Renaissance
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Sommaire – Articles – Encore ces « maudits livres luthériens ». La réception de Luther en France et en Europe, et les origines de la Réforme – M. Carbonnier-Burkard et F. Barbier, « Introduction » ; F. Barbier, « La bibliothèque de la Nation Germanique d’Orléans : quelques balises pour une histoire » ; I. Monok, « Humanisme monacal et littérature de piété au début du XVIe siècle » ; A. De Pasquale, « Tipografi- librai alle origini della Riforma in Italia » ; C. Strohm, « La réception de Luther par le jeune Calvin » ; M. Carbonnier-Burkard, « Luthériens et autres hérétiques à Lyon, dans la "danse des morts" des frères Frellon (1542) » ; T. Guillabert-Madinier, « Carnaval et politique au XVIe siècle : de la cohésion sociale à la subversion de l’ordre public. Le point de vue d’Erasmus Sarcerius, réformateur de Leipzig » – COMPTES RENDUS – NÉCROLOGIE.
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Hesíodo fue uno de los poetas griegos más apreciados en el Renacimiento, especialmente como autor de Opera et dies (Los trabajos y los días), poema didáctico y moralizante en el que los ideales del Humanismo encontraron su reflejo. Un joven estudiante y poeta romano, Nicolaus de Valle (1444-1473), cuando apenas contaba 18 años de edad, tradujo en verso latino el poema del aedo de Ascra. Los prototipógrafos alemanes Conrad Sweynheym y Arnold Pannartz publicaron la editio princeps en Roma hacia 1471, siendo ésta la primera traducción de Opera et dies transmitida por la novísima Imprenta; comienza entonces una rica tradición textual que se extenderá sin interrupción hasta los últimos años del siglo XVI.
En este estudio se esclarecen los aspectos filológicos que ayudan a interpretar y contextualizar la traducción de Nicolaus de Valle. Siguiendo los principios de la crítica textual clásica, se ofrece una descripción minuciosa de los testimonios textuales de la obra y de los resultados de su colación; y, finalmente, se establece por vez primera una edición crítica de esta poco conocida obra del joven humanista romano. El lector podrá escuchar la voz poética de Nicolaus de Valle en una creación literaria que entreteje – por medio de una cuidada imitatio – el canto geórgico de Hesíodo con los versos de la más alta poesía latina: Horacio, Ovidio o Estacio, y, principalmente, Virgilio.
Hésiode fut l’un des poètes grecs classiques les plus renommés à la Renaissance, notamment en tant qu’auteur des Opera et dies (Les travaux et les jours), poème didactique et moralisateur dans lequel les idéaux de l’Humanisme ont trouvé leur reflet. Un jeune étudiant et poète romain, Nicolaus de Valle (1444-1473), traduisit en vers latins le poème de l’aède d’Ascra, alors qu’il était âgé d’à peine 18 ans. Les prototypographes allemands Conrad Sweynheym et Arnold Pannartz en publièrent l’editio princeps à Rome vers 1471 ; il s’agit de la première traduction des Opera et dies transmise par la toute récente imprimerie. Ce fut le début d’une riche tradition textuelle qui se prolongea sans interruption jusqu’aux dernières années du XVIe siècle.
Cet ouvrage examine les aspects philologiques contribuant à interpréter et à contextualiser la traduction de Nicolaus de Valle. Suivant les principes de la critique textuelle classique, il offre une description minutieuse des témoins textuels de l’œuvre et des résultats de leur collation.
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Sommaire / Contents : P-É. pichot, « L’artillerie dans la poésie épique française au temps des guerres de Religion » ; B. MORGANT TOLAÏNI, « être un mémorialiste dans la seconde moitié du XVIe siècle » ; H. BAUDRY, « La microcensure des classiques au Portugal aux XVIe-XVIIe siècles : perspective diachronique et analyse d’efficacité » ; E. BUGINI, « La chapelle de la Bâtie d’Urfé : relecture de ses boiseries, cinquante ans après les études d’Olga Raggio », F. ROUGET, « Claude Chappuys et Le Grant Hercules Galliques qui combat contre deux (1544) » ; A. DEBROSSE, « Circé et la biche. Des femmes contre Ulysse dans le dialogue sério-comique de Giambattista Gelli (1549) » ; M. E. SEVERINI, « Jean Bodin et Loys Le Roy, de l’histoire à la politique » ; É. VIENNOT, « éditer les Dames galantes au temps du Code Napoléon (1829-1900) » ; J. MORALES, « Chronique musicale 2018-2019 ».
