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TABLE DES MATIÈRES
Avant-propos
Abréviations et conventions
Abréviations
Conventions terminologiques et typographiques
I. Introduction
I.1. Qu’est-ce que le ˹théâtre˺ (antique, romain) ?
I.1.1. Où le ˹théâtre antique˺ se joue-t-il ?
I.2. Le théâtre du Moyen Âge en France et en Italie
I.3. Le ˹théâtre antique˺ et le Moyen Âge : une « mémoire
faite de mots »
I.3.1. La transmission des comédies (Térence, Plaute)
et des tragédies (Sénèque)
I.3.2. Les références au théâtre dans l’oeuvre des auctores
païens
I.3.3. Les références au théâtre dans la tradition chrétienne
I.3.4. Gloses, commentaires et tradition latine savante
I.3.5. La tradition iconographique
I.4. Le ˹théâtre antique˺ et le Moyen Âge vernaculaire en France
et en Italie .
I.4.1. Chercher le ˹théâtre antique˺ dans la culture, les mots
et les textes du Moyen Âge .
I.4.2. Le théâtre antique dans les traditions discursives et
les textes vernaculaires français du Moyen Âge .
I.4.3. Le théâtre antique dans les traditions discursives et les
textes vernaculaires italiens du Moyen Âge .
I.5. Retour(s) au ˹théâtre antique˺ : les affleurements médiévaux,
l’Umanesimo et la Renaissance .
I.6. Une étude lexicologique comparatiste : précis
méthodologique.
I.6.1. Application de la notion de « transferts culturels »
I.6.2. Recours à une onomasiologie « souple »
I.6.3. Attention aux processus de lexicalisation
I.6.4. Aperçu de la méthode : les coordonnées de l’analyse
I.7. Agencement des données et structure de ce livre
II. Le ˹théâtre-genre textuel˺
II.1. Introduction
II.1.1. ˹Fabula˺
II.1.2. La (fabula) Atellana
II.1.3. ˹Drama˺
II.2. Analyse formelle : unités lexicales issues des familles de
comoedia et tragoedia
II.2.1. Les mots issus de comoedia et de sa famille
II.2.2. Les mots issus de tragoedia et de sa famille
II.3. Analyse des concepts de ˹comédie˺ et ˹tragédie˺
II.3.1. Étymologies médiévales
II.3.2. ˹Comédie˺ et ˹tragédie˺ en tant que ˹théâtre-genre
textuel˺ et/ou en tant que ˹style˺
II.3.3. Le rapport à l’Antiquité
II.3.4. Les caractéristiques de la ˹comédie˺ et de la ˹tragédie˺
II.4. Retour sur la lexicalisation
III. Le ˹théâtre-lieu˺
III.1. Introduction
III.2. Analyse formelle : unités lexicales issues des familles et
de theatrum et scaena
III.2.1. Les mots issus de theatrum et de sa famille
III.2.2. Les mots issus de scaena et de sa famille
III.2.3. Autres emprunts verbalisant le ˹théâtre-édifice˺
III.3. Analyse du concept de ˹théâtre-lieu˺
III.3.1. Étymologies médiévales
III.3.2. Le rapport à l’Antiquité : la dimension diatopique
III.3.3. Le rapport à l’Antiquité : la dimension diachronique
III.3.4. Le ˹théâtre-lieu˺ comme ‘lieu public’
III.3.5. Les caractéristiques et les éléments du ˹théâtre-lieu˺
III.3.6. La ˹scène˺
III.4. Retour sur la lexicalisation
IV. Le ˹théâtre-spectacle˺
IV.1. Introduction
IV.2. Le ˹jeu˺, les ˹ludi˺ et le ˹théâtre-spectacle˺ 354
IV.2.1. Le type jeu
IV.2.2. Le type fête
IV.2.3. Le type soulas
IV.2.4. Autres types lexicaux
IV.3. le ˹jeu d’acteur˺ au sein du ˹théâtre-spectacle˺ .
