Renaissance
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De la fin du Moyen Âge jusqu’à l’aube de l’Âge classique, la musique ne cesse d’exercer une influence profonde sur les diverses formes de la poésie lyrique française – tantôt de manière positive, en imposant certaines contraintes formelles au texte, tantôt de manière plus négative, en présupposant des structures musicales que les poètes s’évertuent à « dé-lyriser ». En examinant dans le détail les concordances et les discordances entre forme poétique et forme musicale dans l’œuvre des poètes les plus importants depuis Guillaume de Machaut jusqu’à Tristan L’Hermite en passant par Clément Marot, Maurice Scève et la Pléiade, cette étude offre une nouvelle perspective sur l’essence même des genres dits « lyriques » – ballade, rondeau, virelai, sonnet, ode, stances. Elle découvre dans l’évolution de ces genres des moments de rupture et de continuité tout autres que ceux que l’histoire littéraire nous a habitués à y voir.
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L'étendue du savoir linguistique et littéraire de Rabelais a toujours marqué les esprits, de ses amateurs lecteurs comme de ses exégètes subtils des Cinq Livres. À côté de l'admiration pour son génie créateur, ont coexisté des zones d'ombre, des énigmes irrésolues, des doutes concernant la publication de ses œuvres.
L’analyse rabelaisienne est sans fin et toujours renouvelée, propre à cet auteur majeur de la langue et de la littérature françaises. Ce nouveau volume des Études rabelaisiennes est le résultat d'un travail d'équipe mené lors d’un colloque qui s’est tenu à Turin, puis à Torre Pellice, en 2015. Les différents intervenants ont fait dialoguer différents savoirs allant de la philologie à l'histoire, de la critique littéraire à la philosophie, mais encore des francisants et des italianisants, des érudits des langues classiques et des langues orientales, des historiens de l'art et de la culture. Le résultat est concluant, alors qu’un index permet de se repérer et de travailler avec ce nouveau volume.
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Forty years after the publication of Bibliography of French Bibles. Fifteenth- and Sixteenth-Century French-Language Editions of the Scriptures, the present supplement serves as an update of the original work. The Supplement maintains the format of the Bibliography – transcription of the title page (sometimes illustrated), bibliographical description, references, locations of copies, brief commentary on the edition, especially on the version of the text it represents – but with almost double the number of copies and locations found in the original work, more than 50 newly discovered editions or issues, more than 20 ghosts, and three new appendices.
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Quarante ans ont passé depuis la publication de Bibliography of French Bibles. Fifteenth- and Sixteenth-Century French-Language Editions of the Scriptures. Ce Supplement conserve le format du premier ouvrage – transcription de la page de titre (parfois illustrée), description bibliographique, références, localisations et commentaire bref à propos de l’édition, surtout de la version du texte qu’elle représente. Ce Supplement augmente du double le nombre d’exemplaires et de localisations, révèle plus de cinquante nouvelles éditions ou émissions, identifie plus de vingt fantômes et ajoute trois nouveaux index.
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TABLE DES MATIÈRES
NOTE ÉDITORIALE
INTRODUCTION
Enjeu national : essai de définition
PREMIÈRE PARTIE
Fleurs de poesie françoyse. De l’ailleurs à la France, de la cour à la ville
Introduction de la première partie
Chapitre premier. UN RECUEIL DOUBLE ET BINATIONAL
Des fleurs italo-françaises
La terza rima : de Lemaire de Belges aux Fleurs de Poesie Françoyse
« Débander l’arc ne guérit point la plaie » : odyssée d’un vers
Le patrimoine français sur l’étal de Galliot Du Pré
« Bons maistres modernes » ou « anciens bons autheurs » ?
Un Prologue « archaïque »
« Archipoëte françoys » : la piste impériale
Fleurs fraîches ou fleurs fanées ?
