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H. BÉGUIN,
Jacques COENEN-HUTHER,
P. DOCKÈS,
J.P. GAUDIN,
P. KNOEPFEL,
Judith LAZAR,
H. LE BRAS,
J. MOLINO,
J.-C. PASSERON,
S. PROKHORIS,
D. PUMAIN,
J.-B. RACINE,
Claude RAFFESTIN,
Philippe STEINER,
S. TERRIBILINI,
F. VARONE,
H. VOLKEN
Après avoir étudié, dans les sciences de la société, le concept de loi et les théories de l'argumentation – voir les actes de ces deux colloques dans notre Revue, Nos 104 (1996) et 107 (1997) –, le Groupe de Bramois a poursuivi ses travaux en abordant la thématique du changement. Ce sont les actes de ce troisième colloque que le lecteur trouvera dans le présent numéro. La continuité est réelle. On peut l'exprimer sous la forme familière du prisme, dont il s'agirait de pouvoir saisir le plus de facettes possibles. Ce prisme, c'est le phénomène social, composite de nécessité (qu'on cherche à établir par les lois) et de contingence (rendant nécessaire le relatif d'une argumentation), en même temps permanent et mouvant dans ce qu'on appelle le changement. Les contributions réunies ici, émanant, comme les années précédentes, des différentes sciences de la société, éclairent les positions, entre la recherche des cohérences fonctionnalistes et celle des dynamiques sélectives, sur l'arrière-fond des grands paradigmes – le progrès, la décadence et l'éternel retour. Entre histoire et système, entre individu et organisation, où se loge ce que l'on peut en savoir? Quelle géométrie dans la diversité des temporalités est-elle possible sans qu'en résulte une réduction de la réalité? Le pari de ces approches multiples est celui de l'unité plurielle et mouvante, paradoxale, du prisme– hypothétique – que l'on a évoqué.
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H. BÉGUIN,
Marie-Jeanne BOREL,
Jacques COENEN-HUTHER,
J.P. GAUDIN,
A. HOLLY,
P. KNOEPFEL,
H. LE BRAS,
J. MOLINO,
Pierre MOOR,
J.-C. PASSERON,
E. PTEROUDIS,
J.-B. RACINE,
S. TERRIBILINI,
H. VOLKEN
Toute loi – et toute argumentation qui mène à cette loi – met en jeu une problématique à trois volets: le volet du destinateur (que dit-il? à quels interlocuteurs pense-t-il? quelle finalité poursuit-il? etc.), celui du destinataire (que peut-il comprendre? quel sens prennent pour lui le discours du destinateur et la position d'où celui-ci est censé parler? pourquoi écoute-t-il? etc.) et enfin celui d'une référence commune, suffisante pour que chacun puisse présumer qu'un discours a bien ©té tenu et entendu au sujet de quelque chose en vue d'une vérité. Les représentants de la plupart des sciences de la société sont réunis ici. L'originalité de ce second colloque est qu'un objet argumentatif leur a été offert comme point de déart: en l'occurrence un arrêté de tribunal, également reproduit, et qui alimente la réflexion de plusieurs des contributions. Celles-ci sont néanmoins toutes centrées sur leur propre science et sur la «discipline» qui y fait la «loi». Comme dans toute publication commune de sciences sociales, il appartient – évidemment – à la sociologie de dresser un bilan.
IIe Séminaire du Groupe d’Etudes “ Raison et rationalités ”, tenu en Valais sous les auspices de l’Institut universitaire Kurt Bösch, Sion (CH), du 20 au 22 septembre 1996. Articles de J. Molino, P. Moor, M.-J. Borel, H. Volken, H. Béguin, J.-B. Racine, E. Pteroudis, J.P. Gaudin, P. Knoepfel, S. Terribilini, J. Coenen-Huther, H. Le Bras, A. Holly et J.-C. Passeron.
