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Sommaire : In memoriam Jean-Claude Drouin (1937-2019) - I. Études E. Chayes, « La nouvelle dialectique à Bordeaux. La réception de Rodolphe Agricola dans l’entourage de Michel de Montaigne » ; F. Henryot, « Le livre italien dans l’édition lorraine du premier XVIIe siècle » ; A.-C. Volongo, « Bibliothèques port-royalistes : la retraite et le combat » ; D. Adams et D. Droixhe, « Un carré de best-sellers érotiques. L’enseignement des archives liégeoises du XVIIIe siècle » ; K. Seroka, « Witold Kazimierz Czartoryski et sa bibliothèque à Honfleur » ; P. Quer, « La Librairie Champion, correspondante de l’Institut d’Estudis Catalans pour la France (1909-1936) » ; O. Bessard-Banquy, « Claude Aveline éditeur (1922-1930) » ; C. Aveline, « Bonheurs et périls de la bibliophilie » - II. Variétés - A. Gallet, « Une édition peu connue de la Théologie de Montaigne (1603)» ; G. Flamerie de Lachapelle, « La collection de livres de Tacite réunie par C-L.-F. Panckoucke de ses débuts à sa dispersion (1826-1926) » - III. Comptes rendus - IV. Actes de la Société des bibliophiles de Guyenne.
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Sommaire : Contrefaçons dans le livre et l’estampe, XVe-XXIe siècle – Y. SORDET, « La contrefaçon éditoriale : qualification juridique et raison économique » ; R. ADAM, « La contrefaçon dans les anciens Pays-Bas (XVe-XVIIe siècle) » ; A. DURU, « Un geste éditorial : la publication de contrefaçons. L’exemple des recueils du poète Claude de Trellon sous la Ligue et sous Henri IV » ; A. RIFFAUD, « La contrefaçon du théâtre français au XVIIe siècle » ; V. MEYER ave/ la participation d’A. NADEAU, « Le graveur Louis Simonneau et ses plagiaires : Gantrel, Cars, Malbouré, et Limousin » ; « I. TURCAN, « Les contrefaçons du Dictionnaire de l’Académie française au XVIIIe siècle : Nîmes et Avignon » ; D. VARRY, « Un Lyonnais pris en flagrant délit d’impression du Contrat social (1762) » ; D. DROIXHE, « L’origine lyonnaise de la fausse édition Bassompierre du Bélisaire de Marmontel (1777) » ; S. EVRARD, « L’estampillage des contrefaçons en 1777 et l’édition juridique, d’après les archives des chambres syndicales d’Orléans, de Dijon et de Nancy » ; M. COLLART, « Des beaux ornements aux belles bibliothèques. A propos de l’édition clandestine des Œuvres de Brantôme par Jean-Edme Dufour (Maastricht, 1779) » ; H. POMMIER, « Une réponse aux contrefaçons. Le privilège partagé : Le cas d’Antoine Dezallier à Paris et Thomas Amaulry à Lyon » ; G. KAUCHER, « Charles-Antoine Jombert (1712-1784) ou la parade à la contefaçon » ; A. PAGE, « La contrefaçon “légale” dans le livre et l’estampe aux Etats-Unis (1831-1891) » ; H. SEILER-JUILLERET, « Quand les Digital Rights Managment sèment la discorde » – Etudes d’histoire du livre – F. ROUGET, « Michel d’Amboise et l’illustration des Epistres veneriennes » ; M.-C. BOSCQ, « Dans la tourmente révolutionnaire : Les bibliothèques de Strasbourg et leurs catalogues » ; Y. BRAULT, « Devenir illustrateur ornemaniste à âge romantique : l’exemple d’Hercule Catenacci (1814-1884) » ; M.-H. GRIVEL, « La Bibliothèque enfantine francophone d’Hochelaga (1925-1945) » ; C. MAURER, « Les risques du métier : être conservateur de bibliothèque dans une vil annexée par l’Allemagne national-socialiste » – Livres, travaux et rencontres.
