Antiquité
-
-
-
-
TABLE DES MATIÈRES
Remerciements
INTRODUCTION
I. L’institution des titres : enjeux historiographiques
1. Peuple et élites dans le monde grec d’époque impériale
2. Pour une étude globale du système honorifique des titres
II. L’objet de l’enquête : problèmes de définition
1. Qu’est-ce qu’un titre ?
2. Titres grecs, titres romains
III. La méthode : base de données et approche quantitative
1. Le choix du traitement quantitatif des données
2. Les principes du dépouillement
3. Présentation des deux bases de données : corpus documentaire et corpus des titres
IV. Plan de l’ouvrage
Chapitre premier. — L’ORIGINE DES TITRES: ANTÉCÉDENTS CIVIQUES ET ROYAUX
I. Bienfaiteur, sauveur, fondateur
1. Emplois cultuels, honorifiques et dynastiques
1.1. Euergetès
1.2. Sôtèr
1.3. Ktistès
2. Le transfert vers les représentants de Rome et les grands notables
2.1. Les Romains « communs bienfaiteurs »
2.2. La genèse du titre honorifique ktistès et les grands bienfaiteurs civiques
2.3. Le tournant de l’époque augustéenne
II. Les composés de philos
1. La philia au sein de la famille
2. L’amour de la patrie
3. Le dévouement à Rome et à l’empereur
4. L’amour de la gloire
III. La rhétorique civique
1. La métaphore filiale
2. La notion de primauté
3. Les « vertus » civiques
Conclusion
Chapitre II. — TITRES ET RHÉTORIQUE DE L'ÉLOGE: LES CONTOURS FLOUS D'UNE INSTITUTION
I. Les procédures d'octroi
1. Acclamations, vote, désignation officielle
2. Le résumé des consid©rants
3. Usages officiels, usages privés
4. Conclusion : titres, para-titres et titres privés
II. Les contextes d'usage
1. Pour une typologie raisonnée des inscriptions
1.1. Honneurs publics et privés
1.2. Texte et monument
1.3. La répartition typoogique dans le corpus documentaire
2. La prédominance du contexte honorifique
2.1. La distribution générale par type d’inscriptions
2.2. Le type de monuments et leur localisation
2.3. Les acteurs de la relation honorifique
2.4. Une distribution diff©renciée selon le type de titres ?
3. Usages systématiques et non systématiques
3.1. Absence et présence des titres : chronologie ou contexte ?
3.2. Les occurrences multiples : répétitions et variations
4. Conclusion : une institution souple
Chapire III. — UNE KOINÈ INSTITUTIONNELLE?
I. Développement, apogée et déclin du phénomène des titres: fausses évidences et vrais problèmes
1. « The epigraphic habit » : comment construire un profil chronologique ?