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H. BÉGUIN,
J.-M. BERTHELOT,
Marie-Jeanne BOREL,
Pascal BRIDEL,
Giovanni BUSINO,
Jacques COENEN-HUTHER,
J.P. GAUDIN,
J. MOLINO,
Pierre MOOR,
C.-A. MORAND,
C. MOUCHOT,
A.-B. NESCHKE,
Pascal PASQUINO,
J.-C. PASSERON,
J.-B. RACINE,
Claude RAFFESTIN,
G. TIMSIT,
H. VOLKEN
Rien de plus commun dans les sciences de la société que l'usage du mot "Loi": mais est-ce la même "Loi" dans toutes? Simple homonyme ou mode d'appréhension du réel, sinon identique, du moins analogue? Et si, partant de la seconde hypothèse, on la d©finit comme un modèle explicatif combinant généralité et abstraction: que retient-elle de ce qu'elle prend pour objet, quelle part de réalité laisse-t-elle irréductiblement dans l'ombre qu'elle projette elle-même? Ne faudrait-il pas entreprendreune théorie de l'argumentation que le mirage présenté par les sciences "dures" a paru rendre inutile et qu'une pratique laxiste a permis de s'épargner? Ces questions ont fait l'objet d'un séminaire interdisciplinaire dont les actes sont réunis dans le présent volume: les six contributions principales, représentant respectivement la sociologie, le droit, l'économie, la géographie, la politologie et la philosophie, sont suivies par douze commentaires critiques de mathématiciens, de logiciens, et d'autres spécialistes des sciences de l'homme et de la société.
Ier Séminaire interdisciplinaire du Groupe d’Etudes “ Raison et rationalités ”, tenu en Valais sous les auspices de l’Institut universitaire Kurt Bösch, Sion (CH), du 30 juin au 2 juillet 1995. Articles de J.-C. Passeron, G. Timsit, C. Mouchot, C. Raffestin, J.-P. Gaudin, J. Molino, H. Volken, J.-M. Berthelot, H. Béguin, C.-A. Morand, J.-B. Racine, G. Busino, P. Moor, P. Bridel, M.-J. Borel, J. Coenen-Huther, A.-B. Neschke et P. Pasquino.
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F. AQUECI,
M. ARLIAUD,
Giovanni BUSINO,
J.C. CHAMBOREDON,
J. DAVALLON,
J.-L. FABIANI,
A. FARGE,
J.-C. GARDIN,
Claude GRIGNON,
Jean-Blaise GRIZE,
F. ISAMBERT,
J. LAUTMAN,
G. LENCLUD,
B. LEPETIT,
L. MALSON,
P.M. MENGER,
Ariane MIÉVILLE,
J. MOLINO,
J.P. OLIVIER DE SARDAN,
E. PEDLER,
André PETITAT,
J. REVEL,
F. SINGLY,
M. VERRET,
P. VEYNE
Les articles de ce numéro essayent de rendre compte de l'itinéraire intellectuel de Jean-Claude Passeron, de l'époque de ses travaux en collaboration avec Pierre Bourdieu à celle de ses études sur la sociologie de la culture et sur l'épisté-mologie des sciences sociales. Tous les auteurs s'interrogent sur les apports du professeur Passeron à l'histoire de la sociologie française contemporaine et posent des questions pertinentes sur la crise de la sociologie et sur le rôle du sociologue. Raymonde Moulin et Paul Veyne ont interrogé le sociologue de Marseille sur sa formation, sur ses travaux, sur les études faites et à faire, sur ses relations avec tant de collègues et de disciples, et leurs entretiens composent un panorama saisissant de la situation de la sociologie française d'aujourd'hui. En conclusion, A. Mieville et G. Busino tentent de dresser un bilan des études sur l'histoire de l'analyse sociologique dans les pays de langue française.
Articles de P. Veyne, F. Isambert, F. Aqueci, F. de Singly, C. Grigon, P.M. Menger, J.-C. Chamboredon, M. Arliaud, A. Farge, L. Malson, J. Davallon, J. Revel, B. Lepetit, A. Petitat, E. Pedler, J.-P. Olivier de Sardan, J. Molino, J.-C. Gardin, J.-B. Grize, J.-L. Fabiani, J. Lautman, G. Lenclud, M. Verret, A. Miéville et G. Busino.
