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TABLE DES MATIÈRES
V. FERRER et J.-L. FOURNEL, Avant-propos
V. FERRER et J.-L. FOURNEL, "Penser et inventer la nouveauté, une vieille histoire"
PREMIÈRE PARTIE. CONSTRUCTIONS D'UNE CATÉGORIE
D. MAIRA. "Pourquoi Michelet n'a pas inventé la Renaissance"
P. PETITIER, "De l'effet d'un vitrail sur un historien"
J. VERGER, "Le XIIe siècle de Michelet"
M. A. RUEHL, "L'invention de la modernité: la Renaissance de Burckhardt reconsidérée"
J. VON MÜLLER, " 'Age of Sail': Renaissance and Modernity in the Work of Aby Warburg"
Ch. LUCKEN, "De la Renaissance au Moyen-Âge: appropriations médiévales d'une catégorie historiographique"
DEUXIÈME PARTIE. ITALIANITÉS DE LA RENAISSANCE ?
R. RUBINI, "Sacrifier Pétrarque et Croce: l'Homme de la Renaissance entre De Sanctis et Gramsci"
A. SALVO ROSSI, "Une Renaissance néo-gibeline ? Décadence et renouveau de la République dans les écrits d'Atto Vannucci"
L. FERRARO, "Cosa resta dell'Europa dopo la trincea ? Umanesimo e Rinascimento nel pensiero di Gisueppe Toffanin"
L. BAGGIONI, "Renaissance et politique: la 'redécouverte' de Leonardo Bruni (1910-1928)"
A. COTUGNO, "Rinascimento in traduzione della fortuna linguistica di un'idea"
TROISIÈME PARTIE. RENAISSANCES, UNE QUESTION EUROPÉENNE
E. REFINI, " 'Not a period, but a condition': The 'impressionist' Renaissance of Walter Pater and Vernon Lee"
B. ROECK, "Jacob Burckhardt and His Heirs: The Construction of the Renaissance in the German-speaking World"
G. PEDULLÀ, "La Renaissance de Johan Huizinga: relire Burckhardt soixante ans après"
E. DOUDET, "Traduire la Renaissance: le 'problème' de Johan Huizinga"
G. LECUPPRE, "L'idée d'une Renaissance du Nord dans l'historiographie belge au XXe siècle"
S. GAMBINO LONGO, "La Renaissance du Nord et l'historiographie scandinave à l'épreuve de l'idéal burckhardtien"
Ch. MARGUET et Ph. RABATÉ. "Les métamorphoses de la Renaissance en Espagne ou brève histoire d'une catégorie instable"
F. ALAZARD, "La Renaissance à l'épreuve de la 'World History'
Ch. LUCKEN, "Intermezzo"
Index
Table des auteurs
Table des résumés
Relative et mobile, polysémique et malléable, variant selon les siècles, les disciplines et les pays, la catégorie de renaissance n’a cessé de faire débat depuis son invention au XIXe siècle. Sans chercher à ressusciter des querelles dépassées, ni à défendre ou déconstruire la notion, les études pluridisciplinaires ici réunies se proposent de reprendre à neuf le discours de la renaissance, de reconsidérer sa généalogie en insistant sur sa pluralité, en somme de repenser la catégorie à partir d’une approche transnationale et comparatiste qui l’aborde comme un phénomène polycentré, pluriséculaire et plurilingue. Elles forment le premier volume d’une série de quatre consacrés successivement à la construction et à la circulation de la catégorie aux XIXe-XXIe siècles (I), à la préhistoire de la catégorie du XIIe au XVIIIe siècle (II), à ses usages didactiques et ses enjeux disciplinaires depuis le XIXe siècle (III) et à ses réactualisations dans les productions artistiques contemporaines (IV).
