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Table des matières
Catherine Dobias-Lalou, "Avant-propos"
Sophie Minon, "Introduction. Pour une géographie historique et sociale de la koinéisation du grec ancien"
Stephen Colvin, "Perceptions synchroniques des dialectes et de la koiné"
Sophie Minon, "Les mutations des alphabets péloponnésiens au contact de l’alphabet attique ionisé (ca 450-350 av. J.-C.)"
Emilio Crespo, "Diffusion de l’attique et développement de koinai dans le Péloponnèse (1re moitié du IVe siècle av. J.-C.)"
Enrique Nieto Izquierdo, "La diffusion de la koiné en Argolide au IVe siècle : les premières étapes"
Laurent Dubois, "Dialecte et langues communes en Arcadie à l’époque hellénistique"
Mathilde Douthe, "La koina du Nord-Ouest : nature et développement"
Nicole Lanérès, "Le messénien : un dialecte introuvable ?"
Alcorac Alonso Déniz, "L’esprit du temps : koiné, dialecte et hyper-dialecte dans les inscriptions agonistiques du sanctuaire d’Artémis Orthia à Sparte"
Résumés
Abstracts
Bibliographie sélective
Index des sources
Index témoignant de la diffusion de l’attique et de la koinéisation
Index des notions
Cet ouvrage s’inscrit dans la continuité des cinq volumes intitulés La koiné grecque antique publiés par C. Brixhe et R. Hodot, où ont été exposées les voies d’approche pour étudier le développement de la langue commune ainsi que les questions théoriques que posent les phénomènes de concurrence, de contacts linguistiques et de variations sociolinguistiques. Le Péloponnèse et la Grèce centrale, où se forgèrent, dans la zone d’influence du dialecte attique, plusieurs variétés de koinai doriennes, offrent à ce champ d’étude un laboratoire exceptionnel.Sont traitées ici les réformes des alphabets et les voies particulières qu’elles ont suivies selon les cités, puis la diffusion de l’attique dans le Péloponnèse au IVe siècle av. J.-C. Des études par aire dialectale mettent en lumière aux siècles suivants la propagation de la koiné et le développement corollaire de formes de koinai en Argolide et en Arcadie, ainsi qu’à Delphes, celui de la koina du Nord-Ouest. Les analyses menées sur des échantillons d'époque impériale des corpus épigraphiques laconien et messénien font voir comment les résurgences de ces dialectes ont été utilisées à des fins identitaires régionales. À l’inverse, la koiné a souvent été perçue par les grammairiens et les historiens anciens à la fois comme dialecte et comme hyperdialecte, vecteur d’une identité panhellénique.
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