Chapitre II. RECUEIL AULIQUE ET ROYAL
Sodalitium métis, naturalisé et théâtralisé
Disciple de l’archipoète, coryphée du recueil
Marot, « archipoète » et « prince des poètes françoys »
François Ier, « le plus noble et plus perfaict des vrays amans »
Une écriture royale
Un parfait amant, pas si parfait
Marguerite de Navarre, Minerve et « pedisseque de Pallas »
Causes et effets d’une mascarade hiérarchisée
Mellin de Saint-Gelais et Claude Chappuys en retrait
Les périphrases et leur public
Chapitre III. DE LA COUR VERS LA VILLE
Les « fleurs de poesie françoyse », une vitrine royale
Familiarité et cohésion sociale
« Par vertu donc la noblesse est acquise » : noblesse, vertu, amour, socles de la nation
Réception multiple : un travail d’équilibriste
La querelle des dames des villes dans les Fleurs
Antécédents
Réactivations
Conclusion de la première partie. Un recueil entre deux mondes
DEUXIÈME PARTIE
Blasons anatomiques. Corps social, régional et national
Introduction de la deuxième partie
Chapitre IV. JOUTE INTER ET INTRA-NATIONALE
Un concours ?
L’Italie francisée
Des blasons anatomiques et français
Survivances féodales et héraldique française
Portrait du blasonneur en héraut d’armes
La féodalité dans tous ses états
Chapitre V. GÉOGRAPHIE DES SOCIABILITÉS, DE MAROT AUX JEUX FLORAUX
Impulsion marotique
Cartographie problématique
Configurations in absentia autour de 1536
Les interventions postérieures
Infléchissement méridional du blason : Jean Rus et les Jeux floraux
Chapitre VI. BLASONNEURS, (PSEUDO)QUERELLEURS ?
La Hueterie et Sagon, alliés de fortune
Jean de Vauzelles : badinages d’un homme d’église
Gilles Corrozet et ses Blasons domestiques
Corrozet, bourgeois de Paris
Les « Blasons domestiques » et la hiérarchie sociale
Ambiguïtés face aux blasons anatomiques
Jean Visagier et Jean Le Blond : escarmouches discrètes
Eustorg de Beaulieu, détracteur converti
Beaulieu, martyr ou faussaire ?
Blasonner par monts et par vaux
Blasonner en roi : François Ier et le « blason du corps »
Conclusion de la deuxième partie
TROISIÈME PARTIE
La querelle Marot-Sagon. À chacun sa nation
Introduction de la troisième partie
Chapitre VII. UNE FRANCE POLYSÉMIQUE ET POLÉMIQUE
La France des sagontins
Religion et hérésie : « Fiae catholicae parricida »
Les institutions royales, piliers du pouvoir national ?
Avilissements de Marot : hiérarchie sociale et langage
Le « valet du valet des valetz »
Jargon de cagnard marotique
Une langue babélienne
Sagon, secrétaire et vrai « François »
La France des marotins
Retournement des accusations sagontines : trahisons nationales
Contre-avilissements des sagontins
Sagon et La Hueterie, secrétaires-protonotaires bouffons
Jeux de mains, jeux de vilains
s« Sur le throne d’eloquence françoyse »
Nouveauté : de l’avorton au glouton
Figure de l’inventeur : rhétoriqueur, rhétoricien, rimeur, orateur ou poète ?
Le français, fer de lance marotique
Le roi embrigadé
Vernacule contre vernaculaire
Chapitre VIII. TOPOGRAPHIES DE LA FRANCE : POÈTES « AOC »
Sagon de Rouen
Sagon, cousin germain du valet gascon
Défense et illustration de « la foy de la gent sagontine »
Marot de Cahors
Jean Marot, chassé de Caen
Généalogie de Frippelippes : viles origines marotiques
Cahors, version sagontine
Cahors, version marotine
Clément Marot, fils de plusieurs pères et père de plusieurs fils
La Neustrie sagontine : le Nord-Ouest de la France
Le nombre avant tout ?