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Remerciements
Jean-Louis Fournel et Ivano Paccagnella,
Avant-propos. Traduire dans l’Europe de la Renaissance : bousculer
les mots et les textes pour l’amour des langues, de toutes les langues
Première partie
INSTRUMENTS ET CANONS
Instruments
Ivano Paccagnella,
« Profitable et nécessaire à ceux qui prennent plaisir en ces deux
langues » : strumenti per tradurre
Ronnie Ferguson,
Il nesso autore-lessicografo-traduttore nel Rinascimento britannico :
l’incontro tra Rabelais, Cotgrave e Urquhart
Isabella Lazzarini,
Lingua diplomatica, lingua politica, traduzione : il Vocabolario italianolatino
di Nicodemo Tranchedini da Pontremoli
Marie Madeleine Fontaine,
Le Printemps d’Yver et sa traduction anglaise dans le réseau des dictionnaires
: de Sainliens et Bynneman (1578-1580) à Cotgrave (1611)
Laetitia Sansonetti,
Le lexique de l’escrime en Angleterre à la fin du XVIe siècle : traduire ou
ne pas traduire les mots italiens
Pour un canon des auteurs traduits
Klaus Kipf,
From the Latin to the Italian Petrarch : translating Petrarch in
16th Century Germany
Sebastián García Barrera,
L’Amadis de Gaule en France au XVIe siècle : bien traduire, bien parler
Gilles Guilhem Couffignal et Michel Jourde,
Les Amours prodigieuses d’Auger Gaillard (1592) : du bilinguisme
occitan-français à l’auto-traduction (et retour)
Elisabeth Rothmund,
«Dieser deutsche Gottfried » : enjeux poétiques et politiques de la
première traduction allemande de la Jérusalem délivrée du Tasse (1626-
1651)
Jean Balsamo,
Traduction et création littéraire chez Montaigne
Véronique Duché,
Traduire les novelas sentimentales espagnoles sous l’Ancien Régime
Paola Cosentino,
Ancora sulla fortuna di Du Bartas in Italia : le Due prime giornate della
Seconda settimana di Defendo Amigoni
Deuxième partie
DOMAINES ET CHAMPS DE LA TRADUCTION
Langues et langages de la spiritualité
Manuela Bragagnolo,
Les voyages du droit, du Portugal à Rome : le Manual de confessores de
Martín de Azpilcueta et ses traductions
Annette Gerstenberg,
L’opera di Bernardino Ochino nelle sue traduzioni : percorsi europei e
rilievi linguistici
Claudia Rossignoli,
The Languages of Faith : Doctrine and Translation in Juan de Valdés
Elisa Gregori,
Gabriel Chappuys : « il più grande traduttore della spiritualità ». Tradurre
le prediche dall’italiano al francese nel XVI secolo
Françoise Crémoux,
Des traductions de livres de miracles entre espagnol, français et italien
(XVIe-XVIIe siècles)
Traductions scientifiques
Alessio Cotugno,
Dal «plagio orizzontale» alla «traduzione verticale»: traiettorie linguistiche
e intellettuali di Alessandro Piccolomini
Sophia Hendrikx and Paul J. Smith,
Ichthyology in Translation : Conrad Gessner’s Fish Books
Anna Laura Puliafito,
I segreti della Natura tra scienza e diletto: Alfonso de Ulloa traduttore
di Juan de Jarava
Susanna Gambino Longo,
La Sfera d’Alessandro Piccolomini relatinisée
Michel Jourde,
« Variété des pays » et agriculture européenne : la traduction des textes
agronomiques vernaculaires à la fin du XVIe siècle
Sara Miglietti,
Un caso di autotraduzione medico-scientifica nel Rinascimento: il
Pourtraict de la santé / Diaeteticon polyhistoricon di Joseph Duchesne (1606)
Juan Carlos D’Amico,
Le passage d’un langage républicain en France : la traduction française
d’un discours de Bartolomeo Cavalcanti
Laurent Baggioni,
