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Irena BACKUS,
Matteo CAMPAGNOLO,
Emidio CAMPI,
Marianne CARBONNIER-BURKARD,
Charles-Antoine CHAMAY,
Christophe CHAZALON,
Alain DUFOUR,
DUNCUMB,
Max ENGAMMARE,
Olivier FATIO,
Véronique FERRER,
Hervé GENTON,
Jean-François GILMONT,
Marie-Christine GOMEZ-GÉRAUD,
Christian GROSSE,
Luka ILIC,
Robert M. KINGDON,
Karin MAAG,
Scott MANETSCH,
Tadataka MARUYAMA,
Paul-Alexis MELLET,
Daniel MÉNAGER,
Olivier MILLET,
Béatrice NICOLLIER-DE WECK,
Béatrice NICOLLIER-DE WECK,
Peter OPITZ,
Béatrice PERIGOT,
Pierre PETITMANGIN,
Olivier POT,
Jill RAITT,
Bernard ROUSSEL,
Catherine SANTSCHI,
Don SINNEMA,
Daniela SOLFAROLI CAMILLOCCI,
Ruth STAWARZ-LUGINBÜHL,
Christoph STROHM,
Kirk M. SUMMERS
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La nuit n’a pas la faveur des historiens. Les spécialistes de la Renaissance nous assurent qu’elle est le moment de tous les dangers, pour le corps et pour l’âme, alors tourmentés par le diable et les rêves impurs. L’enquête menée par Daniel Ménager dans la culture littéraire des élites parvient à des résultats fort différents. A la suite d’Orphée et bien avant les romantiques, les poètes de la Renaissance y ont trouvé le temps de l’apaisement. Les astronomes, comme Galilée, ont attendu impatiemment que la vaste nuit allumât étoiles et planètes. Quant aux mystiques, ils ont cherché des nuits entières les voies obscures du désir de Dieu. Il n’en fallait pas plus pour que les livres d’emblèmes célèbrent, avec l’artifice de la concision, les vertus du travail nocturne. Si la nuit est normalement destinée au sommeil, le héros de cet ouvrage, Don Quichotte de la Mancha, celui qui joue ses rêves les yeux ouverts, vient nous sommer de sacrifier le repos au devoir de vigilance. La Renaissance et la nuit écrit l’histoire d’une conception; ses heures d’élection incitent aussi à la rêverie en compagnie de Pétrarque, Sannazar, Michel-Ange, Le Tasse, Ronsard, Belleau, Shakespeare, Cervantès et de beaucoup d’autres, dont quelques peintres qui, autrement que les écrivains, ont donné à voir la nuit.
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Stephen Professeur BAMFORTH,
Guy BEDOUELLE,
C. BOLOGNA,
J.-Cl. CARRON,
Jean CÉARD,
M. CLÉMENT,
Bruna CONCONI,
Richard COOPER,
Philippe DESAN,
Franco GIACONE,
Yves F-A. GIRAUD,
F. M. HIGMAN,
Mireille HUCHON,
Eva KUSHNER,
Claude LA CHARITÉ,
Christiane LAUVERGNAT-GAGNIÈRE,
Frank LESTRINGANT,
Daniel MÉNAGER,
Olivier MILLET,
G. PATRIZI,
Trevor PEACH,
Bruno PETEY-GIRARD,
Bruno PINCHARD,
Gaspare POLIZZI,
Olivier POT,
Roy ROSENSTEIN,
J. ROUDAUT,
Michel SIMONIN,
Paul J. SMITH,
P. TORDJMAN,
A. TOURNON,
Ruxandra I. VULCAN,
Véronique ZAERCHER
Sommaire: Avant-propos de F. Giacone; J. Céard, «Hommage à Michel Simonin». Ouverture: R. Cooper, «Cymbalum Mundi: état de la question»; Y. Giraud, «La lettre et l’esprit. Problèmes textuels et éditoriaux autour du Cymbalum Mundi». Histoire de Livres: M. Simonin, «Vol au dessus d’un nid de corbeaux: le prince, les lettres et le Cymbalum Mundi»; Ph. Desan, «La reliure du livre de Jupiter: lecture bibliologique du Cymbalum Mundi»; R. I. Vulcan, «Une cymbale du Cymbalum Mundi, le colportage»; F. M. Higman, «Le Cymbalum Mundi et la censure»; J. Roudaut, «La réception du Cymbalum Mundi: 1538-1824»; F. Giacone, «Une réception du Cymbalum Mundi en Allemagne au XVIIe siècle»; P. J. Smith, «Prosper