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Jean BALSAMO, Ronsard à Reims : à propos de deux poèmes à la mémoire du duc de Guise; André GENDRE, Ronsard et Baïf artisans du poème : le motif de la Paix; Philip FORD, La Passion lucrétienne dans la poésie de Ronsard; Bruno MENIEL, Ronsard l'obscur; François ROUGET, Pierre de Ronsard, Gabriel Buon et les autres : la fortune éditoriale des Discours; Francis HIGMAN, Au sujet de la Bibliographie des Discours de Pierre de Ronsard de Jean Paul Barbier-Mueller. POÈTES MÉCONNUS, POÈMES RETROUVÉS : Michel JEANNERET, L'homme dans l'œuvre – Vies et portraits d’écrivains à la Renaissance; Alain CULLIERE, La deuxième version poétique du Paysan du Danube par Nicolas Clément de Trèles (1571); Gilles BANDERIER, Notes sur Jean Willemin; Nicolas DUCIMETIERE, Un pasteur satiriste en Chablais : Antoine Chanorrier et sa curieuse Légende dorée (1556); Catherine MAGNIEN-SIMONIN, Ronsard pour compagnon ? Les Recreations pueriles de Pierre de Javercy (1589); Mireille HUCHON, Louise Labé et les Bibliothèques du XVIe siècle; Jean VIGNES, Les alternances de Louise. Des rimes des sonnets de Louise Labé à l’organisation de son recueil. LES MUSES À GENÈVE ET EN SUISSE AU XVIe SIECLE : Jean-François GILMONT, La poésie française dans l’édition genevoise du XVIe siècle; Olivier POT, Plaidoyer pour une Schola Genevensis de poésie – Stratégies de légitimation dans les discours préfaciels (1553-1625); Max ENGAMMARE, Le Maître des baisers : Théodore de Bèze et Bethsabée en muse (Poemata, silve IV); Alain DUFOUR, L’Helvetia gratulatio ad Galliam de Hans Wilhelm Stucki (1591) et l’idée de tolérance; ; AU-DELÀ DES ALPES; ; Jean-Marc CHATELAIN, Noms de pays : l’Italie de Michel de Montaigne; Isabelle PANTIN, L’édition Corbinelli du De vulgari eloquentia, un événement littéraire parisien ?; Roberto LEPORATTI, La Bucolica di Girolamo Benivieni : storia del testo e tradizione. HISTOIRE(S) DE BILIOTHÈQUES ET DE BIBLIOPHILES : Isabelle de CONIHOUT, La Franciade de Ronsard chez les Laubespine-Villeroy; Daniele MAIRA, Des bibliophiles aux « Ronsardistes » : collectionner Ronsard au XIXe siècle; Rosanna GORRIS, La bibliothèque de la duchesse : de la bibliothèque en feu de Renée de France à la bibliothèque éclatée de Marguerite de France, duchesse de Savoie; Jean-Daniel CANDAUX, Quel fut donc le premier en date des bibliophiles genevois ?
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A.-M. ,
Jean-Robert ARMOGATHE,
B. BEUGNOT,
A. BRESSON,
Emmanuel BURY,
P. DANDREY,
J.-C. DARMON,
Marc FUMAROLI,
Alain GÉNETIOT,
Colette NATIVEL,
Carlo OSSOLA,
Philippe-Joseph SALAZAR,
Françoise WAQUET
“Pourquoi peu à peu le désir, l’idée, le sentiment du “loisir”, tel que l’ont dessiné successivement... Aristote... Sénèque... les moines médiévaux et les humanistes de la Renaissance, le “J’aime le jeu, l’amour, les livres et la musique” de La Fontaine..., pourquoi ont-ils pris le pas, dans l’esprit de plusieurs d’entre nous, sur d’autres plus urgents et plus sérieux “engagements”? (Marc Fumaroli). La question des rapports entre le temps de l’étude et le temps du repos, celle de la nature de ce temps et des occupations qui le nourrissent fomentent en effet, à travers les siècles qui mènent à l’épanouissement de la société industrielle, une sorte de lent et complexe processus de divergence entre l’étude et le loisir, entre la vie de l’esprit et le domaine de l’action, entre les études qui s’ouvriraient sur le monde et celles qui s’en tiendraient à l’écart. Cet ouvrage propose de suivre la généalogie de cette question, d’en retracer sinon les étapes, du moins les lieux et les moments les plus forts, et de livrer, même incomplète, une histoire intellectuelle des mœurs de la vie littéraire et savante, sous le rapport de cette tension entre les impératifs de la vie de l’esprit et ceux de la sphère civile. On trouve réunis près de 100 pages de Marc Fumaroli, et d’autres textes d’A. Bresson, A.-M. Lecoq, C. Nativel, F. Waquet, J.-R. Armogathe, B. Beugnot, E. Bury, P. Dandrey, J.-C. Darmon, A. Génétiot, C. Ossola et Ph.-J. Salazar.azar.
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La tragédie cornélienne est une réponse originale au soupçon de sophistique qui pèse sur le théâtre au XVIIe siècle. Pari proprement héroïque sur les pouvoirs de la parole, elle veut être du théâtre qui guérit du théâtre, elle veut être une mimésis qui fasse mentir Platon, et qui ait sur l’âme le même effet libérateur que les mythes du philosophe, ou que la vision des mystiques. A l’arrière-plan de cette entreprise, le Siècle des saints, avec ses jésuites et ses jansénistes, et le Grand Siècle français, avec ses rois, sa noblesse, sa "civilité chrétienne ". L’objet de ce livre est de faire apparaître les enjeux philosophiques et théologiques d’un théâtre qui veut plaire, oui, mais plaire par le haut: en retournant l’illusion comique contre elle-même, et en éveillant l’âme au spectacle du duel entre héros et orateurs, l'ouvrant à ses capacités d’amour, de liberté, de foi jurée. C’est dans le sillage de son immense Age de l’éloquence (Droz, 1980), que Marc Fumaroli, récemment reçu à l’Académie française, a inscrit ces études.
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F. ALQUIÉ,
P. BÉNICHOU,
B. BEUGNOT,
Jean BORIE,
Frank Paul BOWMAN,
Jules BRODY,
M. CROUZET,
Marc FUMAROLI,
Pierre GUIRAL,
Marcel GUTWIRTH,
J. MESNARD,
Alain MICHEL,
J. MOLINO,
Claude PICHOIS,
A. PIZZORUSSO,
C. ROSSO,
Jean ROUSSET,
J. STAROBINSKI,
Louis VAN DELFT,
R. ZUBER
Articles de P. Bénichou, J. Molino, J. Brody, A. Pizzorusso, B. Beugnot, R. Zuber, L. van Delf, J. Mesnard, M. Gutwirth, M. Fumaroli, F. Alquié, J. Starobinski, C. Rosso, J. Rousset, A. Michel, M. Crouzet, F. Bowman, J. Borie, P. Guiral et C. Pichois.