,
M. STANESCO,
M. VINCENT
Selon l’usage des Travaux de Littérature, le champ couvert par ce volume est celui de la littérature française, du Moyen Âge à nos jours.. Écrire l’histoire des rapports entre l’écrivain et ses institutions, c’est venir se placer dans cet espace où la mystérieuse et silencieuse genèse de l’œuvre entre en contact avec l’exercice public de la littérature, tumultueux et ritualisé. Complexes, ambigus, contradictoires, parfois paradoxaux, ces rapports ne se laissent pas aisément enfermer dans des définitions simplifiées, et les méthodes de l’histoire littéraire peuvent être d’un grand secours pour la discipline vouée à la décrire. Les institutions littéraires, dans leur diversité et depuis l’origine de notre littérature, agissent sur l’écrivain selon un triple pouvoir de protection, de légitimation et de séduction que ce volume met en évidence.
Un premier volet esquisse leur histoire, partagée entre sociabilité savante ou sociabilité mondaine, préoccupation du réel ou fascination de l’utopie. Un second volet est réservé à l’Académie française, l’institution littéraire par excellence, qui depuis sa fondation n’a cessé d’entretenir avec nos plus grands écrivains des liaisons faites de séductions et parfois de malentendus réciproques.
Cette vue panoramique sur les institutions fait émerger l’image de l’écrivain qui nous est aujourd’hui familière, à savoir la création à travers l’œuvre littéraire d’un personnage public et la célébration collective de celui-ci.
Sommaire: Roger MARCHAL, Introduction. I. INSTITUTIONS ET PRIX LITTÉRAIRES AU FIL DES SIÈCLES : M. STANESCO, «La cour médiévale comme institution littéraire» ; G. GROS, «Histoire littéraire et Puy poétique : la poésie mariale de concours au Moyen Âge» ; J.-F. COUROUAU, «Une langue face à l’institution : le Collège de Rhétorique de Toulouse et l’occitan (1484-1694) » ; J. BALSAMO, «Une institution littéraire de la Renaissance : la “boutique de libraire” » ; B. PETEY-GIRARD, « Rêve académique, goût du Prince et mécénat royal au XVIe siècle» ; F. GREINER, «Jean du Puget de La Serre et le roman de cour» ; P. LATOUR, «“Donné et dédié”. Image et réalité du mécénat littéraire de Mazarin en 1643-1644» ; J.-P. COLLINET, «Une institution sous-estimée : les Conférences académiques de Richesource» ; A. GÉNETIOT, «Boileau et les institutions littéraires» ; M. VINCENT, «Le Mercure galant à l’écoute de ses “institutions” » ; D. DENIS, «Les académies galantes, entre fiction et réalité» ; C. DEPASQUALE, «Une littérature d’institution : la production française de l’Ordre de Malte au XVIIIe siècle» ; F. MOUREAU, «Sociabilité savante et autobiographie ‘à la dérobée’ : les éloges de Fontenelle pour l’Académie des sciences» ; P. MENISSIER, «Le patriarche de Ferney et les salons féminins de Paris : l’écrivain et ses protectrices» ; V. LAISNEY, «Le cénacle est-il une institution littéraire ? » ; S. BJÖRKMAN, «Le prix Nobel et Frédéric Mistral» ; L. FRAISSE, «L’esthétisation du prix Goncourt dans les écrits de Proust» ; M. BERTAUD, «Entretien avec Solange FASQUELLE : le prix Femina» ; P. CLAUDEL, «L’affaire des autres» . II. L’ACADÉMIE FRANÇAISE, DU XVIIIe SIÈCLE À NOS JOURS : R. MARCHAL, «L’institution littéraire des Lumières d’après les Éloges académiques de Fontenelle et de d’Alembert» ; E. FRANCALANZA, « Suard, du journalisme à l’Académie française ou du bon usage des institutions littéraires au tournant des Lumières» ; F. MARCHAL-NINOSQUE, «Antoine-Marin Lemierre, apologiste des institutions littéraires de son temps» ; L. SABOURIN, «Le concours de poésie à l’Académie française (1805-1870) » ; M. BRIX, «Sainte-Beuve et l’Académie française» ; M. REID, «George Sand et l’institution littéraire» ; J. HOURIEZ, «Claudel et l’Académie française, entre séduction et répulsion réciproques» ; M.-H. FERRANDINI et A. LANAVÈRE, «Entretien avec Michel DÉON» ; M.-H. FERRANDINI, «Entretien avec Jean-Marie ROUART» ; P. SABOURIN, «Entretien avec François CHENG» ; M. DRUON, «L’Académie française à l’aube du XXIe siècle».
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Voici les Actes du premier colloque jamais consacré à Guillaume Du Vair, parlementaire, orateur et écrivain dont les Œuvres, rassemblées en 1606, intéressent l’histoire politique – Du Vair fut en effet conseiller de Paris pendant la Ligue, premier président du parlement de Provence pendant vingt ans, puis garde des sceaux au début du règne de Louis XIII –, l’histoire philosophique et religieuse – il fut l’un des acteurs, avec Juste Lipse en Flandre, du mouvement néo-stoïcien de la fin du XVIe siècle et participa au renouveau des méditations bibliques sous le règne d’Henri III –, celle du droit – car il est aussi l’auteur de remontrances parlementaires et d’arrêts solennels –, l’histoire littéraire enfin – en ce qu’il annonce avec le traité De l’éloquence une réforme de la prose comparable à celle menée peu après par Malherbe dans le champ poétique.