2. Corpus des titres et corpus documentaire : aporie de la comparaison ?
II. L’intensité de la pratique
1. Au niveau régional
2. Au niveau local
3. Par catégorie de titres
III. Entre usages partagés et variations locales: la distribution typologique et géographique des titres
1. Le palmarès général : le dévouement à la cité et à l’empereur
2. Diversité des palmarès régionaux et locaux
2.1. Bienfaiteur, pet fils de la cité
2.2. Philosebastos
2.3. Sauveur et ktistès
2.4. Para-titres et « premier »
3. Quelques usages rares et très localisés
4. Les titres donnés aux institutions
IV. Variantes et associations de titres: plasticité et hiérarchie
1. Des associations privilégiées ?
2. De la cité à l’oikoumenè : jeux d’échelles
Conclusion
Chapitre IV. — TITRES, HIÉRARCHIES SOCIALES ET ENGAGEMENT CIVIQUE
I. Citoyens, gouverneurs, empereurs : titres et statut
1. La répartition des statuts dans le corpus des titres
2. Palmarès comparés des titres en fonction du statut
II. Les titres ont-ils un genre ?
1. La place des femmes dans le corpus des titres
2. Palmarès comparés des titres en fonction du sexe
3. Bienfaitrices autonomes ou associées aux hommes ?
4. Couples et familles de porteurs
III. Fonctions et bienfaits : en quête de critères d’attribution
1. La carrière publique des porteurs
1.1. Le palmarès des fonctions
1.2. Le palmarès des bienfaits
2. Des corrélations entre titres et fonctions ?
3. Des corrélations entre titres et bienfaits ?
Conclusion
CONCLUSION GÉNÉRALE
1. Unification culturelle et identités civiques
2. Une hiérarchie des titres
3. Instrument de distinction, enjeu de pouvoir
LEXIQUE
ANNEXES
I.1. Corpus documentaire : corpus dépouillés et nombre d’inscriptions par type
I.2. Corpus des titres : nombre d’inscriptions avec titre(s) par corpus dépouillé selon le type d’inscription
I.3. Taux d’inscriptions avec titre(s) par corpus dépouillé selon le type d’inscription
II. Liste alphabétique des titres recensés et catégorie
ABRÉVIATIONS
BIBLIOGRAPHIE
INDEX DES SOURCES
INDEX DES NOMS DE PERSONNES
INDEX DES TITRES
TABLE DES TABLEAUX
TABLE DES FIGURES
À l’époque impériale, les inscriptions gravées sur les bases de statues, dans le contexte institutionnel des honneurs civiques, définissent parfois l’individu honoré par des qualificatifs élogieux qui, ajoutés à son nom, prennent une valeur officielle. Ces titres honorifiques, d’origine et de nature variées (« bienfaiteur », « fondateur », philopatris, philosebastos, « fils de la cité »…), distinguent alors leurs détenteurs de ceux qui en sont dépourvus et participent à construire ou refléter les hiérarchies sociales. Ils expriment les valeurs qui fondent les sociétés civiques sous l’Empire romain, largement façonnées par la pratique de l’évergétisme.
Cet ouvrage propose une étude de l’histoire et du fonctionnement de cette modalité particulière du discours d’éloge. Se fondant sur le dépouillement systématique de quelque 30 000 inscriptions d’Asie Mineure, il développe une approche quantitative visant à établir la distribution chronologique, typologique et géographique des titres honorifiques, tout en éclairant leurs procédures d’attribution et leurs contextes d’usage. L’institution des titres apparaît à la fois comme un puissant vecteur de l’unification culturelle du monde grec – un processus entamé à l’époque hellénistique mais véritablement achevé sous la domination romaine – et comme un moyen d’expression des identités locales, dans un monde où les communautés continuent d’affirmer leur attachement aux traditions civiques.viques.
-
TABLE DES MATIÈRES
Preface, by Glen Bowersock
Remerciements
Introduction
Partie I
Les cités d’Asie mineure face à des défis nouveaux du milieu du IIIe s. aux années 280
Chapitre premier. — Les cités et les martyrs chrétiens, de Dèce à Probus
Hagiographie et histoire institutionnelle et politique : les difficultés de sources recomposées
De Ruinart à l’hypercritique d’Hippolyte Delehaye (1859-1941)
Edmond Le Blant (1818-1897) et la notion de valeur fragmentaire pour l’histoire romaine
Avertissements de méthode
Étude des mentions de martyres en Asie Mineure, de Dèce à Probus
Les cités et les chrétiens face à l’édit de Dèce (249-250)
Asie— Pamphylie. — Bithynie
La persécution de Valérien
Les persécutions du IIIe s. dans les sources patristiques : la Vie du Thaumaturge et Mamas
Attestations de poursuites contre les chrétiens après Gallien
Comment intégrer les répressions contre les chrétiens dans l’histoire des cités ?
Le martyre, un événement civique récurrent
La cité et les martyrs
Les chrétiens comme concitoyens — Attitudes contre les chrétiens en 249-250 et 257-259
Formes judiciaires et para-judiciaires
Sous Dèce — Sous Valérien
Les chrétiens et les cités
L’indifférence à la cité — L’élaboration de nouveaux lieux communs, du local au régional
Chapitre II. — Les cités d’Asie Mineure et la guerre, de 252 au règne de Probus : des cités fortes
Les menaces et la réaction des cités
Menaces extérieures, menaces intérieures
Les menaces extérieures : les raids des « barbares » — Destructions et dissensions — Les menaces intérieures au milieu du
IIIe s. et à la fin des années 270
La défense des cités
Fortifications — Commandants de détachements militaires et cités — Notables et cités mobilisées — Appropriation locale d’enjeux collectifs : les cités au secours de l’empire — Le rôle mineur de quelques évêques.
