Renaissance
-
TABLE DES MATIÈRES
Anne-Pascale Pouey-Mounou
**Introduction**
Piero Boitani - L’immensa landa e il puro sereno: premesse per uno studio di Omero nel mondo
L’INDICIBLE ET L’INTRADUISIBLE :
LE DÉFI DE LA LANGUE HOMÉRIQUE
Nathalie Rousseau - Traduire l’intraduisible : questions de morphologie grecque
Jessica Wolfe - Les épithètes ironiques dans la littérature de la Renaissance
Nathaël Istasse - Homerus apud Textorem : le prince des poètes au prisme de l’épithétaire de Ravisius Textor (1518 et 1524)
Michel Magnien - Scaliger théoricien de l’épithète... virgilienne
LE CHANTIER HUMANISTE :
TRADUCTIONS NÉO-LATINES
Susanna Gambino Longo - L’épithète homérique entre Léonce Pilate et Boccace
Émilie Séris - Les épithètes dans les traductions d’Homère par Ange Politien
John Nassichuk - Les épithètes du héros troyen dans les premières versions latines de l’Iliade : Valla, Divus, Hessus
Virginie Leroux - Les épithètes des deux premiers chants de l’Iliade dans le commentaire et la traduction de Joachim Camerarius (1538 et 1540)
TRADUCTIONS VERNACULAIRES :
ESPAGNE, FRANCE, ITALIE, ALLEMAGNE
Roland Béhar - La traduction de l’épithète homérique dans l’Espagne du XVe siècle
Paola Cifarelli - Qualifications épithétiques et matière troyenne dans la tradition médiévale
Jean-Charles Monferran - Épithètes batrachomyomachiques : sur les deux premières traductions françaises de la Batrachomyomachie d’Homère (Macault, 1540, et Royhier, 1554)
George Hugo Tucker - «L’Vmbre de Salel » : l’épithète homérique et ses enjeux chez Hugues Salel (1545 et 1554), Jacques Peletier du Mans (1547) et Joachim Du Bellay (1549-1559), traducteurs et imitateurs d’Homère
Anne-Pascale Pouey-Mounou - Ronsard et l’épithète homérique
Catherine Magnien-Simonin - Les épithètes homériques dans la traduction du chant XIV de L’Iliade par Antoine de Cotel (1578)
Christiane Deloince-Louette - Le « naïf » et la « majesté ». Les épithètes des dieux et des déesses dans les premières traductions françaises de l’Iliade
Monica Barsi - Arès λλοπρόσαλλος. Transformations d’une épithète en France et en Italie du XVIe au début du XVIIe siècle
Manfred Kern - Visibles incognitos : les transformations de l’épithète homérique dans les premières traductions allemandes imprimées de l’Odyssée (1537, Simon Minervius) et de l’Iliade (1610, Johann Spreng)
Élisabeth Rothmund - Les épithètes d’Homère dans l’espace germanique de la Première Modernité : de l’Iliade du maître-chanteur augsbourgeois Johann Spreng aux disciples de la Pléiade
Silvia D’Amico - Conclusion. Pour un retour à Homère
Bibliographie
Index epithetorum
Index nominum
Ποικιλομήτης : bigarré, irisé, mosaïqué et surtout à l’image de l’esprit d’Ulysse, tel a été conçu cet ouvrage collectif consacré, avec les méthodes et les points de vue les plus contemporains, aux épithètes homériques où la Renaissance sut projeter sa création et sa réflexion. Dans la multitude des genres ici étudiés (lexiques, commentaires, traductions, réécritures), chaque épithète, avec sa spécificité morphologique, grammaticale, étymologique, sémantique et symbolique, constitue un fil lumineux qui, réapparaissant à la surface de la trame de la poésie et de la poétique du XVIe siècle, en révèle le fonctionnement en profondeur. Dans l'inlassable voyage de retour vers le modèle que constitue toute forme d'exégèse – de Ravisius Textor à Scaliger, des traductions latines aux traductions dans les langues vernaculaires, des poètes mineurs au grand Ronsard – la complexité des interprétations tissées en toile de Pénélope représente la forme la plus sûre d’intelligence fidèle au texte homérique.
-
-
TABLE DES MATIÈRES
Jean-Louis FOURNEL
Avant-propos. Entre la paix et la guerre, le travail de
l’ambassade
Remerciements
I
PRATIQUES ET USAGES
Stéphane PEQUIGNOT
Les « journaux d’ambassade » en Occident à la fin du Moyen Âge
Óscar VILLARROEL GONZÁLEZ
L’ambassadeur et sa charge en Castille au XVe siècle : renouvellement ou consolidation ?