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Écrivain, voyageur et courtisan, familier de Louise de Savoie et de François Ier qui lui commandent ses ouvrages, le franciscain Jean Thenaud (c. 1480-1542) est une figure décisive par les innovations qu’il apporte à la culture de la Renaissance française. Connu par son seul livre imprimé, le Voyage d’Oultremer, qui relate son séjour en Égypte et en Terre sainte, il est aussi l’auteur d’une importante synthèse poético-mythographique inspirée de Boccace. On lui doit également les premi¨res adaptations françaises de Lucien et d’Érasme. Son chef d’œuvre, les quatre volumes des Triumphes des Vertuz, est le dernier grand songe allégorique qui prolonge la tradition médiévale et préfigure les Tiers et Quart Livres de Rabelais, aec lequel l’auteur est en relation. Enfin, son traité de « cabale chrétienne » inaugure le genre en français et ses motifs talismaniques nourrissent le programme iconographique de Chambord. Ce recueil d’études, rédigées par des spécialistes des littératures médiévales et renaissantes, est le premier à lui être entièrement consacré.
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Alain Dufour publie la Correspondance de Théodore de Bèze depuis 1962. Ce fidèle compagnonnage avec le successeur de Jean Calvin le désignait plus que quiconque pour signer une «Vie de Bèze» qui mène du Paris de François Ier où le jeune humaniste écrivit ses Juvenilia parfois religieux et souvent licencieux, à Lausanne et à Genève, où, à la suite d’une crise religieuse très intense (1548), le poète se fit réformateur. On le voit combattre les papistes, mais aussi les luthériens, rompre des lances en faveur de la prédestination, inspirer l’organisation et la vie des églises réformées de France et d’ailleurs, en écrire l’histoire aussi, sans cesser de faire des vers dès qu’il en a le loisir. Un chapitre est consacré à la poésie et à l’image (autour des Icones et des Emblemata), pour rappeler que Bèze n’a cessé d’être un poète, jusqu’à la fin de ses jours, avec le sens très vif de l’image, de même qu’il a été historien et théologien, n’ayant de cesse de comprendre le monde et sa propre existence comme le théâtre de la Providence.
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TABLE DES MATIÈRES
AVANT-PROPOS
PREMIÈRE PARTIE
LES MÈTRES DACTYLIQUES
Chapitre premier. L’HEXAMÈTRE
Définition
Origines
Schémas métriques : dactyles et spondées
L’élision
Les césures
Structure verbale des clausules
Disjonctions
Lhexamètre satirique
L’hexamètre bucolique
L’hexamètre élégiaque
Esquisse d’une évolution
Appendice. Un hexamètre amérindien : Nahuatl
Chapitre II. LE DISTIQUE ÉLÉGIAQUE ET AUTRES MÈTRES DACTYLIQUES
Le distique élégiaque
Autres mèes dactyliques
DEUXIÈME PARTIE
LES MÈTRES LYRIQUES
Métrique éolo-choriambique
Chapitre III. LES MÈTRES SAPPHIQUES ET ALCAÏQUES
La strophe sapphique
La strophe alcaïque
Le distique formé d’un aristophanien suivi d’un sapphique majeur
Combinaisons originales de vers alcaïques
Chapitre IV. LES MÈTRES ÉOLO-CHORIAMBIQUES
Appendice. Glyconiques et dochmiaques : Politien, Od. 11
Chapitre V. LES MÈTRES DES ÉPODES D’HORACE
Le mètre épodique
Le mètre alcmanien
Le second mètre archiloquien
Le troisième mètre archiloquien
Le premier mètre pythiambique
Le second mètre pythiambique
Chapitre VI. L’HENDÉCASYLLABE PHALÉCIEN
Ethos de ce mètre
Rapide survol du Moyen Âge
Chapitre VII. LE GALLIAMBE
Chapitre VIII. AUTRES MÈTRES LYRIQUES
Le trimètre iambique
Le dimètre iambique acatalectique
Le dimètre iambique catalectique
Le tétramètre iambique catalectique
Le choliambe ou scazon
Le mètre hipponactéen
Le quatrième mètre archiloquien
Le trimètre iambique catalectique
Ioniques mineurs
Anapestes
Mètres trochaïques
Poèmes figurés (Carmina figurata)
