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Sommaire/Contents – Éditorial – Y. SORDET, « Frédéric Barbier (27 août 1952-28 mai 2023), une vie pour l’histoire du livre » – Les livres ont-ils un genre ? – E. CHAPRON et S. JURATIC, « Introduction » – Lire au féminin – F. Lavie, « “Séparer le bon grain de l’ivraie” Le contrôle des lectures féminines en France et dans les Pays-Bas espagnols au temps de la Réforme catholique (XVIe-XVIIe siècles) ; E. GERVAIS-LEDOUX, « La charge de lectrice à la cour de France au XVIIIe siècle. Un exemple de structuration des réseaux féminins au sein de la commensalité » ; I. MATAMOROS, « Savantes ou dilettantes ? Les lectrices de la Bibliothèque nationale dans la première moitié du XIXe siècle » – Entrer dans la chaîne du livre – M. G. DALAI, « Come valutare il ruolo delle donne nelle tipografie lionesi nel XVI secolo : l’esempio di Denise Barbou vedova di Balthazar Arnoullet » ; K. BÉNAZECH WENDLING, « Écrire dans les missions protestantes en Irlande, une histoire de genre(s) ? Les autrices de la Dingle and Ventry Mission, 1800-1855 » ; J. ESTRAN. « À la conquête de leur indépendance : éditrices de revues en Chine, de Chen Xiefen 陳擷芬 (1883-1923) et Qiu Jin 秋瑾 (1875-1907) à Shi Pingmei 石評梅 (1902-1928) » ; E. COCAIGN, « Trajectoire et représentations de Christina Foyle, femme et libraire britannique du XXe siècle » – Le genre des genres éditoriaux – A. Guillot, « Un devenir féminin de la poésie ? Économie du livre, renouveau lyrique et crise de l’ordre genré de la production poétique (France, v. 1800 – v. 1840) » ; L. ROUX, « Des livres jaunes aux livres en rose et bleu ? Éditions imprimées de contes populaires et distinction de genre dans le Proche-Orient arabophone (milieu du XIXe siècle – années 1980) » ; C. BARJOU et J.-M. GALLAND, « La féminisation de l’édition littéraire illustrée pendant l’entre-deux-guerres : une approche socio-esthétique » ; F. MAZZONE, « Une édition féministe transnationale ? Éléments pour l’analyse de la circulation internationale du livre féministe. Le cas des échanges franco-italiens » – Études d’histoire du livre – A. RIFFAUD, « Topographie éditoriale du Cid, Paris, 1637 » ; S. SCHMITT, « Les éditions françaises de l’Histoire naturelle de Buffon au dix-huitième siècle » ; N. B. MARTÍ, « The circulation of books and ideas between Spain and England at the end of the 18th century: the correspondence of Cavanilles with Joseph Banks and James Edward Smith » ; O. KRAKOVITCH, « Les éditeurs parisiens de chansons à la fin du Second Empire, censurés mais tolérés ». – Livres, travaux et rencontres – Livres reçus 2022-2023. – Thèses intéressant l’histoire du livre (soutenues en France, 2021-2022).
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Sommaire / Contents : Où va l’histoire du livre ? Bilans et chantiers dans le sillage d’Henri-Jean Martin (1924-2007) – J.-D. MELLOT, « Introduction » – Défrichements et découvertes – C. RIDEAU-KIKUCHI, « Henri-Jean Martin, l’histoire du livre et les archives » ; P. SAENGER, « Henri-Jean Martin and the Birth of the History of Reading: A Memoir » ; O. DESGRANGES, « Histoire du livre et philosophie : quelques remarques sur l’épistémologie et sur les références aux philosophes dans l’œuvre d’Henri-Jean Martin » – Réceptions européennes d’H.-J. Martin – L. BRAIDA, « La réception d’Henri-Jean Martin en Italie. La médiation d’Armando Petrucci » ; R. MOUREN, « De la bibliographie à l’histoire du livre, la réception des travaux d’Henri-Jean Martin en Grande-Bretagne » ; C. KEMPF, « Différences partagées. Buchwissenschaft et histoire du livre en Allemagne et en France » – Mise en page, mise en livre – I. PANTIN, « L’espace visuel du livre : bilan et perspectives » ; S. KUSUKAWA, « Images in Early Modern Scientific Books » ; M. ENGAMMARE, « L’histoire de la Bible comme livre : la question de la livraison » – Chantiers – A. LEVY, « Une production hors normes à Paris au début du XVIe siècle : les livres mathématiques (1480-1550) » ; Virginie CERDEIRA, « Le Mercure françois au miroir de l’histoire du livre » ; O. GRELLETY BOSVIEL, « Henri-Jean Martin et l’histoire du livre de musique » ; E. CHAPRON, « Une enquête appuyée sur les travaux d’Henri-Jean Martin : le livre d’éducation au XVIIIe siècle » ; N. SCHAPIRA, « Histoire de la censure et histoire du livre. Les usages de la censure dans la France d’Ancien Régime » ; R.CHARTIER, « Paradoxes d’un historien : Henri-Jean Martin » – Études d’histoire du livre – L. GUILLO, « L’importation des livres de musique en Espagne (1530-1604) » ; G. HOLTZ, « “Puisque c’est son art” : Melchior Tavernier graveur de tailles douces contre la corporation des marchands libraires (Paris, 1620) » ; A. RIFFAUD, « Quelle confiance accorder aux privilèges imprimés dans les livres parisiens du XVIIe siècle ? » ; A. BOYER et F. FREUNDLICH, « Colporteurs “sous le manteau”, compagnons imprimeurs et interm©diaires du livre clandestin dans les papiers du commissaire Philippe-Aignan Miché de Rochebrune (1701-1774) » ; C. VOLPILHAC-AUGER, « “La critique idiote de M Dupin” : Réflexions et Observations sur l’esprit des lois de Claude Dupin » ; D. COPER-RICHET, « The House of Galignani : une institution parisienne du XIXe siècle, au cœur de la sphère médiatique transnationale et de la République mondiale des lettres » – Livres, travaux et rencontres.