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M. ABENSOUR,
Edgar ASCHER,
J. BAECHLER,
Gérald BERTHOUD,
Giovanni BUSINO,
L. CANFORA,
J.-P. COLIN,
G. CORM,
Geneviève HOFER,
H. LE BRAS,
Claude LEFORT,
J. MOLINO,
Pierre MOOR,
Philippe PARIJS,
H. POLTIER,
Jean-Pierre SIMÉON,
A. VITALIS
Voici seize contributions d'auteurs de renoms (C. Lefort, J. Molino, J. Baechler, L. Canfora, Ph. van Parijs, M. Abensour, etc.) à propos des transformations de la démocratie moderne. Tous ces auteurs soulignent que la caractéristique la plus marquante de ce régime à l'époque actuelle est l'abandon de la croyance en une solution des problèmes derniers de la vie sociale, en un ordre juste et stable, conforme à la nature, réglé par des certitudes. Avec une éthique du doute et de l'incertitude, comment une société démocratique peut-elle faire coexister la multiplicité des intérêts, des opinions et des passions qui la déchirent? Les auteurs de ce volume ne donnent pas de réponses rassurantes, ils nous disent les dangers du doute sceptique, mais ils nous montrent aussi qu'une connaissance par le doute s'avère féconde.
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A. ALIMAN,
Edgar ASCHER,
J. BEAUREGARD,
J. BERGERET,
Gérald BERTHOUD,
M. COSANDEY,
A. DELESSERT,
Julien FREUND,
M. KILLIAS,
J. MOLINO,
G. MOSER,
L. SFEZ,
Jean-Pierre SIMÉON,
R. VERDIER,
D. WELZER-LANG,
M. WIEVIORKA
A une époque où toute forme de relation sociale non symétrique est définie comme violence, où il est souvent question de violence pédagogique ou symbolique, une vingtaine d'auteurs (sociologues, psychanalystes, juristes, travailleurs sociaux, etc.) s'interrogent sur la nature de la violence, sur les formes qu'elle revêt dans nos sociétés médiatisées, sur la façon d'en parler et, éventuellement, de la soumettre à un contrôle social. Articles de A. Delessert, J. Molino, E. Ascher, G. Berthoud, J. Freund, J. Bergeret, R. Verdier, M. Cosandey, L. Sfez, G. Moser, J. Beauregard, A. Aliman, M. Killias, D. Welzer-Lang, M. Wieviorka et J.-P. Siméon.
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Evandro AGAZZI,
Marie-Jeanne BOREL,
Raymond BOUDON,
Giovanni BUSINO,
A. DELESSERT,
F. DRAUS,
J.H. DREZE,
Julien FREUND,
M. GALLEGATI,
Jean-Blaise GRIZE,
M.J. HAWKINS,
G. MADJARIAN,
I. MANFREDINI,
J. MOLINO,
Ch. PERELMAN,
Georges-M. SCHMUTZ,
M.-N. SCHURMANS,
G. VIGNAUX
Par Marie-Jeanne Borel, E. Agazzi, Ch. Perelman, G. Vignaux, A. Delessert et J.-B. Grize. Articles de G. Busino, J. Freund, R. Boudon, F. Draus, I. Manfredini, M.J. Hawkins, G. Madjarian, J. Molino, M. Gallegati, M.-N. Schurmans, G.-M. Schmutz, J.H. Dreze et J.-B. Grize.
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F. ALQUIÉ,
P. BÉNICHOU,
B. BEUGNOT,
Jean BORIE,
Frank Paul BOWMAN,
Jules BRODY,
M. CROUZET,
Marc FUMAROLI,
Pierre GUIRAL,
Marcel GUTWIRTH,
J. MESNARD,
Alain MICHEL,
J. MOLINO,
Claude PICHOIS,
A. PIZZORUSSO,
C. ROSSO,
Jean ROUSSET,
J. STAROBINSKI,
Louis VAN DELFT,
R. ZUBER
Articles de P. Bénichou, J. Molino, J. Brody, A. Pizzorusso, B. Beugnot, R. Zuber, L. van Delf, J. Mesnard, M. Gutwirth, M. Fumaroli, F. Alquié, J. Starobinski, C. Rosso, J. Rousset, A. Michel, M. Crouzet, F. Bowman, J. Borie, P. Guiral et C. Pichois.