TROISIÈME PARTIE
LA MÉTRIQUE DRAMATIQUE
Chapitre IX. LES MÈTRES DE LA TRAGÉDIE
Chapitre X. LES MÈTRES DE LA COMÉDIE
CONCLUSION
ANNEXE 1 : HEXAMÈTRE DACTYLIQUE
1. Schémas métriques, dactyles et spondées
2. Élisions, synalèphes, aphérèses
3. Césures
4. Clausules
ANNEXE 2 : LE PENTAMÈTRE DACTYLIQUE
1. Élisions, synalèphes, aphérèses
2. Schémas métriques du premier hémistiche
3. Structure verbale du second hémistiche
ANNEXE 3 : MÉTRIQUE ÉOLO-CHORIAMBIQUE
1. Antonio Geraldini
2. Politien, Odae 2, 3, 6 + 7 ( 110 v.)
3. Marulle
4. Marcantonio Flaminio
5. Jean Second
6. Nicolas Bourbon, Nugae 1533
7. Jean Salmon Macrin, Hymnes 1537
8. tienne Dolet, Carmina 1538
ANNEXE 4 : LES DISTIQUES ÉPODIQUES ET DIMÈTRES IAMBIQUES
1. Marulle
2. Crinito, Poemata, mètre épodique (270 v.) et Faërno, Fabulae (42 v.)
3. Flaminio, Carmina
ANNEXE 5 : L’HENDÉCASYLLABE PHALÉCIEN
1. Philelphe Callimaco, Pontano, Marulle
2. Campano, Politien, Faërno
3. Jean Second
4. Jean Salmon Macrin
5. Étienne Dolet
ANNEXE 6 : LE TRIMÈTRE IAMBIQUE ET LE DIMÈTRE CATALECTIQUE
1. Politien
2. Marulle (voir distique épodique) - Pontano, Iambi
3. Crinito
4. Flaminio
5. Étienne Dolet : trimètres
6. Mussato, Ecerinis
7. Loschi, Achilles
8. Correr, Progne
9. Dati, Hiensal
10. Muret, Iulius Caesar
11. Buchanan, Iephthes
12. Vladeraccus, Tobias
13. Étienne Dolet : dimètre iambique catalectique
ANNEXE 7 : LE VERS GALLIAMBIQUE
1. Catulle, Marulle, Flaminio
2. Anselmi, Muret, Scaliger
3. Pigna, Valeriano
ANNEXE 8 : LE CHOLIAMBE OU TRIMÈTRE SCAZON
1. Crinito, Poemata I
2. Flaminio, Carmina
3. Étienne Dolet, Carmina
4. Faërno, Fabulae centum
BIBLIOGRAPHIE
GLOSSAIRE DU VOCABULAIRE MÉTRIQUE
INDEX DES AUTEURS CITÉS ET DES TEXTES COMMENTÉS
Depuis un demi-siècle, les études néo-latines se sont développées. Il a donc paru opportun de fournir à la Res Publica Litterarum un manuel de métrique adapté aux spécificités d’une poésie toujours vivante. Mais, comme il est impossible de lembrasser dans sa totalité, l’ouvrage a été circonscrit à la poésie humaniste, dans un choix de poètes des pré-humanistes padouans et de Pétrarque jusqu’au XVIe siècle, avec quelques excursus au-delà. Dans la triple perspective de l’ets, de la métrique et de la stylistique liée au mètre, il s’appuie sur les indications techniques données par les auteurs et confronte leurs déclarations théoriques à leur pratique et aux théories des manuels de métrique humanistes en privilégiant les deux premiers (Perotti, 1471). La première partie étudie les mètres dactyliques, hexamètre, distique élégiaque et autres ; la deuxième aborde les mètres lyriques, sapphiques, alcaïques, éolo-choriambiques, distiques des Épodes, phaléciens, galliambes, iambes, ioniques, anapestes, trochées et poèmes figurés ; la troisième concerne la métrique dramatique, tragédie et comédie.