Sommaire / Contents : Où va l’histoire du livre ? Bilans et chantiers dans le sillage d’Henri-Jean Martin (1924-2007) – J.-D. MELLOT, « Introduction » – Défrichements et découvertes – C. RIDEAU-KIKUCHI, « Henri-Jean Martin, l’histoire du livre et les archives » ; P. SAENGER, « Henri-Jean Martin and the Birth of the History of Reading: A Memoir » ; O. DESGRANGES, « Histoire du livre et philosophie : quelques remarques sur l’épistémologie et sur les références aux philosophes dans l’œuvre d’Henri-Jean Martin » – Réceptions européennes d’H.-J. Martin – L. BRAIDA, « La réception d’Henri-Jean Martin en Italie. La médiation d’Armando Petrucci » ; R. MOUREN, « De la bibliographie à l’histoire du livre, la réception des travaux d’Henri-Jean Martin en Grande-Bretagne » ; C. KEMPF, « Différences partagées. Buchwissenschaft et histoire du livre en Allemagne et en France » – Mise en page, mise en livre – I. PANTIN, « L’espace visuel du livre : bilan et perspectives » ; S. KUSUKAWA, « Images in Early Modern Scientific Books » ; M. ENGAMMARE, « L’histoire de la Bible comme livre : la question de la livraison » – Chantiers – A. LEVY, « Une production hors normes à Paris au début du XVIe siècle : les livres mathématiques (1480-1550) » ; Virginie CERDEIRA, « Le Mercure françois au miroir de l’histoire du livre » ; O. GRELLETY BOSVIEL, « Henri-Jean Martin et l’histoire du livre de musique » ; E. CHAPRON, « Une enquête appuyée sur les travaux d’Henri-Jean Martin : le livre d’éducation au XVIIIe siècle » ; N. SCHAPIRA, « Histoire de la censure et histoire du livre. Les usages de la censure dans la France d’Ancien Régime » ; R.CHARTIER, « Paradoxes d’un historien : Henri-Jean Martin » – Études d’histoire du livre – L. GUILLO, « L’importation des livres de musique en Espagne (1530-1604) » ; G. HOLTZ, « “Puisque c’est son art” : Melchior Tavernier graveur de tailles douces contre la corporation des marchands libraires (Paris, 1620) » ; A. RIFFAUD, « Quelle confiance accorder aux privilèges imprimés dans les livres parisiens du XVIIe siècle ? » ; A. BOYER et F. FREUNDLICH, « Colporteurs “sous le manteau”, compagnons imprimeurs et interm©diaires du livre clandestin dans les papiers du commissaire Philippe-Aignan Miché de Rochebrune (1701-1774) » ; C. VOLPILHAC-AUGER, « “La critique idiote de M Dupin” : Réflexions et Observations sur l’esprit des lois de Claude Dupin » ; D. COPER-RICHET, « The House of Galignani : une institution parisienne du XIXe siècle, au cœur de la sphère médiatique transnationale et de la République mondiale des lettres » – Livres, travaux et rencontres.
