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Irena BACKUS,
Matteo CAMPAGNOLO,
Emidio CAMPI,
Marianne CARBONNIER-BURKARD,
Charles-Antoine CHAMAY,
Christophe CHAZALON,
Alain DUFOUR,
DUNCUMB,
Max ENGAMMARE,
Olivier FATIO,
Véronique FERRER,
Hervé GENTON,
Jean-François GILMONT,
Marie-Christine GOMEZ-GÉRAUD,
Christian GROSSE,
Luka ILIC,
Robert M. KINGDON,
Karin MAAG,
Scott MANETSCH,
Tadataka MARUYAMA,
Paul-Alexis MELLET,
Daniel MÉNAGER,
Olivier MILLET,
Béatrice NICOLLIER-DE WECK,
Béatrice NICOLLIER-DE WECK,
Peter OPITZ,
Béatrice PERIGOT,
Pierre PETITMANGIN,
Olivier POT,
Jill RAITT,
Bernard ROUSSEL,
Catherine SANTSCHI,
Don SINNEMA,
Daniela SOLFAROLI CAMILLOCCI,
Ruth STAWARZ-LUGINBÜHL,
Christoph STROHM,
Kirk M. SUMMERS
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Les Satyres chrestiennes de la cuisine papale ont été imprimées à Genève en 1560, sans nom d’auteur, par Conrad Badius. Cette charge virulente contre l’Eglise de Rome, qui répond également aux pamphlets français contre les réformés, est remarquable à plus d’un titre: son texte enlevé, d’une réelle tenue, se distingue par le soin accordé à la langue, où fusent jeux de mots salaces, calembours savoureux et allusions osées, avec un humour corrosif qui rappelle Rabelais.
Qui en est l’auteur? Cette oeuvre singulière a été longtemps attribuée, sans preuve, à l’imprimeur lui-même, Conrad Badius, et parfois même à Pierre Viret. Charles-Antoine Chamay rejette ces attributions au profit de Théodore de Bèze, le réformateur qui succédera bientôt à Jean Calvin. L’édition qu’il donne des Satyres élucide les enjeux d’un texte trop longtemps occulté.