Littérature
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« Il y a peu de gens qui osent dire ce qu'ils croient », lit-on dans le Discours de la méthode. René Descartes fait sienne la constatation lorsqu'il évoque, toujours dans le Discours, certaines de ses réticences pour : « des personnes à qui je défère, et dont l'autorité ne peut guère moins sur mes actions que ma propre raison sur mes pensées. » Autrement dit : je suis le maître de ma pensée, ma raison est la seule autorité qui la gouverne ; mais l'« action », en l'occurrence le langage qui communique ma pensée, ne jouit pas de la même liberté.
A des idées évidentes, claires et distinctes ne correspond donc pas nécessairement un discours transparent. Inversement, un discours n'est jamais à ce point transparent qu'il ne puisse comporter, dans les plis et les replis du texte, une autre configuration de la « vérité », moins claire et évidente qu'il n'y paraît, non acceptée et non souhaitée, celle précisément qu'on désire réprimer. Tel est le point de départ de l'essai que Fernand Hallyn consacre à ce que Descartes dissimule aux autres - et parfois à lui-même.
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K. ALMQUIST,
Jean BALSAMO,
Dominique BRANCHER,
Gérard DEFAUX,
Marie-Luce DEMONET-LAUNAY,
Philippe DESAN,
Stéphan GEONGET,
S. GIOCANTI,
T. GONTIER,
O. GUERRIER,
M. HABERT,
Alain LEGROS,
Jean-Claude MARGOLIN,
Emmanuel NAYA,
John O'BRIEN,
Nicola PANICHI,
Bruno PINCHARD,
K. SELLEVOLD,
J.L. VIEILLARD-BARON
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