Géographie et historiographie : les Rhétoriqueurs, morts ou vifs, au service de la ligue
Sociabilité mancelle
Ambivalence d’Angers : cas Germain Colin-Bucher
Rouen et les puys : porte-drapeaux des sagontins
La Normandie maculée : latin écorché, français huilé
Dissension normande : la « trahison » des Conards de Rouen
De Paris à l’Italie
« Paris sans per »
Deux soeurs « savoysiennes » ou parisiennes ?
Italie fragmentée : Marot, « bon Lombard mauvais Français »
Conclusion de la troisième partie
QUATRIÈME PARTIE
Querelle des amies. La nation en creux ?
Introduction de la quatrième partie
Chapitre IX. MISE AU POINT ET COUP D’ENVOI
« Querelle des femmes » : la querelle-mère
Bertrand de La Borderie, bailleur de l’échange
Turbulences dans la hiérarchie sociale : luxe, liberté et volupté
Liberté, libéralité et « franc vouloir »
« Énigme » : l’esteuf et la joute
Chapitre X. RECHAS ET REBONDS
La contr’amye : réponse de Fontaine
« Fille de marchand » : pour une éthique de la pauvreté
Le coup d’essai de Paul Angier
Avocat de l’Amie et ma®tre d’éloquence
Hiérarchie sociale
Angier dans les traces de Sagon: France et Normandie
À la recherche des soutiens (bientôt perdus)
Du Coup d’essay à L’experience, résonance normande
Angier, disciple du « Poëtastre et zoïle Sagon »
Désertion et « avilissement taisible »
Almanque Papillon « rouennisé »
Prérogative royale et société pyramidale
Conclusion de la quatrième partie
CONCLUSION. Finir, non finir
BIBLIOGRAPHIE
Littérature primaire
Éditions anciennes
Éditions modernes
Littérature secondaire
INDEX NOMINUM
Le règne de François Ier, poète et musagète, marque une étape cruciale dans la constitution de la nation française. Autour de lui, se déploie une vive sociabilité qui agit comme véritable moteur de la création, dont témoigne une prolifération de concours et de querelles poétiques. L’hypothèse qui fonde le centre de cette enquête est que ces joutes, tantôt ludiques, tantôt virulentes, s’inscrivent au cœur de la définition de la nation et qu’elles contribuent à en dessiner les contours. L’enjeu national permet d’explorer la façon dont les acteurs du livre, de l’auteur au libraire, négocient les différentes composantes de cette France inchoative – roi, institutions, langues, religion, géographie, origines, hiérarchie sociale – pour en imposer leurs propres définitions. L’articulation des trajectoires individuelles et collectives révèle de complexes stratégies socio-poétiques qui font émerger des valeurs nationales (telles que la grâce, la fidélité, l’unité ou la liberté) dans cette France en pleine mutation.
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TABLE DES MATIÈRES
Présentation générale
Remarques éditoriales
Remerciements
Letres certaines
Introduction
Climat politique
Le prédicateur invité
Le procès
La Dispute
Une édition différée
Un stratagème inventé par Farel
L’auteur de « la préface de l’imprimeur »
Le rédacteur des Letres certaines
Un accusé de réception de Christophe Fabri
Un ouvrage pseudo-catholique
Une seconde édition des Letres certaines
Note éditoriale
Descriptions bibliographiques
Première édition, Pierre de Vingle, 1535
Seconde édition, Jean Michel, 1539-1540
Letres certaines, édition
L’imprimeur au lecteur
Accusé de réception
Récit des événements de décembre 1533 et de janvier 1534
La prédication de Guy Furbiti
Ambassade bernoise, enquête au sujet de Guy Furbiti
Interrogatoire de Guy Furbiti
Les articles proposez par Messieurs de Berne
Résultat de l’interrogatoire, 27 et 28 janvier 1534
Le procès de Guy Furbiti, jeudi 29 janvier
Premi¨re journée, jeudi 29 janvier
À propos de l’autorité des prêtres pour édicter des commandements d’Église
À propos de l’autorité du Pape et de son pouvoir de légiférer
À propos de l’autorité de l’apôtre Pierre et du pouvoir dee clés
À propos du jour du repos
Seconde journée, vendredi 30 janvier
À propos de l’obéissance due au Pape et à la hiérarchie ecclésiale
À propos de la différence entre les prêtres et les évêques
À propos de la manière de baptiser
Suspension de la Dispute samedi 31 janvier
Suite de la Dispute, mercredi 11 février
À propos de la question du baptême
À propos de la question des viandes
Jeudi 12 février
Vendredi 13 février
Dimanche 15 février
Le Recueil et conclusion de la Dispute de Rive 1535
Introduction
Conflits extérieurs et intérieurs
La Dispute de Rive
Les participants
Les thèses
Les actes de la Dispute
Une attente incertaine
Une synthèse imposée : le Recueil et conclusion
Vers une mise au pas des prêtres et des religieux
Et si la rédaction des actes de la Dispute n’avait jamais été terminée ?