La langue politique de la traduction : le cas de la Vie civile de Matteo
Palmieri
Elena Valeri,
Traduzioni, traduttori e stampatori di Paolo Giovio tra Italia, Francia e
Spagna nel Cinquecento
Alessandra Petrina,
Translations facing inwards: James VI/I’s Basilikon Doron
Elsa Kammerer,
Quelques hypothèses sur l’Anti-Machiavel de Gentillet dans la traduction
allemande de Georg Nigrinus supervisée par Johann Fischart
(Strasbourg/Francfort, 1580)
Jean-Louis Fournel,
L’auto-traduction chez Campanella : traductions et passages ou les langues
du philosophe-artisan
Traduire les voyages
Ivano Paccagnella,
Tradurre il Mondo Nuovo: la Carta di Cortés fra Savorgnan, Liburnio e
Ramusio
Fiona Lejosne,
Traduire les découvertes : les traductions depuis le portugais et l’espagnol
au sein des Navigationi e viaggi (1550-1559) de Ramusio
Romain Descendre,
Savoirs et conquêtes de l’Amérique entre Venise et Rome : les traductions
italiennes des Crónicas de Indias au XVIe siècle
Alvise Andreose,
Le traduzioni cinquecentesche del libro di Marco Polo: dal textus
receptus alla traduzione critica
Elisa Gregori,
Dal Devotissimo viaggio di Gerusalemme al Très dévot voyage de Iérusalem: Jean
Zuallart e l’autotraduzione
Romain Descendre et Jean-Claude Zancarini,
Épilogue. Servitude refusée et servitude comme manière de traduire 629
Bibliographie
Auteurs / Autori / Authors
Résumés / Riassunti / Abstracts
Index nominum
Index operum
Ce volume étudie les expériences de traduction dans la première modernité, entre XVe et XVIIe siècles, en partant de la traduction dite « horizontale », celle qui concerne les langues vulgaires entre elles et le neo-latin. En effet, ce type de traduction engage des protocoles, des pratiques, des régulations et des effets pour partie différents de ceux qui prévalent dans les traductions « verticales », de type humaniste entre langues anciennes (du grec au latin notamment) ou entre langues anciennes et langues vulgaires. Il est dès lors possible de réfléchir sur ce que dit l’acte de traduire à l’histoire du système des langues vernaculaires, mais aussi de poser ce qui dans cet acte touche la figure des auteurs, le statut des livres concernés et les formes de transmission des savoirs. Au bout du compte, c’est bien la construction d’un canon continental qui se dessine. C’est l’une des raisons pour lesquelles la question s’avère radicalement « européenne » et transnationale, car elle dépasse le simple mouvement binaire d’une langue à une autre. À la fois linguistique, littéraire, philosophique et scientifique, religieuse et laïque, cette contribution collective à l’histoire des pratiques de traduction propose de penser différemment par les mots l’histoire de l’Europe comme une histoire polyglotte en tant qu’elle est une histoire dont il est crucial de penser la polyglossie. L’histoire de la traduction se fait donc ici histoire de créations, d’équilibres toujours recherchés et de conflits potentiels, ouverts ou implicites, et non une simple histoire de transferts ou transmissions.
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TABLE DES MATIÈRES
Jean-Louis FOURNEL
Avant-propos. Entre la paix et la guerre, le travail de
l’ambassade
Remerciements
I
PRATIQUES ET USAGES
Stéphane PEQUIGNOT
Les « journaux d’ambassade » en Occident à la fin du Moyen Âge
Óscar VILLARROEL GONZÁLEZ
L’ambassadeur et sa charge en Castille au XVe siècle : renouvellement ou consolidation ?