Marchand et sa “Lettre critique sur le livre intitulé Cymbalum Mundi”»; G. Bedouelle, «Le Cymbalum Mundi au XIXe siècle»; F. Giacone, «D’un livre à l’autre: échos bibliques et théologiques dans le Cymbalum Mundi». Fables, mythes et symboles: J. Céard, «“Dialogues poétiques” ou la mythologie dans le Cymbalum Mundi»; R. Gorris-Camos, «Le bain de Diane: mythe et transmutation dans le Cymbalum Mundi»; M. Huchon, «Dialogue poétique et littérature mercurienne»; C. Bologna, «Lo spirito del Cymbalum Mundi»; F. Lestringant, «L’espace du Cymbalum Mundi»; B. Pinchard, «Un Pantagruélisme des Antipodes? Lecture comparée du Cymbalum Mundi et des mythologies Pantagruelicques»; B. Conconi, «Lettura di due leggende incrociate: Pietro Aretino e l’autore del Cymbalum Mundi»; J.-Cl. Carron, «L’énigme du Cymbalum Mundi: de l’allégorisation subversive au dialogue comique». Dialogue et théâtralité: O. Millet, «Le Cymbalum Mundi et la tradition lucianique»; Ch. Lauvergnat-Gagnière, «Le déguisement dans le Cymbalum Mundi»; B. Petey-Girard, «De l’usage du dialogue dans le Cymbalum Mundi: théâtralité, enseignement, réflexion»; D. Ménager, «L’ironie et l’humour dans le dialogue des chiens (Cymbalum Mundi IV)»; S. Bamforth, «Aspects théâtraux du Cymbalum Mundi»; E. Kushner, «L’inscription du second dialogue dans l’histoire du dialogue à la Renaissance»; V. Zaercher, «Voix et énonciation dans le Cymbalum Mundi»; Sens et non-sens: la parole en question: A. Tournon, «Exégèse par énigmes: l’épître liminaire du Cymbalum Mundi»; G. Patrizi, «I temi “italiani” del Cymbalum Mundi»; T. Peach, «Curiosité et conquête du vide dans le Cymbalum Mundi»; P. Tordjman, «Pour qui sonne la Cymbale? Quelques problèmes concernant le thème de l’efficacité symbolique dans le Cymbalum Mundi attribué à Des Périers»; O. Pot, «Le livre et la parole dans le Cymbalum Mundi: entre hommes et bêtes»; G. Polizzi, «Parole “vide” et parole ‘pleine’: l’«inquiétante étrangeté» du Cymbalum Mundi»; C. La Charité, «Inter pastorem et impostorem: l’augustinisme rhétorique et le Cymbalum Mundi (1537)»; M. Clément, «Le Cymbalum Mundi, un texte cynique?»; R. Rosenstein, «Cervantès et le Cymbalum Mundi: du loquax canum agmen à la rhétorique du silence»; R. Cooper, Conclusions. Appendices: A.W. Caswell, «Le paradoxe contre les lettres est-il un autre pamphlet de Thomas?»; G. Guilleminot, «Le dernier possesseur du Cymbalum Mundi de 1537»; Ch. Clavel et T. Tran Quoc , «Euge Sophos: synthèse de la devise et de l’image».
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Au sortir de la seconde guerre mondiale, en 1945, Eugénie Droz fondait les Textes Littéraires Français, une collection dévolue à l’édition critique des textes significatifs du patrimoine littéraire de langue française du moyen âge au XXe siècle. Accessibles, dans un petit format maniable, chaque édition est accompagnée d’une introduction, de notes, d’un glossaire, si nécessaire, et d’index. Cet appareil critique exigeant accueille l’érudition des meilleurs spécialistes pour éclairer la genèse des œuvres et, quelle que soit leur époque, livrer au lecteur contemporain les explications les plus minutieuses sur le contexte historique, culturel et linguistique qui les a vues naître. Depuis soixante-dix ans, la collection a accueilli, outre quelques édicules, plus de 600 monuments littéraires français.