Analyse du Recueil et conclusion
Premier article
Deuxième article
Troisième article
Quatrième article
Cinquième article
Conclusion
Le Recueil et conclusion de la Dispute de Rive 1535, édition
Premier article
« Qu’il ne faut chercher d’être justifié de ses péchez qu’en Jésus-Christ »
De la condition de l’homme
De notre salut en Jésus-Christ
Deuxième article
« Qu’il ne faut rendre qu’à Dieu l’adoration religieuse »
De la suprématie de l’Église ou de la Parole de Dieu
Du magistère de l’Église
Les cinq commandements de l’Église
Jeûner
Du jour du repos
De la messe
De l’eau bénite
De la procession
De la messe privée
Des habits
De l’Introït
Du Kyrie eleison et du Gloria in excelcis
De l’Épître et de l’Évangile
De l’homélie
Du Credo
De l’Offrande
Du Lavabo
De l’Oblation
De Orate pro me
Du Canon
Du Memento des vivants
Des Communicantes
De la Consécration
Consécration du pain
Consécration du calice
Du Memento des trépassés
Du Purgatoire
De la Commixtion
De la Confession des péchés
Troisième ar ccle
« Que le gouvernement de l’Église ne doit être réglé que par la Parole de Dieu »
De l’intercession des saints
Des images
Quatrième article
« Qu’il a été suffisamment satisfait pour nos péchés, par la seule oblation faite par Jésus-Christ »
Cinquième article
« Que Jésus-Christ est le seul médiateur entre Dieu et les homme »
Conclusion
Exhortation finale
Confession de la foy 1537
Introduction
Un projet ambitieux
La sortie de presse de la Confession de la foy
Statut de la Confession de la foy et son rédacteur
La Confession de la foy et l’Instruction et confession de foy
Un nouveau texte de Farel
Refus de signatures
La peur d’être parjure
Réactions de mauvaise humeur
Une impression de qualité
Un plan original
Analyse de la Confession de la foy
Description bibliographique
Confession de la foy 1537 édition
1. La Parolle de Dieu
2. Ung seul Dieu
3. Loy de Dieu seulle pour toutes
4. L’homme en sa nature
5. L’homme en soy damné
6. Salut en Jesus
7. Justice en Jesus
8. Regeneration en Jesus
9. Remission des pechez tousjours necessaire aux fideles
10. Tout nostre bien en la grace de Dieu
11. Foy
12. Invocation de Dieu seul et intercession de Christ
13. Orayson intelligible
14. Sacremens
15. Baptesme
16. La saincte Cene
17. Traditions humaines
18. Église
19. Excommunication
20. Ministres de la parolle
21. Magistratz
Annexes
1. Résumé de la dispute par Claude Roset, secrétaire du Conseil
2. Défense par le Vicaire général de prêcher, instruire et lire la Sainte Écriture en français et allemand
3. Guy Furbiti à Jean Portier, secrétaire épiscopal
4. Guy Furbiti à l’official de Genève
5. Traduction de la préface de l’édition latine de la Confessio fidei
Tables
Abréviations et sigles
Bibliographie
Manuscrits
Œuvres de Guillaume Farel
Autres sources
Études et instruments de travail
Index
Sous ce titre révélateur, Olivier Labarthe édite trois textes qui traduisent la détermination de Guillaume Farel à introduire la Réforme à Genève.