Bruno FIGLIUOLO
La vita quotidiana dell’ambasciatore residente
Joël BLANCHARD
Héritages, glissements, créations : la diplomatie de Louis XI
Hélène SOLDINI
Les sous-ambassadeurs de la République florentine. Francesco Nasi au service de la délégation à Rome (automne 1529)
Fiona LEJOSNE
« Negotiare, servire, et tener secrete le cose negotiate, et scritte ». Le memoriale de Giovanni Carlo Scaramelli (1550-1608), secrétaire d’ambassade vénitien
Francesco SENATORE
Diplomazia dentro e fuori : le ambascerie della città di Capua (1504-1559)
Juan Carlos D’AMICO
« L’art de la diplomatie » : un métier à risque pendant les guerres d’Italie
Bertrand HAAN
Jeu diplomatique et lien amical au XVIe siècle
Jean-Luc NARDONE
L’étoffe des ambassadeurs : de l’art des présents diplomatiques à l’occasion du mariage (raté) entre le prince de
Galles et l’Infante d’Espagne (1623)
Fabrice MICALLEF
Quel conseiller est l’ambassadeur ? Théories et réalités d’une pratique politique à la fin du XVIe siècle (France, Italie)
Françoise JIMÉNEZ
La justice royale face au corps diplomatique à Madrid au milieu du XVIIe siècle
II
ÉCRITURES, LANGAGES ET PENSÉE POLITIQUE
Isabella LAZZARINI
Discours diplomatique, discours politique. La création d’un langage nouveau dans les correspondances diplomatiques italiennes au XVe siècle
Filippo DE VIVO
Discorsi, cerimoniali, esposizioni : oralità e registrazione delle udienze diplomatiche in Italia tra Quattro e Seicento
Elena BONORA
Lettres chiffrées, langages métaphoriques et information politique dans l’Italie de Charles Quint
Luca D’ONGHIA
Note linguistiche e testuali sulle relazioni degli ambasciatori veneti (sec. XVI)
Romain DESCENDRE
« Fra e’ signori la fanno solo observare l’armi ». Diplomazia e politica estera in Machiavelli
Raffaele RUGGIERO
Baldassarre Castiglione a Londra, Blois e Madrid
Dante FEDELE
La « reconnaissance » dans le processus de constitution de l’État. Pour une revue critique du rapport entre diplomatie et souveraineté à la fin du Moyen Âge et au début de l’époque moderne
Paolo CARTA et Dorota GREGOROWICZ
Nunziature e politica nel ’500. L’istituto e i suoi aspetti critici
INDEX DES NOMS CITÉS
La réflexion sur ce qui sépare l’état de paix et l’état de guerre conditionne l’histoire de la diplomatie dans la mesure même où, dans l’histoire politique de l’Ancien Régime, la gestion efficace et immédiate des conflits armés – ouverts, programmés ou potentiels – constitue une exigence majeure du bon gouvernement des communautés. À côté du fracas des armes, avant ou après lui mais aussi pendant, se développent continument des pratiques de communication et d’échange dont le but premier est de dessiner le cadre possible des relations correctes entre communautés, quels que soient les forces, les jeux d’échelle, les territoires de référence et les horizons en présence. Ces pratiques sont particulièrement polymorphes et flexibles et, avant même de faire l’objet de traités et de donner un contenu au nouveau métier d’ambassadeur – à compter du XVIIe siècle surtout –, elles se construisent à tâtons selon des tempos, des coutumes, des discours, des écritures et des hiérarchies évolutifs. Ainsi est posée une autre façon de faire de la politique. Ainsi émerge, au fil de l’histoire que l’on peut en faire, un pan crucial de la régulation du système des États.