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Sommaire : Contrefaçons dans le livre et l’estampe, XVe-XXIe siècle – Y. SORDET, « La contrefaçon éditoriale : qualification juridique et raison économique » ; R. ADAM, « La contrefaçon dans les anciens Pays-Bas (XVe-XVIIe siècle) » ; A. DURU, « Un geste éditorial : la publication de contrefaçons. L’exemple des recueils du poète Claude de Trellon sous la Ligue et sous Henri IV » ; A. RIFFAUD, « La contrefaçon du théâtre français au XVIIe siècle » ; V. MEYER ave/ la participation d’A. NADEAU, « Le graveur Louis Simonneau et ses plagiaires : Gantrel, Cars, Malbouré, et Limousin » ; « I. TURCAN, « Les contrefaçons du Dictionnaire de l’Académie française au XVIIIe siècle : Nîmes et Avignon » ; D. VARRY, « Un Lyonnais pris en flagrant délit d’impression du Contrat social (1762) » ; D. DROIXHE, « L’origine lyonnaise de la fausse édition Bassompierre du Bélisaire de Marmontel (1777) » ; S. EVRARD, « L’estampillage des contrefaçons en 1777 et l’édition juridique, d’après les archives des chambres syndicales d’Orléans, de Dijon et de Nancy » ; M. COLLART, « Des beaux ornements aux belles bibliothèques. A propos de l’édition clandestine des Œuvres de Brantôme par Jean-Edme Dufour (Maastricht, 1779) » ; H. POMMIER, « Une réponse aux contrefaçons. Le privilège partagé : Le cas d’Antoine Dezallier à Paris et Thomas Amaulry à Lyon » ; G. KAUCHER, « Charles-Antoine Jombert (1712-1784) ou la parade à la contefaçon » ; A. PAGE, « La contrefaçon “légale” dans le livre et l’estampe aux Etats-Unis (1831-1891) » ; H. SEILER-JUILLERET, « Quand les Digital Rights Managment sèment la discorde » – Etudes d’histoire du livre – F. ROUGET, « Michel d’Amboise et l’illustration des Epistres veneriennes » ; M.-C. BOSCQ, « Dans la tourmente révolutionnaire : Les bibliothèques de Strasbourg et leurs catalogues » ; Y. BRAULT, « Devenir illustrateur ornemaniste à âge romantique : l’exemple d’Hercule Catenacci (1814-1884) » ; M.-H. GRIVEL, « La Bibliothèque enfantine francophone d’Hochelaga (1925-1945) » ; C. MAURER, « Les risques du métier : être conservateur de bibliothèque dans une vil annexée par l’Allemagne national-socialiste » – Livres, travaux et rencontres.
Sommaire : Contrefaçons dans le livre et l’estampe, XVe-XXIe siècle – Y. SORDET, « La contrefaçon éditoriale : qualification juridique et raison économique » ; R. ADAM, « La contrefaçon dans les anciens Pays-Bas (XVe-XVIIe siècle) » ; A. DURU, « Un geste éditorial : la publication de contrefaçons. L’exemple des recueils du poète Claude de Trellon sous la Ligue et sous Henri IV » ; A. RIFFAUD, « La contrefaçon du théâtre français au XVIIe siècle » ; V. MEYER ave la participation d’A. NADEAU, « Le graveur Louis Simonneau et ses plagiaires : Gantrel, Cars, Malbouré, et Limousin » ; « I. TURCAN, « Les contrefaçons du Dictionnaire de l’Académie française au XVIIIe siècle : Nîmes et Avignon » ; D. VARRY, « Un Lyonnais pris en flagrant délit d’impression du Contrat social (1762) » ; D. DROIXHE, « L’origine lyonnaise de la fausse édition Bassompierre du Bélisaire de Marmontel (1777) » ; S. EVRARD, « L’estampillage des contrefaçons en 1777 et l’édition juridique, d’après les archives des chambres syndicales d’Orléans, de Dijon et de Nancy » ; M. COLLART, « Des beaux ornements aux belles bibliothèques. A propos de l’édition clandestine des Œuvres de Brantôme par Jean-Edme Dufour (Maastricht, 1779) » ; H. POMMIER, « Une réponse aux contrefaçons. Le privilège partagé : Le cas d’Antoine Dezallier à Paris et Thomas Amaulry à Lyon » ; G. KAUCHER, « Charles-Antoine Jombert (1712-1784) ou la parade à la contefaçon » ; A. PAGE, « La contrefaçon “légale” dans le livre et l’estampe aux Etats-Unis (1831-1891) » ; H. SEILER-JUILLERET, « Quand les Digital Rights Managment sèment la discorde » – Etudes d’histoire du livre – F. ROUGET, « Michel d’Amboise et l’illustration des Epistres veneriennes » ; M.-C. BOSCQ, « Dans la tourmente révolutionnaire : Les bibliothèques de Strasbourg et leurs catalogues » ; Y. BRAULT, « Devenir illustrateur ornemaniste à âge romantique : l’exemple d’Hercule Catenacci (1814-1884) » ; M.-H. GRIVEL, « La Bibliothèque enfantine francophone d’Hochelaga (1925-1945) » ; C. MAURER, « Les risques du métier : être conservateur de bibliothèque dans une vilna annexée par l’Allemagne national-socialiste » – Livres, travaux et rencontres.