Les Letres certaines mettent en évidence la manière dont la puissance bernoise en 1534 a voulu tirer profit de la prédication, jugée scandaleuse, du dominicain Guy Furbiti. Leurs excellences bernoises demandèrent justice à Messieurs de Genève. Au cours du procès, une dispute théologique opposa Furbiti à Farel et Viret, soutenus par les Bernois qui espéraient gagner Genève à la Réforme. La rétractation de Furbiti et les réticences du Conseil mirent un terme provisoire à l’adhésion de Genève à la Réforme.
Le Recueil et conclusion manifeste la manière dont Farel, en août 1535, a su sauver la cause réformée en proposant au Conseil son propre résumé de la Dispute de Rive. Il s’en suivit la décision de suspendre la messe le 10 août 1535.
La Confession de la foy donne le texte du serment que tous les habitants durent jurer en 1537, soit une année après l’adoption de la Réforme. Par cette démarche très particulière, le Conseil, à l’instigation de Farel, espérait façonner une communauté disposée à vivre selon l’Évangile à Genève.
Chacun de ces textes fait l’objet d’une introduction spécifique. Quelques annexes enrichissent cette recherche.
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Sommaire : ARTICLES – J. BALSAMO, « Les premières éditions de la Satyre Ménippée (1593 [sic]-1604) » ; D. GURASHI, « L’epistolario come enigma. Studio sulle lettere di Agrippa » ; T. GOEBEL, « Considérations sur la peinture du Jugement dernier de la cathédrale Sainte-Cécile d’Albi » – NOTES ET DOCUMENTS – N. ISTASSE, « La poétesse Camilla Scarampi (c. 1475-1540 ?) à la lumière d’un volgarizzamento inédit de l’Hercules furens de Sénèque. Le manuscrit IV 1197 de la Bibliothèque royale de Belgique (1524) » ; N. SOUHAIT, « Dorat et Œdipe roi : des notes de cours de Jacques Bongars » ; S. LAIGNEAU-FONTAINE, « L’œuvre latine d’un humaniste bourguignon : la Gigantomachie de Jacques Guijon », P. NEVEJANS, « Des nouvelles d’Emilio Ferretti, juriste, humaniste courtisan et… agent diplomatique florentin » – CHRONIQUE. LA RENAISSANCE D’ÂGE EN ÂGE – I. SCHLICHTING, « "Ce retour d'attention accordée au vieux poète". Éléments pour une histoire de la canonisation de Du Bellay au XIXe siècle » – COMPTES RENDUS.
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Restée inachevée, au terme d’une longue gestation, après la publication de ses quatre premiers livres et longtemps mal-aimée des ronsardisants, La Franciade est aujourd’hui perçue plus positivement, réévaluée sinon réhabilitée, comme l’atteste depuis une quarantaine d’années le nombre croissant d’études dont elle fait l’objet. On est loin de Sainte-Beuve qui n’en cita pas un seul vers. Non seulement elle recèle des richesses poétiques qui ne se rencontrent pas ailleurs, mais elle apparaît encore comme l’indispensable caisse de résonance des fragments épiques disséminés dans toute l’œuvre.
Notre édition, établie à partir de l’originale de 1572, en donne les nombreuses variantes, manuscrites (y compris celles du livre IV qu’on crut longtemps détruit dans l’incendie de la bibliothèque de Turin) et imprimées (des deux rééditions de l’année suivante aux Œuvres posthumes de 1587), et reproduit en annexe, entre autres textes, l’importante dernière préface « touchant le Poëme Heroïque ». Une invitation à redécouvrir La Franciade d’un œil nouveau.