La connaissance de Guillaume Du Vair a considérablement progressé notamment grâce à l’étude de sources très peu utilisées jusqu’ici (archives notariales ; sources régionales; données lexicologiques) et à l’exploitation d’une partie du corpus à peu près inexplorée (harangues parlementaires; lettres ; vers français ; traductions et exercices oratoires; pamphlets contemporains).
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Stephen Professeur BAMFORTH,
Guy BEDOUELLE,
C. BOLOGNA,
J.-Cl. CARRON,
Jean CÉARD,
M. CLÉMENT,
Bruna CONCONI,
Richard COOPER,
Philippe DESAN,
Franco GIACONE,
Yves F-A. GIRAUD,
F. M. HIGMAN,
Mireille HUCHON,
Eva KUSHNER,
Claude LA CHARITÉ,
Christiane LAUVERGNAT-GAGNIÈRE,
Frank LESTRINGANT,
Daniel MÉNAGER,
Olivier MILLET,
G. PATRIZI,
Trevor PEACH,
Bruno PETEY-GIRARD,
Bruno PINCHARD,
Gaspare POLIZZI,
Olivier POT,
Roy ROSENSTEIN,
J. ROUDAUT,
Michel SIMONIN,
Paul J. SMITH,
P. TORDJMAN,
A. TOURNON,
Ruxandra I. VULCAN,
Véronique ZAERCHER
Sommaire: Avant-propos de F. Giacone; J. Céard, «Hommage à Michel Simonin». Ouverture: R. Cooper, «Cymbalum Mundi: état de la question»; Y. Giraud, «La lettre et l’esprit. Problèmes textuels et éditoriaux autour du Cymbalum Mundi». Histoire de Livres: M. Simonin, «Vol au dessus d’un nid de corbeaux: le prince, les lettres et le Cymbalum Mundi»; Ph. Desan, «La reliure du livre de Jupiter: lecture bibliologique du Cymbalum Mundi»; R. I. Vulcan, «Une cymbale du Cymbalum Mundi, le colportage»; F. M. Higman, «Le Cymbalum Mundi et la censure»; J. Roudaut, «La réception du Cymbalum Mundi: 1538-1824»; F. Giacone, «Une réception du Cymbalum Mundi en Allemagne au XVIIe siècle»; P. J. Smith, «Prosper Marchand et sa “Lettre critique sur le livre intitulé Cymbalum Mundi”»; G. Bedouelle, «Le Cymbalum Mundi au XIXe siècle»; F. Giacone, «D’un livre à l’autre: échos bibliques et théologiques dans le Cymbalum Mundi». Fables, mythes et symboles: J. Céard, «“Dialogues poétiques” ou la mythologie dans le Cymbalum Mundi»; R. Gorris-Camos, «Le bain de Diane: mythe et transmutation dans le Cymbalum Mundi»; M. Huchon, «Dialogue poétique et littérature mercurienne»; C. Bologna, «Lo spirito del Cymbalum Mundi»; F. Lestringant, «L’espace du Cymbalum Mundi»; B. Pinchard, «Un Pantagruélisme des Antipodes? Lecture comparée du Cymbalum Mundi et des mythologies Pantagruelicques»; B. Conconi, «Lettura di due leggende incrociate: Pietro Aretino e l’autore del Cymbalum Mundi»; J.-Cl. Carron, «L’énigme du Cymbalum Mundi: de l’allégorisation subversive au dialogue comique». Dialogue et théâtralité: O. Millet, «Le Cymbalum Mundi et la tradition lucianique»; Ch. Lauvergnat-Gagnière, «Le déguisement dans le Cymbalum Mundi»; B. Petey-Girard, «De l’usage du dialogue dans le Cymbalum Mundi: théâtralité, enseignement, réflexion»; D. Ménager, «L’ironie et l’humour dans le dialogue des chiens (Cymbalum Mundi IV)»; S. Bamforth, «Aspects théâtraux du Cymbalum Mundi»; E. Kushner, «L’inscription du second dialogue dans l’histoire du dialogue à la Renaissance»; V. Zaercher, «Voix et énonciation dans le Cymbalum Mundi»; Sens et non-sens: la parole en question: A. Tournon, «Exégèse par énigmes: l’épître liminaire du Cymbalum Mundi»; G. Patrizi, «I temi “italiani” del Cymbalum Mundi»; T. Peach, «Curiosité et conquête du vide dans le Cymbalum Mundi»; P. Tordjman, «Pour qui sonne la Cymbale? Quelques problèmes concernant le thème de l’efficacité symbolique dans le Cymbalum Mundi attribué à Des Périers»; O. Pot, «Le livre et la parole dans le Cymbalum Mundi: entre hommes et bêtes»; G. Polizzi, «Parole “vide” et parole ‘pleine’: l’«inquiétante étrangeté» du Cymbalum Mundi»; C. La Charité, «Inter pastorem et impostorem: l’augustinisme rhétorique et le Cymbalum Mundi (1537)»; M. Clément, «Le Cymbalum Mundi, un texte cynique?»; R. Rosenstein, «Cervantès et le Cymbalum Mundi: du loquax canum agmen à la rhétorique du silence»; R. Cooper, Conclusions. Appendices: A.W. Caswell, «Le paradoxe contre les lettres est-il un autre pamphlet de Thomas?»; G. Guilleminot, «Le dernier possesseur du Cymbalum Mundi de 1537»; Ch. Clavel et T. Tran Quoc , «Euge Sophos: synthèse de la devise et de l’image».