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Jean BALSAMO,
Hervé BAUDRY,
Bruno BRAUNROT,
Raymond C. LA CHARITÉ,
Richard COOPER,
Lawrence D. KRITZMAN,
Tristan DAGRON,
Nathalie DAUVOIS,
Marcel DE GRÈVE,
Gérard DEFAUX,
Guy DEMERSON,
Philippe DESAN,
Diane DESROSIERS-BONIN,
Edwin M. DUVAL,
Francis GOYET,
Jean GUILLAUME,
Mireille HUCHON,
Michel JEANNERET,
Marion LEATHERS KUNTZ,
Matteo MAJORANO,
G. MALLARY MASTERS,
Pierre MARÉCHAUX,
Jean-Claude MARGOLIN,
Gisèle MATHIEU-CASTELLANI,
Daniel MÉNAGER,
Bruno PINCBARD,
François RIGOLOT,
Bruno ROY,
Paul J. SMITH,
Jean-Charles SOURNIA,
Marcel TETEL
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Irena BACKUS,
E.M. BRAEKMAN,
Christoph BURGER,
O. CARPI-MAILLY,
Max ENGAMMARE,
Marie-Madeleine FRAGONARD,
Jean-François GILMONT,
Francis HIGMAN,
Frank LESTRINGANT,
P. LIENHARDT,
Viviane MELLINGHOFF-BOURGERIE,
Daniel MÉNAGER,
J.E. OLSON,
A. PETTEGREE,
Michel REULOS,
Bernard ROUSSEL,
Y. TATARENKO,
Mario TURCHETTI,
Frans Pieter VAN STAM
Ce volume présente une grande diversité d'approches sur la personne et l'œuvre du réformateur français. L'histoire religieuse occupe évidemment la première place, mais elle s'enrichit de la philologie, de l'histoire du livre et du droit, ou des rapports de spécialistes plus spécifiquement littéraires. On a voulu que l'attention prêtée à l'homme et à son œuvre, à la genèse et au développement de celle-ci, s'appuie sur l'étude des rencontres biographiques et intellectuelles, des discussions, des collaborations, des influences et des ruptures qui rapprochent, distinguent le réformateur de ses contemporains, ou l'opposent à eux. L'élargissement du cadre historiographique, si sensible dans les études calviniennes de ces dernières décennies, en direction des réseaux sociaux et institutionnels, ou des questions liées aux moyens et aux supports de la communication (écriture, prédication, livre imprimé) va ainsi de pair avec la mise en relief du rôle et de la physionomie individuelle du réformateur. Il en ressort l'image d'un réformateur, certes exclusiviste dans certains de ses choix, mais dont la pensée manifeste aussi une capacité d'adaptation polymorphe.
Avant-propos de Olivier Millet. Articles de O. Carpi-Mailly, F.P. van Stam, M. Turchetti, F. Higman, M. Engammare, E.M. Braekman, J.E. Olson, D. Ménager, J.-F. Gilmont, Y. Tatarenko, Ch. Burger, I. Backus, M.-M. Fragonard, B. Roussel, M. Reulos, P. Lienhardt, V. Mellinghoff-Bourgerie, F. Lestringant et A. Pettegree.
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K. ANTKOWIAK,
Jean BRAYBROOK,
Jean CÉARD,
François CORNILLIAT,
N. DAUVOIS,
Georges DOTTIN,
Claude-Gilbert DUBOIS,
Doranne FENOALTEA,
Philip FORD,
André GENDRE,
M. GLATIGNY,
Michel JEANNERET,
Françoise JOUKOVSKY,
Daniel MÉNAGER,
H. MOREAU,
Ann MOSS,
Olivier POT,
Albert PY,
M. QUAINTON,
G. ROELLENBLECK,
Marcel TETEL,
Arnaud TRIPET,
H. WEBER
Trois parties :
I) Formes poétiques.
II) L'écriture poétique.
III) Lassus et çàbas.
Contributions de F. Cornillat, A. Gendre, G. Roellenbleck, G. Dottin, N. Dauvois, K. Antkowiak, M. Quainton, A. Py, M. Jeanneret, Ph. Ford, D. Fenoaltea, J. Braybrook, H. Weber, A. Moss, M. Tetel, O. Pot, A. Tripet, C.-G. Dubois, Fr. Joukovsky, H. Moreau, M. Glatigny, D. Ménager et J. Céard.
Fondée en 1950 par Eugénie Droz, la collection des Travaux d'Humanisme et Renaissance a réuni, en soixante-cinq ans, plus de 550 titres. Elle s'est imposée comme la collection la plus importante au monde de sources et d’études sur l'Humanisme (Politien, Ficin, Erasme, Budé…), la Réforme francophone (Lefèvre d'Etaples, Calvin, Farel, Bèze…), la Renaissance (littéraire et artistique, Jérôme Bosch ou Rabelais, Ronsard ou le Primatice…), mais aussi la médecine, les sciences, la philosophie, l'histoire du livre et toutes les formes de savoir et d’activité humaine d’un long XVIe siècle, des environs de 1450 jusqu’à la mort du roi Henri IV, seuil de l'âge classique. Les Travaux d'Humanisme et Renaissance sont le navire-amiral des éditions Droz.