Bruno FIGLIUOLO
La vita quotidiana dell’ambasciatore residente
Joël BLANCHARD
Héritages, glissements, créations : la diplomatie de Louis XI
Hélène SOLDINI
Les sous-ambassadeurs de la République florentine. Francesco Nasi au service de la délégation à Rome (automne 1529)
Fiona LEJOSNE
« Negotiare, servire, et tener secrete le cose negotiate, et scritte ». Le memoriale de Giovanni Carlo Scaramelli (1550-1608), secrétaire d’ambassade vénitien
Francesco SENATORE
Diplomazia dentro e fuori : le ambascerie della città di Capua (1504-1559)
Juan Carlos D’AMICO
« L’art de la diplomatie » : un métier à risque pendant les guerres d’Italie
Bertrand HAAN
Jeu diplomatique et lien amical au XVIe siècle
Jean-Luc NARDONE
L’étoffe des ambassadeurs : de l’art des présents diplomatiques à l’occasion du mariage (raté) entre le prince de
Galles et l’Infante d’Espagne (1623)
Fabrice MICALLEF
Quel conseiller est l’ambassadeur ? Théories et réalités d’une pratique politique à la fin du XVIe siècle (France, Italie)
Françoise JIMÉNEZ
La justice royale face au corps diplomatique à Madrid au milieu du XVIIe siècle
II
ÉCRITURES, LANGAGES ET PENSÉE POLITIQUE
Isabella LAZZARINI
Discours diplomatique, discours politique. La création d’un langage nouveau dans les correspondances diplomatiques italiennes au XVe siècle
Filippo DE VIVO
Discorsi, cerimoniali, esposizioni : oralità e registrazione delle udienze diplomatiche in Italia tra Quattro e Seicento
Elena BONORA
Lettres chiffrées, langages métaphoriques et information politique dans l’Italie de Charles Quint
Luca D’ONGHIA
Note linguistiche e testuali sulle relazioni degli ambasciatori veneti (sec. XVI)
Romain DESCENDRE
« Fra e’ signori la fanno solo observare l’armi ». Diplomazia e politica estera in Machiavelli
Raffaele RUGGIERO
Baldassarre Castiglione a Londra, Blois e Madrid
Dante FEDELE
La « reconnaissance » dans le processus de constitution de l’État. Pour une revue critique du rapport entre diplomatie et souveraineté à la fin du Moyen Âge et au début de l’époque moderne
Paolo CARTA et Dorota GREGOROWICZ
Nunziature e politica nel ’500. L’istituto e i suoi aspetti critici
INDEX DES NOMS CITÉS
La réflexion sur ce qui sépare l’état de paix et l’état de guerre conditionne l’histoire de la diplomatie dans la mesure même où, dans l’histoire politique de l’Ancien Régime, la gestion efficace et immédiate des conflits armés – ouverts, programmés ou potentiels – constitue une exigence majeure du bon gouvernement des communautés. À côté du fracas des armes, avant ou après lui mais aussi pendant, se développent continument des pratiques de communication et d’échange dont le but premier est de dessiner le cadre possible des relations correctes entre communautés, quels que soient les forces, les jeux d’échelle, les territoires de référence et les horizons en présence. Ces pratiques sont particulièrement polymorphes et flexibles et, avant même de faire l’objet de traités et de donner un contenu au nouveau métier d’ambassadeur – à compter du XVIIe siècle surtout –, elles se construisent à tâtons selon des tempos, des coutumes, des discours, des écritures et des hiérarchies évolutifs. Ainsi est posée une autre façon de faire de la politique. Ainsi émerge, au fil de l’histoire que l’on peut en faire, un pan crucial de la régulation du système des États.
-
Né en 1526 à Limoges, Muret séjourna à Paris (1551-1553) puis s’enfuit à Toulouse via Bourges et gagna l’Italie en 1554. À Venise, il édita des textes classiques commentés grâce à Paul Manuce. Après un séjour à Padoue, il entra au service d’Hippolyte II d’Este (fin 1558-début 1559). À son retour d’un ultime séjour en France avec ce dernier (1561-1563), il s’installa définitivement à Rome. Demeurant au service des Este, il mena une carrière universitaire à La Sapienza où il enseigna la philosophie morale, le droit et la littérature latine presque jusqu’à sa mort (1585). Tout au long de son séjour italien, l’humaniste poursuivit ses activités savantes et entretint une importante correspondance tandis que ne cessait de croître sa réputation d’orateur. Ce volume réunit vingt-cinq contributions qui fournissent un éclairage neuf sur la bibliothèque de Muret, son activité de professeur et de philologue, ses liens avec d’autres humanistes et avec les milieux artistiques.
Nato nel 1526 a Limoges, Muret vive prima a Parigi (1551-1553), poi fugge a Tolosa via Bourges. Fugge di nuovo da Tolosa in Italia nel 1554, dove a Venezia pubblica testi classici commentati da Paolo Manuzio. Dopo un soggiorno a Padova, entra al servizio di Ippolito II d'Este (fine 1558-inizio 1559). Segue il cardinale in Francia (1561-1563) e al suo ritorno in Italia si stabilisce definitivamente a Roma. Rimasto al servizio degli Este, inizia la carriera universitaria alla Sapienza dove insegna filosofia morale, legge e letteratura latina fino alla sua morte (1585). Durante tutto il suo soggiorno italiano, l'umanista porta avanti le sue attività accademiche e tiene un'importante corrispondenza, mentre cresce la sua reputazione di oratore. Questo volume raccoglie 25 contributi che forniscono una nuova luce sulla biblioteca di Muret, sulla sua attività di professore e filologo, sui suoi legami con altri umanisti e con i circoli artistici dell'epoca.