Agôn et idéal civique
Les concours : les attestations des années 260-270
Les attestations postérieures aux années 270
Hermès et Arès associés
Les épreuves et les formes de l’identité commune, du niveau civique au niveau anatolien
Des cités fortes
Des réseaux interciviques en perte de vitesse
Partie II
Cités grecques et structure impériale, jusqu’à Dioclétien
Chapitre III. — Idéologies et pratiques civiques, de 249 à 303
L’articulation du « grand nombre » et du « petit nombre »
Rôle et représentation du Dèmos dans la seconde moitié du IIIe s.
Le Conseil
Composition et structure — Du nouveau dans le recrutement du Conseil ?
Magistrats et « premiers »
À la recherche des grands hommes de la patrie
Des concitoyens particuliers : parcours extra-civiques
À l’écart de la cité
Partir de la cité et revenir : juristes et chevaliers
Le point de vue de Sirius : les élites sénatoriales et les cités
La situation juridique et le rapport de force avec les cités
Magnats et cités d’Asie Mineure
État des lieux de l’idéal civique à la fin du IIIe s.
L’arrêt des monnayages civiques
Circonscrire et interpréter un temps intermédiaire
Chapitre IV. — Centralisation du pouvoir et nouvelles hiérarchies
administratives
Les cités outils d’empire : l’impact des normes romaines sur les cités grecques, depuis l’époque augustéenne
Obligations des communautés locales vis-à-vis de l’État romain
La relation entre les cités et les propriétaires sur leur territoire
Les modifications du rapport entre magistratures et liturgies
La question du statut et des droits des cités
La réforme fiscale de Dioclétien et ses conséquences
L’introduction d’une nouvelle relation de l’État central aux territoires civiques
Les conséquences de la réforme fiscale sur les finances civiques
Le cercle civique sous l’oeil du pouvoir central : mythes et réalités
Les logistes : la faiblesse des attestations à l’époque de la première tétrarchie
Des gouverneurs plus nombreux : une réforme correspondant à un besoin local
Une organisation territoriale profondément remaniée
Nicomédie capitale — Les cités — L’échelon intermédiaire: l’intégration administrative
Conclusion
Partie III
Dissolution des liens civiques
Chapitre V. — Les cités d’Asie Mineure dans un monde impérial instable (303-324)
Les persécutions de Dioclétien, Galère puis Maximin, de février 303 à la fin de 312
L’édit de 303 : déchéance des dignités et incapacité judiciaire
Au-delà des dispositions de l’édit : des épisodes de violence localisés
L’édit de 304, ou quatrième édit de persécution, et l’ordre de sacrifice général
La répression sous Maximin
Réactions
Les lapsi — De la fuite à la sécession — La fissure
Revirements impériaux, ou l’Asie Mineure sous Licinius de 313 à 324
Les premières mesures : restitutions de biens à la communauté des chrétiens, changements de références impériales et divines
Une innovation : l’exemption pour les clercs
L’édit de Licinius aux Bithyniens (C.Th. 12.1.5, juillet 317)
Les conséquences de la politique anti-chrétienne de Licinius à l’échelle civique
L’affrontement final : la lourdeur de la contribution des cités
La stasis dans les cités : les conséquences des années 303-324 sur la conception de la vie commune
Annexe : l’inscription IK, 21-Stratonikeia, 310, de 312 apr. J.-C.
Chapitre VI. — Les cités d’Asie Mineure sous Constantin : l’effacement de la communauté politique
Orcistos 324-331
Archéologie des institutions
Questions financières : retour sur la pecunia pro cultis
Une cité d’un nouveau genre
L’observation en Asie Mineure de la politique civique de Constantin
Créer des cités : idéologie impériale et enjeux régionaux
Le discours — De la prise en compte des contraintes du terrain à l’évolution du recrutement curial — L’application aux populations civiques des principes de catégorisation et d’hérédité
Les finances civiques
L’amputation des biens mobiliers et fonciers des sanctuaires,
L’affectation autoritaire de revenus civiques aux Églises locales
La restructuration de la fonction des cellules civiques
Les prérogatives judiciaires et l’intégration au droit de l’audientia episcopalis — Les liturgies confiées par l’État romain
Nouveaux équilibres anatoliens
La césure : la culture civique comme option
Fêtes et cultes civiques traditionnels — Autres aspects résiduels de la culture civique
Nouveaux temps, nouveaux lieux
L’engagement d’un processus d’altération du paysage urbain et suburbain autour de lieux chrétiens — Nouveaux équilibres régionaux. — Constantinople,
Conclusion. — Les cités de tradition grecque dans l’Asie Mineure de Constantin : la somme des différences
Cartes
Sources
Bibliographie
Index
Liste des tableaux
Quel fut le sort des communautés civiques, de Dèce à Constantin, en Asie Mineure ? Ce livre vise à comprendre comment et pour quelles raisons la cité grecque, dont les institutions et les idéaux propres donnaient forme à une vie sociale, à des émotions collectives particulières, a évolué en l’espace de trois générations dans cette région du monde romain. Des événements, parfois propres à cet espace, tels que les invasions venues du nord ou de l’est, la fondation de capitales impériales, les poursuites contre les chrétiens et les affrontements entre prétendants au pouvoir impérial, s’y sont ajoutés à des tendances de long terme, analysées ici notamment grâce à une réflexion sur l’impact des normes romaines de la vie collective sur les cités grecques. La compréhension des phénomènes étudiés s’établit également par la comparaison avec les cités de l’Afrique romaine. Depuis les récits de martyres jusqu’aux sources épigraphiques et aux historiens anciens, des règlements romains et chrétiens aux voix des contemporains ou des Pères cappadociens, les matériaux réunis permettent de retracer les défis vécus par les communautés civiques, jusqu’à la formulation de nouveaux enjeux de la vie collective locale.