IV.3.1. Mots relevant du pôle conceptuel de la ˹voix˺
IV.3.2. Mots relevant du pôle conceptuel du ˹mouvement
corporel˺ .
IV.3.3. Mots référant aux pôles conceptuels du ˹donner à
voir˺ et de l’˹imitation˺
IV.3.4. Comment dire le ˹jeu d’acteur˺ ?
IV.4. L’˹acteur˺ au sein du ˹théâtre-spectacle˺
IV.4.1. Lexèmes issus de la terminologie latine
IV.4.2. Solutions lexicales vernaculaires .
IV.4.2.1. Dénominations de l’˹acteur˺ contemporain
IV.4.2.2. L’˹acteur˺ et la ˹marionnette˺ .
IV.4.3. Les accessoires des acteurs
IV.4.4. Qui joue ? L’˹auteur˺ et l’˹acteur˺
IV.5. La musique et le ˹théâtre-spectacle˺
IV.5.1 Instruments et instrumentistes
IV.5.2. Le ˹choeur˺
IV.6. Questions transverses
IV.6.1. Un aspect formel : l’accumulation
IV.6.2. Le ˹théâtre-spectacle˺ et le rapport à l’Antiquité
IV.6.3. Les fonctions du ˹théâtre-spectacle˺ antique et le
point de vue moral
V. Conclusions
V.1. La connaissance du théâtre antique au Moyen Âge
V.2. Construire ou démonter le ˹théâtre˺
VI. Annexes
VI.1. Petite anthologie de sources latines
VI.1.1. Tite-Live
VI.1.2. Ovide
VI.1.3. Valère Maxime
VI.1.4. Evanthius et Donat
VI.1.5. Servius
VI.1.6. Saint Augustin
VI.1.7. Orose
VI.1.8. Boèce
VI.1.9. Isidore de Séville, Étymologies
VI.1.10. Papias, Vocabulista (Elementarium doctrinae
rudimentum)
VI.1.11. Guillaume de Conches, Glosae super Boetium
VI.1.12. Hugues de Saint-Victor
VI.1.13. Uguccione da Pisa, Derivationes
VI.1.14. Vincent de Beauvais
VI.1.15. Giovanni Balbi, Catholicon
VI.1.16. Laurent de Premierfait, Commentum Laurentii
VI.1.17. Firmin Le Ver, Dictionnaire
VI.2. Petite anthologie vernaculaire
VI.2.1. Gloses à la trad. de Valère Maxime (réd. V2, 1-5)
[ca 1346 (tosc.)]
VI.2.2. Gloses à la trad. de l’Ars amandi (réd. B) [xiv1/2 s.
(fior.)]
VI.2.3. Nicole Oresme [ca 1370-1374]
VI.2.4. Giovanni Boccaccio, Esposizioni sopra
la Comedia di Dante [1373-1374]
VI.2.5. Raoul de Presles, trad. de la Cité de Dieu
[1371-1375]
VI.2.6. Simon de Hesdin, trad. de Valère Maxime
[1375-1383]
VI.2.7. Comm. à la trad. de l’Ars amandi (réd. D) [ante 1388
(ven.)]
VI.2.8. Laurent de Premierfait, trad. du Decameron [1414]
VI.2.9. Jean de Rouvroy, Stratagemes [1422-1425]
VI.2.10. Histoire de la seconde destruction de Troie [xv4/4 s.]
VI.2.11. Gilles Sibille ?, trad. de Térence en vers [ex. xve s.]