Sommaire : Contrefaçons dans le livre et l’estampe, XVe-XXIe siècle – Y. SORDET, « La contrefaçon éditoriale : qualification juridique et raison économique » ; R. ADAM, « La contrefaçon dans les anciens Pays-Bas (XVe-XVIIe siècle) » ; A. DURU, « Un geste éditorial : la publication de contrefaçons. L’exemple des recueils du poète Claude de Trellon sous la Ligue et sous Henri IV » ; A. RIFFAUD, « La contrefaçon du théâtre français au XVIIe siècle » ; V. MEYER ave la participation d’A. NADEAU, « Le graveur Louis Simonneau et ses plagiaires : Gantrel, Cars, Malbouré, et Limousin » ; « I. TURCAN, « Les contrefaçons du Dictionnaire de l’Académie française au XVIIIe siècle : Nîmes et Avignon » ; D. VARRY, « Un Lyonnais pris en flagrant délit d’impression du Contrat social (1762) » ; D. DROIXHE, « L’origine lyonnaise de la fausse édition Bassompierre du Bélisaire de Marmontel (1777) » ; S. EVRARD, « L’estampillage des contrefaçons en 1777 et l’édition juridique, d’après les archives des chambres syndicales d’Orléans, de Dijon et de Nancy » ; M. COLLART, « Des beaux ornements aux belles bibliothèques. A propos de l’édition clandestine des Œuvres de Brantôme par Jean-Edme Dufour (Maastricht, 1779) » ; H. POMMIER, « Une réponse aux contrefaçons. Le privilège partagé : Le cas d’Antoine Dezallier à Paris et Thomas Amaulry à Lyon » ; G. KAUCHER, « Charles-Antoine Jombert (1712-1784) ou la parade à la contefaçon » ; A. PAGE, « La contrefaçon “légale” dans le livre et l’estampe aux Etats-Unis (1831-1891) » ; H. SEILER-JUILLERET, « Quand les Digital Rights Managment sèment la discorde » – Etudes d’histoire du livre – F. ROUGET, « Michel d’Amboise et l’illustration des Epistres veneriennes » ; M.-C. BOSCQ, « Dans la tourmente révolutionnaire : Les bibliothèques de Strasbourg et leurs catalogues » ; Y. BRAULT, « Devenir illustrateur ornemaniste à âge romantique : l’exemple d’Hercule Catenacci (1814-1884) » ; M.-H. GRIVEL, « La Bibliothèque enfantine francophone d’Hochelaga (1925-1945) » ; C. MAURER, « Les risques du métier : être conservateur de bibliothèque dans une vilna annexée par l’Allemagne national-socialiste » – Livres, travaux et rencontres.
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En 1548, des voyageurs flamands visitant à Venise le Musée Grimani relèvent le nom du dieu Belenus. Cet " Apollon gaulois " ne tarde pas à éprouver la sagacité de quelques-uns des meilleurs spécialistes en matière de langues et d’antiquités : Joseph Scaliger, Camden, Saumaise, Vossius, Spon, comme Reinesius. Le 5 janvier 1647, la violente tempête qui fait refluer les eaux du rivage de Domburg, en Zélande, dégage plusieurs autels dédiés à Nehalennia, une divinité celtique inconnue. Celle-ci excite aussitôt les spéculations étymologiques et l’enquête fournit l’occasion de formuler, pour la première fois avec l’acuité méthodologique qui la caractérisera au XIXe siècle, la théorie de l’origine commune des langues européennes, de l’Atlantique à la mer Noire. Une troisième découverte archéologique, l’exhumation, le 16 mars 1711, du pilier des nautes parisiens consacre le panthéon gaulois en faisant surgir les figures de Cernunnos, de Hesus ainsi que du taureau à trois grues.
Aux origines de la linguistique moderne se dégagent ainsi une restitution de l’archive, un affranchissement de l’oralité par rapport à l’inscription, une prise de conscience de la force créatrice et sociale du langage qui anticipe les conceptions de Vico ou Herder. Simultanément, le travail archéologique évolue de la collection et de la citation littéraire à " l’invention de la préhistoire " et, partant, à la description d’une matière émancipée du texte. Aussi Daniel Droixhe s’emploie-t-il à saisir la mutation de deux disciplines, l’archéologie et la linguistique, confrontées à des écoles ou à des épisodes majeurs de l’historiographie européenne : la quête de l’origine grecque, l’exaltation des antiquités germaniques, la crise des amusements d’antiquaire, le recyclage – déiste ou chrétien – du druidisme et le triomphe " éclairé " de la celtomanie, entre primitivisme et genèse de l’anthropologie.
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P. BEC,
S. BRANCA-ROSOFF,
M. CORTELAZZO,
G. DARMS,
Daniel DROIXHE,
Rudolf ENGLER,
J. GERMAIN,
W. HAAS,
G. HILTY,
G. KREMNITZ,
Zygmund MARZYS,
A. NÄF,
Manfred PFISTER,
Pauline M. SMITH,
T. TELMON,
A.-M. VURPAS
Articles de G. Hilty, M. Pfister, P.M. Smith, Z. Marzys, S. Branca-Rosoff, P. Bec, G. Kremnitz, D. Droixhe, J. Germain, A.-M. Vurpas, T. Telmon, R. Engler, M. Cortelazzo, G. Darms, W. Haas et A. Näf.
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Les progrès considérables réalisés en linguistique dès les années 1815-1820 ont rejeté dans l'ombre les recherches antérieures. Y a-t-il eu, cependant, une vraie solution de continuité? Pourquoi faire si peu de cas de ce qui, historiquement, précède la linguistique moderne? A l'heure où, impérativement, on cherche à réconcilier synchronie et diachronie, il est urgent de réexaminer le courant historiste et comparatiste, pragmatique si l'on veut, de la linguistique, et pour ce, d'en reconna®tre les sources, issues de la Renaissance.