-
Pindare, l’un des poètes les plus admirés de son temps (Ve siècle avant notre ère), fut vénéré pendant toute l’Antiquité. Par la suite, son œuvre a connu des fortunes diverses : une grande partie a disparu (on n’en a retrouvé que des fragments), mais ses poèmes célébrant des vainqueurs aux jeux des sanctuaires de la Grèce (les « épinicies ») n’ont cessé d’être recopiés, confirmant l’estime dont ils jouissaient. Idole des poètes de la Pléiade au XVIe siècle, quelquefois raillé au XVIIe siècle et jusque chez Voltaire, Pindare est admiré par Hölderlin, Valéry, Saint-John Perse... Sa poésie se présente sous la forme de cantates dansées ou accompagnées de danses. Elle est réputée pour sa difficulté, une difficulté qui tient notamment à sa tonalité portée vers le sublime (« l’homme est le rêve d’une ombre »...).
Ce livre est un recueil d’études publiées sur plus de quarante ans, car jamais Pindare n’a quitté les intérêts d’André Hurst, professeur et ancien recteur de l’Université de Genève. Elles sont accompagnées d’un préambule et de quatre indices. L’auteur s’est attaché à mettre en lumière des démarches de « fabrication » des épinicies pindariques, voire de rechercher des stratégies qui les sous-tendent. Une tentative de pénétrer dans l’« atelier » de Pindare.
-
Le prêt et l’emprunt sont les deux faces de ce qui constitue sans doute l’acte légal le plus ordinaire et répandu de tous les temps. Néanmoins, aussi communes soient-elles, ces actions soulèvent des questions juridiques qui restent d’actualité. La pratique du crédit a ainsi été étudiée minutieusement, en particulier dans le contexte des sociétés antiques. Le colloque qui s’est tenu à Paris en 2015 portait sur le contrat de prêt, tel que les actes notariés et les opinions des juristes de l’Antiquité en témoignent. L’étude des formulations utilisées dans ces actes permet d’identifier les variations et les évolutions lexicales pendant une période donnée, en lien avec les différents types de prêts, ainsi qu’avec les traditions locales. La nature juridique du contrat, encore sujet à débat de nos jours, ainsi que les termes et les concepts utilisés par les juristes dans leurs analyses, révèlent la manière dont ces derniers concevaient les multiples ramifications dun acte d’une apparente banalité, qui a pourtant fini par s’ériger en modèle pour tous les types d’opérations juridiques et administratives.
-
-
Table des matières
Anna Heller, Christel Müller et Arnaud Suspène
Avant-propos
Pierre Ducrey
Jean-Louis Ferrary, un savant hors normes
I. Droit et pouvoir à Rome
John Scheid
Rome et ses dieux : comment comprendre la triade capitoline ?