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TABLE DES MATIÈRES
Elsa Kammerer et Jan-Dirk Müller, Avant-propos
Marie Madeleine Fontaine et Jean-Louis Fournel, Introduction
Jan-Dirk Müller, « Le jeune Maximilien et l’internationalisation de la guerre. A propos du Weiskunig de Maximilien Ier »
Emmanuel de Crouy-Chanel, « Précision, création et circulation du vocabulaire de l’artillerie à la Renaissance : qu’est-ce que le ‘basilic’ de Rabelais ? »
Marie Madeleine Fontaine, « Dénomination de quelques armes d’hast dans les Exercitiorum collectanea du condottiere Pietro Del Monte (1509) »
Pieter Martens, « Ingénieur (1540), citadelle (1543), bastion (1546) : Apparition et assimilation progressive de termes italiens dans le langage de l’architecture militaire aux Pays-Bas des Habsbourg »
Margarida Tavarés da Conceição, « Le langage militaire des ingénieurs et des fortificateurs portugais (ca 1480-1580) »
Ariane Boltanski, « Une langue religieuse de la guerre : de quelques manuels jésuites à l’intention des soldats dans la seconde moitié du xvie siècle »
Francesco Senatore, « ‘Parole/effecti’ : Le langage de la médiation politique dans les sources documentaires de la Renaissance italienne »
Giuliano Marchetto et Christian Zendri, « La langue de la guerre dans les textes juridiques : tradition du droit et expérience de la guerre »
Jean-Louis Fournel et Jean-Claude Zancarini, « La langue du conflit dans la Florence des guerres d’Italie »
Marie Madeleine Fontaine, Annexes
1. Lexique technique de la Sciomachie de Rabelais
2. Corrections d’A. Macault portées aux Apophtegmes d'Erasme
3. Commentaires (et erreurs) d’Henry Estienne
4. Quelques termes militaires relevés par Hélène Naïs
5. Vocabulaire militaire de l’Adolescence clémentine de Marot
Marie Madeleine Fontaine, Index des mots techniques cités dans les articles
Résumés et traductions
Index des Mots de la guerre
Les auteurs
Table des illustrations
Cet ouvrage s’intéresse à la terminologie des mots appartenant aux domaines militaires (armes, artillerie, fortifications, etc.), qu’ils concernent les professionnels de la guerre, les juristes du droit de la guerre ou les acteurs politiques, selon les langues et les conditions de chaque pays du monde européen et méditerranéen, entre les XVe et XVIIe siècles. L’analyse de l’invention, de l’usage et de l’usure des mots réserve quelques surprises dans les évolutions rapides et irréguli¨res qui marquent les relations entre des réalités éphémères et leurs désignations plus ou moins stables et pertinentes. Les auteurs de ces études se sont interrogés sur les causes diverses qui ont pu être à l'origine de tels décalages ou survvances.
Die Beiträge des Bandes widmen sich terminologischen Fragen des Militärwesens (Waffen, Artillerie, Festungsbau) im Kontext unterschiedlicher Berufsfelder – des Militärs, aber auch des Kriegsrechts und der Politik –, unterschiedlicher Sprachen und der unterschiedlichen Bedingungen, die in den Ländern Europas und des Mittelmeerraums im Zeitraum des 15. bis 17. Jahrhunderts herrschten. Die Analyse der Innovation, Usualisierung und Veränderung dieser Begriffe bringt überraschende Entwicklungen im Spannungsfeld ebenso unruhiger wie unvorhersehbarer Zeitläufte einerseits und vergleichsweise stabiler und dauerhafter Benennungstraditionen andererseits zu Tage. Die hier versammelten Studien fragen nach den vielfältigen Gründen der daraus resultierenden Widersprüche und Residuen.
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A partir de 1494, l’Italie connaît une situation de guerre permanente qui, selon Francesco Guicciardini (1483-1540), « changea les Etats mais aussi les façons de les gouverner et les façons de faire la guerre ». Pendant plus de trois décennies, Français et Espagnols vont se disputer le contrôle de l’Italie. A Florence, la question de la forme à donner à la République et celle même de sa survie se posent avec acuité. Les grilles de lecture et les solutions de la tradition communale ne suffisent plus à rendre compte de cette nouvelle « condition des temps ». Il faut penser et écrire différemment, inventer une « grammaire de la République ». Guicciardini, à l’instar de son ami Machiavel, s’y employa, au risque de l’action et de l’échec. Ce livre entend rendre compte de la façon dont Francesco Guicciardini, acteur et auteur de ce moment historique, a forgé une langue inédite de la politique, de la guerre et des principes éthiques qui peuvent guider l’homme politique.
Jean-Louis Fournel (Paris 8, Triangle) et Jean-Claude Zancarini (ENS de Lyon, Triangle ) sont professeurs en études italiennes.