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Bernardo Tasso (Bergamo, 11 novembre 1493 - Ostiglia, 5 settembre 1569) fu autore di libri di lettere, di poemi cavallereschi, di una vasta produzione lirica in stile ‘antico’ e ‘moderno’; ma fu anche segretario e ambasciatore d’orizzonti europei: dalla Francia a Venezia, da Napoli alle Fiandre.
Di quest’opera multiforme e della molteplicità di ruoli che Tasso rivestì – di servitore e consigliere, di padre e sposo, di amante letterario, di uomo di fede – danno conto i diciotto contributi riuniti in questo volume. Si precisa così una biografia contraddistinta da molte zone d’ombra, si analizzano testi, dibattiti e generi letterari, indagando la cultura di questo gentiluomo ed intellettuale laico, formatosi alla scuola dell’estremo umanesimo quattrocentesco e vissuto fra le guerre d’Italia e il concilio di Trento.
Lungamente trascurata dalla critica, la figura di Bernardo Tasso, emblematica della crisi del Rinascimento, viene per la prima volta rimessa al centro del suo mondo e del suo tempo.
Bernardo Tasso (Bergame, 11 novembre 1493 - Ostiglia, 5 septembre 1569) fut l’auteur de livres de lettres, de poèmes chevaleresques, d’une vaste production lyrique de style « ancien » et « moderne » ; mais il fut également un secrétaire et un ambassadeur d’envergure européenne, en France, à Venise, à Naples et dans les Flandres.
Les dix-huit contributions réunies dans ce volume rendent compte de cette œuvre aux multiples facettes et de la variété de rôles que Bernardo Tasso recouvrit, à la fois de serviteur et de conseiller, de père et d’époux, d’amant littéraire, d’homme de foi. Une biographie caractérisée par des nombreuses zones d’ombre est ainsi éclaircie : nous retrouvons dans ce recueil l'analyse de textes, de débats et de genres littéraires, ainsi qu'un approfondissement sur la culture de ce gentilhomme et intellectuel laïc, qui a vécu entre les guerres d’Italie et le Concile de Trente et a été formé à l’école du dernier Humanisme.
Longtemps délaissée par la critique, la figure de Bernardo Tasso, emblématique de la crise de la Renaissance, est pour la première fois placée au centre de son univers et de son temps.
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I Cento sonetti del senese Alessandro Piccolomini (Roma, 1549) sono una raccolta poetica di sicuro interesse nel panorama della lirica rinascimentale, tanto per il lucido progetto teorico, ben delineato nella lunga lettera prefatoria, quanto per la proposta di una poesia di forte impronta oraziana, alimentata dai principi dell’Etica di Aristotele. Nel libro infatti il pathos lirico viene infatti interpretato alla luce di un rigoroso ethos, in nome del quale Piccolomini intende rivendicare per la poesia un significativo valore sapienziale. I Cento sonetti diventano così una consapevole reazione alle forme del petrarchismo più banale ed esclusivamente amoroso e, insieme, un ambizioso tentativo di attribuire piena dignità al genere lirico all’interno del sistema dei saperi. L’edizione dell’opera, corredata da un puntuale commento e dalle schede biografiche dei destinatari dei sonetti, è arricchita da un’appendice di testi estravanganti.
Les Cento sonetti du Siennois Alessandro Piccolomini (Rome, 1549) sont un recueil poétique dont l'intérêt, dans le panorama de la poésie lyrique de la Renaissance, réside tant dans la lucidité du projet théorique, bien défini dans la longue lettre de préface, que dans la proposition d'une poésie fortement marquée par le modèle horacien et nourrie par les principes de l'Ethique à Nicomaque. Le pathos lyrique y est interprété à la lumière d'un ethos rigoureux, au nom duquel Piccolomini entend revendiquer pour la poésie une valeur morale. Réaction consciente aux formes du pétrarquisme plus banales et exclusivement amoureuses, les Cento sonetti deviennent ainsi une tentative ambitieuse de conférer, au sein du système des savoirs, toute sa dignité au genre lyrique. Accompagnée d'un commentaire détaillé et des fiches biographiques des destinataires des sonnets, l'édition de l'œuvre est enrichie d'un appendice de textes épars du poète.
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La Fondation Barbier-Mueller pour l’étude de la poésie italienne de la Renaissance, fondée en 1997 à l’Université de Genève, est riche d’une collection de livres anciens, principalement du XVIe siècle, qui compte de nombreux exemplaires remarquables et précieux ainsi qu’une belle série de recueils collectifs et d’anthologies. Le catalogue de cette bibliothèque recense et décrit avec précision 452 éditions rares de poètes italiens, de Dante à Chiabrera, des plus illustres aux plus confidentiels. Une attention toute particulière est réservée au contenu des volumes, au recensement des pièces liminaires, à l’identification des dédicataires et des auteurs secondaires comme aux particularités des exemplaires. Plus qu’un simple catalogue toutefois, par l’importante documentation qu’il offre, à travers des notices prosopographiques et bibliographiques détaillées, cet ouvrage a aussi l’ambition de tracer un panorama original de la poésie, de l’édition et des milieux littéraires italiens au moment de leur âge d’or. Des tables et des index détaillés en font un outil de travail de première importance.