Aldo Schiavone
L’eguaglianza degli antichi fra politica e diritto
Jean-Michel David
Les Romains nomothètes
Michel Humbert
Quand le chant devient charme : la magie criminelle, des XII Tables à la lex Cornelia
Yann Rivière
Dictatures et discordiae civium
Denis Knoepfler
Cicéron réfugié sur l’Euripe… ou au bord d’un tout autre détroit ? Pour une « nouvelle lecture » de Dion Cassius, Hist. Rom. XLVI, 3, 4
Philippe Moreau
Cicéron, le Pseudo-Asconius et la litis aestimatio de la lex Cornelia de repetundis
Alberto Dalla Rosa
Augusto δημοκρατικός: il commentarius ex quo lex Papia Poppaea lata est, Cassio Dione e la politica augustea del consenso
Michael Crawford
Cola di Rienzo and the Lex de imperio Vespasiani
Dario Mantovani
Il giurista-matematico e il lettore ideale: due prefazioni a confronto (Meciano, Assis distributio e Paolo, De gradibus et adfinibus)
II. L’Orient et le monde des cités
Maurice Sartre
Lieux de pouvoir hérodiens en Syrie du Sud
Glen Bowersock
The Nabataeans under Augustus
Nicole Belayche
Ces dieux qu’on interroge. Sur des faits oraculaires dans les textes dits de confession
Gabrielle Frija
Le koinon d’Asie et la notion d’aristocratie provinciale
Julien Fournier
Le rhéteur Publius Sentius Secundus Sabinus, curateur à Thasos
Anne-Valérie Pont
Les malversations dans les finances des cités d’Asie Mineure d’Auguste à Dioclétien : enjeux judiciaires, sociaux et politiques
Ségolène Demougin
Une autre face de la citoyenneté romaine
Διονύσιος Rufulus
De Damotimo quodam e Physcensibus occidentalis Locridis orto, qui ut Romanus ab Ambrossiis Phocidis e decreto paene ignoto civitate ceterisque privilegiis donatus est
Rudolf Haensch
Des nobles romains et pseudo-romains en pays grec. Les Domitii Sallentini à Byllis, C. Memmius Iulius C. f. Maioriarius à Scodra
Michel Amandry
L. Staedius Mènophilos, stratège à Colophon, sous le règne de Septime Sévère
Antony Hostein et Jérôme Mairat
Observations sur les monnayages de Colophon frappés au milieu du iiie siècle
III. Imperium Romanum
Christel Müller
Les méandres de la taxation romaine en Grèce à la fin de l’époque hellénistique : une vue d’Oropos (à propos de RDGE 23)
Élizabeth Deniaux
Les hommages décernés aux Romains au sanctuaire d’Amphiaraos à Oropos au ier s. av. J.‑C.
François Bérard
Les monuments des sénateurs à Lyon et dans le sanctuaire des Trois Gaules
Christopher P. Jones
Roman Emperors and the Acceptance of Divine Honors
Werner Eck
Die Bürgerrechtskonstitutionen als serielle Quellengattung und proconsul als Element in der Titulatur der römischen Kaiser
Anna Heller et Arnaud Suspène
C. Asinius Gallus hagnos à Temnos : la rhétorique civique face au pouvoir romain
Michel Christol
La première province de Corbulon
IV. Sources latines
Carlos Lévy
À propos des silences cicéroniens : Cicéron, Énésidème, Philon de Larissa
Domitilla Campanile
Sub hoc sacramento sex et triginta annos militavi. Annibale, Livio e un giuramento
Pascale Fleury
Des modèles pour jeunes gens à la guerre : l’histoire de l’éloquence impériale dans l’Ad Verum II de Fronton
Indices
Membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres depuis 2005, titulaire de la direction d’étude « Histoire des institutions et des idées politiques du monde romain » de l’École pratique des hautes études (section des Sciences historiques et philologiques) de 1989 à 2015, Jean-Louis Ferrary s’est illustré dans de très nombreux domaines des Humanités classiques. En s’inspirant de ses recherches sur les rapports entre Rome et le monde grec, sur la législation et les institutions de Rome, sur les écoles philosophiques et la littérature latine, ou encore sur la place de l’héritage classique dans la tradition humaniste, ses collègues, ses amis et ses élèves ont souhaité lui témoigner leur admiration et leur amitié. Ce volume d’hommage, destiné à honorer un savant à la fois philorhômaios et philhellèn, réunit 32 contributions consacrées à ses thèmes de prédilection, réparties en quatre sections : « Droit et pouvoir à Rome » ; « L’Orient et le monde des cités » ; « Imperium Romanum » ; « Sources latines ». Il fait dialoguer de nombreuses disciplines des études classiques, histoire, langues anciennes, épigraphie grecque et latine, droit romain et numismatique.
-