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Un livre se définit d’abord comme un objet, que détermine sa matérialité et qui se trouve tributaire des conditions techniques de sa production. La diffusion des idées étant indissociable de leur support matériel, l’histoire du livre, qui engage de multiples savoirs, intègre les recherches sur l’objet manufacturé : ce domaine d’investigation suppose une méthode et des connaissances particulières. Ainsi l’étude du vêtement des textes relève-t-elle d’une véritable archéologie conçue comme une enquête méthodique requérant des instruments de travail spécifiques et visant à récolter les indices révélateurs d’une chronologie, d’un contexte, d’enjeux éditoriaux. C’est à cette archéologie du livre qu’Alain Riffaud initie ses lecteurs. Étudiant en particulier l’époque de la presse à bras, il concentre ses exemples sur le livre français moderne, déterminant un corpus cohérent qui se révèle adéquat pour éprouver la méthodologie, sans empêcher d’être étendu aux premiers siècles de l’imprimerie, du XVe au XVIIIe siècle.
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A partir de 1630, l’essor éditorial du théâtre français est manifeste. L’activité créatrice des auteurs est supportée par celle de libraires et d’imprimeurs qui la rendent possible. Invention, production, fabrication, commercialisation sont autant d’étapes qu’Alain Riffaud étudie pour saisir la réalité d’une œuvre publiée. Son Répertoire du théâtre français imprimé constitue un instrument de travail indispensable pour la connaissance de la production théâtrale entre 1630 et 1660. Il distingue les éditions des émissions, les éditions autorisées des contrefaçons, et signale toutes les rééditions. Il fournit les éléments nécessaires à l’examen bibliographique, et dévoile pour la première fois le nom des imprimeurs parisiens et provinciaux qui ont passé sous leurs presses les pièces de théâtre. A la recension de la production année par année, le Répertoire ajoute des tableaux par auteur, des index pour les titres des pièces, les libraires, les imprimeurs, les illustrateurs.
L’ouvrage est destiné aussi bien aux libraires qu’aux collectionneurs ou aux chercheurs. Le spécialiste reconnaîtra les conventions habituelles ; celui qui serait moins familier de ces codes bibliographiques trouvera le confort d’une présentation claire et le soutien de définitions sur le livre ou de développements sur la librairie et l’imprimerie au XVIIe siècle. Listes et dénombrements constituent une riche réserve d’informations qui comblent des attentes, réservent des surprises, et ouvrent des perspectives pour la recherche sur l’histoire du livre, du théâtre et de l’édition.
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V. ALBERTI,
J.-F. BOTREL,
Max ENGAMMARE,
Martine FURNO,
Anthony GLINOËR,
W. KEMP,
Istvan MONOK,
N. PINEAU-FARGE,
Alain RIFFAUD,
R. RODRIGUEZ MARIN,
M. THOREL,
M. WÖGERBAUER
Sommaire / Table of Contents : F. Barbier , Avant-propos, F. Barbier « L’invention de l’imprimerie et l’économie des langues au XVe siècle » ; M. Engammare, « Un siècle de publication de la Bible en Europe : la langue des éditions des Textes sacrés (1455-1555) » ; M. Furno, « Du commerce et des langues : latin et vernaculaires dans les lexiques et dictionnaires plurilingues au XVIe siècle » ; W. Kemp et M. Thorel, « Edition et traduction à Paris et à Lyon, 1500-1550 : la chose et le mot » ; I. Monok, « Les langues de lecture dans la Hongrie moderne (1526-milieu du XVIIIe siècle) » ; M. Wögerbauer, « La vernacularisation comme alternative au concept d’‘‘éveil national’’ ? L’exemple de la Bohême » ; V. Alberti, « L’imprimé et l’affirmation du statut linguistique de la langue corse (1750-1919) »; J.-F. Botrel, « La Biblioteca de Autores Españoles (1846-1878), ou la difficile construction d’un panthéon des lettres espagnoles » ; R. Rodriguez Marín, « Le Dictionnaire de l’Académie espagnole, sa réception critique et la norme linguistique d’Espagne et d’Amérique ». Etudes d’histoire du livre : N. Pineau-Farge, « Histoire éditoriale des Chroniques de Froissart » ; A. Riffaud, « L’énigme éditoriale de L’ Amour tirannique de Scudéry, ou de l’utilité de bien connaître les imprimeurs » ; A. Glinoër, « La diffusion du livre romantique à Liège : quelques glanes » ; Livres, travaux et rencontres.
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