-
-
-
Sommaire – Articles – Encore ces « maudits livres luthériens ». La réception de Luther en France et en Europe, et les origines de la Réforme – M. Carbonnier-Burkard et F. Barbier, « Introduction » ; F. Barbier, « La bibliothèque de la Nation Germanique d’Orléans : quelques balises pour une histoire » ; I. Monok, « Humanisme monacal et littérature de piété au début du XVIe siècle » ; A. De Pasquale, « Tipografi- librai alle origini della Riforma in Italia » ; C. Strohm, « La réception de Luther par le jeune Calvin » ; M. Carbonnier-Burkard, « Luthériens et autres hérétiques à Lyon, dans la "danse des morts" des frères Frellon (1542) » ; T. Guillabert-Madinier, « Carnaval et politique au XVIe siècle : de la cohésion sociale à la subversion de l’ordre public. Le point de vue d’Erasmus Sarcerius, réformateur de Leipzig » – COMPTES RENDUS – NÉCROLOGIE.
-
Sommaire / Contents : P-É. pichot, « L’artillerie dans la poésie épique française au temps des guerres de Religion » ; B. MORGANT TOLAÏNI, « être un mémorialiste dans la seconde moitié du XVIe siècle » ; H. BAUDRY, « La microcensure des classiques au Portugal aux XVIe-XVIIe siècles : perspective diachronique et analyse d’efficacité » ; E. BUGINI, « La chapelle de la Bâtie d’Urfé : relecture de ses boiseries, cinquante ans après les études d’Olga Raggio », F. ROUGET, « Claude Chappuys et Le Grant Hercules Galliques qui combat contre deux (1544) » ; A. DEBROSSE, « Circé et la biche. Des femmes contre Ulysse dans le dialogue sério-comique de Giambattista Gelli (1549) » ; M. E. SEVERINI, « Jean Bodin et Loys Le Roy, de l’histoire à la politique » ; É. VIENNOT, « éditer les Dames galantes au temps du Code Napoléon (1829-1900) » ; J. MORALES, « Chronique musicale 2018-2019 ».
-
Hesíodo fue uno de los poetas griegos más apreciados en el Renacimiento, especialmente como autor de Opera et dies (Los trabajos y los días), poema didáctico y moralizante en el que los ideales del Humanismo encontraron su reflejo. Un joven estudiante y poeta romano, Nicolaus de Valle (1444-1473), cuando apenas contaba 18 años de edad, tradujo en verso latino el poema del aedo de Ascra. Los prototipógrafos alemanes Conrad Sweynheym y Arnold Pannartz publicaron la editio princeps en Roma hacia 1471, siendo ésta la primera traducción de Opera et dies transmitida por la novísima Imprenta; comienza entonces una rica tradición textual que se extenderá sin interrupción hasta los últimos años del siglo XVI.
En este estudio se esclarecen los aspectos filológicos que ayudan a interpretar y contextualizar la traducción de Nicolaus de Valle. Siguiendo los principios de la crítica textual clásica, se ofrece una descripción minuciosa de los testimonios textuales de la obra y de los resultados de su colación; y, finalmente, se establece por vez primera una edición crítica de esta poco conocida obra del joven humanista romano. El lector podrá escuchar la voz poética de Nicolaus de Valle en una creación literaria que entreteje – por medio de una cuidada imitatio – el canto geórgico de Hesíodo con los versos de la más alta poesía latina: Horacio, Ovidio o Estacio, y, principalmente, Virgilio.
Hésiode fut l’un des poètes grecs classiques les plus renommés à la Renaissance, notamment en tant qu’auteur des Opera et dies (Les travaux et les jours), poème didactique et moralisateur dans lequel les idéaux de l’Humanisme ont trouvé leur reflet. Un jeune étudiant et poète romain, Nicolaus de Valle (1444-1473), traduisit en vers latins le poème de l’aède d’Ascra, alors qu’il était âgé d’à peine 18 ans. Les prototypographes allemands Conrad Sweynheym et Arnold Pannartz en publièrent l’editio princeps à Rome vers 1471 ; il s’agit de la première traduction des Opera et dies transmise par la toute récente imprimerie. Ce fut le début d’une riche tradition textuelle qui se prolongea sans interruption jusqu’aux dernières années du XVIe siècle.
Cet ouvrage examine les aspects philologiques contribuant à interpréter et à contextualiser la traduction de Nicolaus de Valle. Suivant les principes de la critique textuelle classique, il offre une description minutieuse des témoins textuels de l’œuvre et des résultats de leur collation.
-