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Jasna ADLER,
Wagih AZZAM,
Jacques BERCHTOLD,
Marie BORNAND,
Anke BOSSE,
Marta CARAION,
Danielle CHAPERON,
Alain CORBELLARI,
Alexandre DAUGE-ROTH,
Jérôme DAVID,
Françoise DUBOR,
Yasmina FOEHR-JANSSENS,
Adrien GÜR,
Dominique KUNZ,
Brooks LA CHANCE,
Christopher LUCKEN,
Pierre MONNOYEUR,
Philippe MORET,
Loris PETRIS,
Michael RINN,
Patrick SUTER,
René WETZEL,
Dagmar WIESER
De quelle manière la référence historique, aussi bien l'histoire que l'historiographie, intervient-elle dans vos recherches et dans vos enseignements ? Telle était la question adressée aux jeunes chercheurs de la "relève" universitaire suisse dans le domaine des études littéraires réunis en colloque à Genève les 6 et 7 juin 1997. Témoignant de la fécondité de cette question dans leurs travaux actuels, leurs interventions présentent, malgré leur diversité, de nombreux points de convergence. Sur le plan théorique comme sur le plan critique, le "retour" de l'histoire dans la littérature s'accompagne cependant d'une réévaluation des relations entre les deux disciplines, de sorte que les travaux d'"histoire littéraire" et d'"histoire de la littérature", aujourd'hui, se démarquent des projets positivistes du siècle passé et intègrent, en particulier, les enseignements de l'analyse formelle des œuvres.
Articles de Alain Corbellari, Yasmina Foehr-Janssens, Wagih Azzam, Christopher Lucken, Alexandre Dauge-Roth, Michael Rinn, Marie Bornand, Dominique Kunz, Adrien Gür, René Wetzel, Jacques Berchtold, Pierre Monnoyeur, Loris Petris, Dagmar Wieser, Philippe Moret, Jérôme David, Brooks La Chance, Anke Bosse, Françoise Dubor, Jasna Adler, Patrick Suter, Danielle Chaperon et Marta Caraion.
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L’écriture aphoristique de ce siècle se situe dans le prolongement d’un ensemble de traditions gnomiques et sentencieuses que l’on peut faire remonter jusqu’à l’Antiquité la plus haute. La première partie est ainsi consacrée à l’histoire des genres sentencieux et de l’écriture discontinue, et en particulier à l’avènement de la maxime classique. C’est dans la descendance directe de la maxime, dans son infléchissement vers la contingence et la subjectivité, qu’il convient de cerner l’émergence d’un genre moderne de l’aphorisme, où la question de la vérité dans le discours discontinu, notamment au travers de la «révolution» surréaliste, prend un tour radicalement problématique. Dans la seconde partie du livre, l’hypothèse d’une spécificité relative de l’aphorisme moderne comme ressaisissement de la tradition est mise à l’épreuve dans des études monographiques consacrées à cinq auteurs de première importance pour le genre: Cioran, Reverdy, Scutenaire, Jourdan et Chazal.