VI.3. Iconographie du théâtre antique
VII. Bibliographie
VII.1. Lexicographie et bases de données
VII.2. Sources antiques et médiévales
VII.3. Études
VIII. Index
VIII.1. Index des concepts
VIII.2. Index des mots latins
VIII.3. Index des mots grecs
VIII.4. Index des mots français
VIII.5. Index des mots italiens
VIII.6. Index nominum
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Le rapport dialectique entre proximité et éloignement de l’histoire romaine s’est révélé primordial pour l’anthropologie historique occidentale. L'approche lexicologique, jusqu'à présent négligée, permet de suivre la réception de l’Antiquité romaine au Moyen Age. La représentation de la Rome antique a certes été largement étudiée à partir de témoignages artistiques, qu’ils soient littéraires ou picturaux, mais leur soubassement linguistique est trop souvent resté ignoré, alors qu’il constitue une source essentielle d'informations.
Reposant sur le dépouillement de nombreux textes inédits et adoptant une démarche onomasiologique, le présent dictionnaire, destiné aux lexicologues comme aux historiens ou aux chercheurs en littérature, livre un trésor de gloses et de commentaires français, suit pas à pas la constitution d'un lexique de spécialité et tente plus largement de cerner les représentations mouvantes des institutions romaines, qui ont tant fasciné et intrigué le Moyen Age.
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Après avoir été largement diffusé en Italie, le Liber facetiarum de Poggio Bracciolini ne tarda pas à connaître en France un vif succès, notamment grâce à la traduction que Guillaume Tardif, lecteur de Charles VIII, en donna en 1492 et qui fut r©imprimée abondamment au XVIe siècle. Dès 1878, Anatole de Montaiglon en proposait une édition d’après l’impression sortie des presses d’Olivier Arnouillet à Lyon. A la fin de sa préface cependant, il reconnaissait lui-même qu’il existaitun meilleur imprimé offrant une version globalement plus satisfaisante et comportant un prologue ainsi que trois facéties supplémentaires. Ce sont donc les cent quinze facéties conservées dans cet imprimé, publié par la veuve Trepperel, que nous avons choisi à notre tour d’éditer selon les critères scientifiques contemporains, avec l’espoir que leur lecture contribuera à mieux faire comprendre le rôle de ce texte, savoureux et plein de verve, dans l’avènement du genre de la nouvelle en France.France.
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Le séjour d’Honneur (1489-1494), opus magnum d’Octovien de Saint-Gelais, conte les errances de l’auteur sous l’emprise de personnages allégoriques tels Sensualité, Fol Abus et Vaine Espérance, puis son repentir avec le concours de Raison. Ce " traictié de la vie humaine ", qui adopte la structure du songe allégorique, relève de la tradition des pèlerinages initiatiques. Remarquable par l’aisance de son style et l’élégance de son traitement, il procure une critique acerbe des mœurs curiales, tout en prétendant fournir un modèle à la contemplation en affection.
Précédée d’une introduction littéraire et linguistique, l’édition, fondée sur le manuscrit Paris, BnF, fr. 12783, prend en considération l’ensemble des témoins connus. Elle est complétée par des notes critiques, un index commenté et un glossaire abondant.
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Cette étude retrace la destinée du Romuleon, une compilation d’histoire antique dont l’original latin, rédigé entre 1361 et 1364 par Benvenuto da Imola, remporta un succès tel qu’il fut traduit à deux reprises en italien avant de l’être derechef en français, par Jean Miélot en 1460 et par Sébastien Mamerot à peine six ans plus tard. Chacune de ces versions fait l’objet d’un commentaire illustrant les modalités de diffusion et d’adaptation de l’historiographie romaine au terme du Moyen Age, mais c’est la traduction de Mamerot, récemment publiée chez Droz, qui est au cœur de l’ouvrage. Alors que les éléments de biographie de Louis de Laval, le destinataire, ainsi que de Sébastien Mamerot, son chapelain et le traducteur de l’œuvre, délimitent le cadre de production du Romuleon, l’étude de la tradition manuscrite et celle du programme iconographique exécuté par l’atelier des Colombe retracent les voies de sa réception. L’analyse des procédés et des stratégies de traduction complète une réflexion centrée sur le statut de la culture antique dans l’aristocratie française de la seconde moitié du XVe siècle.
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