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Sophie ARNAUD-SEIGLE,
B.C. BOWEN,
Michel CASSAN,
Jean CÉARD,
Richard COOPER,
Marie-Luce DEMONET,
C. ESCARMANT,
Stéphan GEONGET,
J. HIERNARD,
Mireille HUCHON,
L. JAGUENEAU,
Jelle KOOPMANS,
Claude LA CHARITÉ,
J.-L. LE QUELLEC,
Myriam MARRACHE-GOURAUD,
Trevor PEACH,
Gaspare POLIZZI,
M. RENAUD,
François RIGOLOT,
Titia J. SCHUURS-JANSSEN,
Paul J. SMITH,
D. VEILLON,
Véronique ZAERCHER
Sommaire / Table of contents: Avant-propos: M.-L. DEMONET, "L'effet de terroir"; R. COOPER, "L'Histoire en fête"; G. POLIZZI, "Rabelais, Thenaud, l'île de la Dive et le Quint Livre"; M. MARRACHE-GOURAUD, "Lanternes poitevines;" C. ESCARMANT et J.-L. LE QUELLEC, "La chasse au Bitard des étudiants poitevins"; M. HUCHON, "Rabelais, Bouchet et la Nef des Folz"; S. GEONGET, "Panurge et Xenomanes, Rabelais et Bouchet"; F. RIGOLOT, "Le Labyrinthe du songe-mensonge"; C. LA CHARITE, "De Architectura Orbis et De l'excellence et immortalité de l'ame d'Amaury Bouchard"; R. GORRIS CAMOS "Va, lettre, va (...) droict à Clément"; B. C. BOWEN, "Rabelais, Claude Cotereau et la tranquillité de l'esprit"; P. J. SMITH et T. J. SCHUURS-JANSSEN, "Plus feal que ne fut Damis a Appoloneus"; D. VEILLON, "Le De legibus connubialibus d'André Tiraqueau"; J. CEARD, Rabelais, "Tiraqueau et Manardo"; J. HIERNARD, "Les Germani à l'Université de Poitiers au temps de Rabelais"; M. CASSAN, "Le panthéon des plumes illustres du Poitou"; L. JAGUENEAU, "Polymorphisme et variation lexicale chez Rabelais"; J. KOOPMANS, "Rabelais et l'esprit de la farce"; T. PEACH, T"rois lustres d'édition poitevine"; V. ZAERCHER, "L'écriture à "diverses mains"; S. ARNAUD, "Peut-on attribuer à Jacques Peletier du Mans la paternité des Discours non plus mélancoliques que divers?"; M.-L. Demonet, "Rabelaiseries"; M. RENAUD, "En Poitou, c'est-à-dire nulle part...".
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La Condamnation de Banquet est citée dans toutes les grandes histoires du théâtre médiéval français comme le chef-d'oeuvre du genre dramatique de la moralité. Mais les éditions de Fournier, 1872, et de Jacob, 1859, ne sont guère accessibles de nos jours, et nécessiteraient bien des corrections. MM. Koopmans et Verhuyck basent leur texte sur l'édition de Vérard, 1507 (reproduite en facsimilé par Helmich en 1980), en tenant compte des variantes des autres imprimés anciens, et d'un nouveau témoin textuel, le manuscrit de Wolfenbüttel, non utilisé jusqu'ici. Vocabulaire et allusions sont expliqués avec maestria.
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La fin du Moyen Age est l'âge d'or des sermons. On prêche lors des marchés, des foires, des réunions de confréries, des repas de noces, et non seulement à l'église. Un genre parodique est aussitôt apparu: le sermon joyeux. M. Koopmans s'est fait le spécialiste de ces petits textes, qui se rapprochent du théâtre ou du monologue dramatique, font la satire du clergé, des dévotions populaires, et donnent volontiers dans le grivois. On a choisi ici quatre textes remarquables pour illustrer ce genre: le sermon joyeux de Saint Jambon et Sainte Andouille, celui des Frappe-culs, celui du cardier de mouton, et celui de Saint Velu. Textes pas tout à fait inconnus, mais depuis longtemps introuvables, que M. Koopmans publie avec un excellent glossaire et des commentaires, qui expliquent les allusions aux confréries de métiers et aux fêtes de noces, milieux où ces textes sont nés.