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L’édition du Jeu de saint Nicolas par Albert Henry « réussit à fournir en un minimum de pages l'essentiel et plus de ce qui pouvait être rassemblé sur le texte, sur ses supports – le manuscrit BnF, fr. 25566, le vers, la langue de l'auteur –, sur ce qu'on peut reconstituer de la mise en scène, sur Jehan Bodel, sur la place du Jeu dans l'oeuvre de celui-ci et dans l'histoire littéraire, ainsi que sur toutes les éditions et les travaux critiques dont cette pièce a été l'objet. Au-delà de la collation d'un abondant matériau, il y a la synthèse, car l'établissement du texte et les notes qui l'accompagnent sont nourris des études antérieures ainsi que d'une réflexion sur les relations entre les diverses composantes du texte [...]. S'y ajoutent les multiples éclaircissements fournis dans les notes sur l'intelligence de points particuliers. Le matériau proverbial, enfin, est rassemblé à part, pourvu des renvois utiles à [l'édition] Morawski ou à des textes médiévaux.
Somme donc que cette édition qui, dans des limites matérielles restreintes, fournit, avec le texte reconstitué dans son authenticité, tous les moyens d'approche souhaités de celui-ci ».
Nelly Andrieux, « Notes de lecture », Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, tome 148, 1982.
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Sally BURCH-NORTH (ed.),
R. L. CURTIS (ed.),
A. H. DIVERRES (ed.),
P. B. GROUT (ed.),
Albert HENRY (ed.),
R. C. JOHNSTON (ed.),
P. JONIN (ed.),
Alexandre MICHA (ed.),
D. A. ROSS (ed.),
Jean RYCHNER (ed.),
Barbara Nelson SARGENT-BAUR (ed.),
Michael A. SCREECH (ed.),
I. SHORT (ed.),
J. TATTERSALL (ed.),
D. B. TYSON (ed.),
Madeleine TYSSENS (ed.),
Jeanne WATHELET-WILLEM (ed.),
Z. P. ZADDY (ed.)
Articles of R.L. Curtis, A.H. Diverres, P.B. Grout, A. Henry, P. Jonin, R.C. Johnston, A. Micha, S.B. North, D.A. Ross, J. Rychner, B. Nelson Sargent-Baur, I. Short, J. Tattersall, D.B. Tyson, M. Tyssens, J. Wathelet-Willem and Z.P. Zaddy.
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Au sortir de la seconde guerre mondiale, en 1945, Eugénie Droz fondait les Textes Littéraires Français, une collection dévolue à l’édition critique des textes significatifs du patrimoine littéraire de langue française du moyen âge au XXe siècle. Accessibles, dans un petit format maniable, chaque édition est accompagnée d’une introduction, de notes, d’un glossaire, si nécessaire, et d’index. Cet appareil critique exigeant accueille l’érudition des meilleurs spécialistes pour éclairer la genèse des œuvres et, quelle que soit leur époque, livrer au lecteur contemporain les explications les plus minutieuses sur le contexte historique, culturel et linguistique qui les a vues naître. Depuis soixante-dix ans, la collection a accueilli, outre quelques édicules, plus de 600 monuments littéraires français.
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W. BAL,
Robert DE DARDEL,
F. DIMITRESCU,
M. DOMINICY,
Th. EBNETER,
R.A. HAADSMA,
Albert HENRY,
M. ILIESCU,
I. IORDAN,
J. KOCK,
K.-H. KÖRNER,
J. LÜDTKE,
M. MANEA-MANOLIU,
A. NICULESCU,
M. PITTAU,
J. POHL,
B. POTTIER,
Eugeen ROEGIEST,
M. SALA,
Liliane TASMOWSKI-DE RYCK,
P. TEKAVCIC,
R. VERDONCK,
A. WIDMER,
D. WILLEMS,
Marc WILMET,
P. WUNDERLI
Articles de W. Bal, J. de Kock, M. Dominicy, J. Lüdtke, B. Pottier, M. Sala, L. Tasmowski-De Ryck, R. Verdonck, A. Henry, K.-H. Körner, J. Pohl, D. Willems, M. Wilmet, P. Wunderli, Th. Ebneter, M. Iliescu, A. Widmer, M. Pittau, P. Tekavcic, F. Dimitrescu, I. Iordan, M. Manea-Manoliu, A. Niculescu, R. de Dardel, R.A. Haadsma et E. Roegiest.
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Albert Henry nous propos ici la version de Berthe aux grands pieds d'après Adenet le Roi. Lorsque celui-ci, ménestrel de la cour de Gui de Dampierre, composait Berte as grans piés, plusieurs versions de la légende existaient déjà. Cette légende est celle de la fiancée de Pépin le Bref, Berthe, substituée, trahie, trouvant refuge dans la forêt du Mans, et réintégrant quelque dix ans plus tard sa place et son rang.
Adenet le Roi a su innover en donnant à ses personnages une dimension psychologique. Non seulement les débats intérieurs prévalent sur les sanglantes batailles médiévales, mais l'importance accordée aux rôles féminins , la sensibilité qui en découle, et la qualité de l'écriture (clarté et simplicité) font de Berte as grans piés un véritable roman empreint d'émotion et de sentiment... le tout en françois de Paris !
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L'édition du Lais et des Poèmes variés de François Villon constitue la suite et le complément de celle du Testament que les mêmes éditeurs ont donnée en 1974 dans la même collection. Comme elle, elle comprend deux volumes vendus séparément.
Le volume de Textes contient des études sur la tradition textuelle du Lais et des Poèmes Variés, et, en bas de page, des apparats complets. Le texte du Lais a été entièrement repris sur la base du manuscrit de Coislin, suivi également dans l'édition du Testament. Les Poèmes variés sont donnés dans un groupement nouveau, d'après la source jugée chaque fois la plus fidèle.
Le Commentaire justifie l'établissement du texte et propose les explications nécessaires à sa compréhension littérale, qu'il s'agisse de faits externes (biographie, histoire, histoire littéraire, civilisation matérielle, etc.) ou de difficultés concernant le sens des mots, les constructions grammaticales, la versification, les intentions stylistiques, le cheminement de la pensée, la composition des huitains et celle des poèmes à forme fixe. Il tente de situer les Poèmes variés dans la vie du poète et motive leur regroupement selon leurs dates présumées et leurs affinités thématiques. Des Questions de versification complètent l'étude parue dans le Commentaire au Testament.
Tenant compte des études parues jusqu'à ce jour sur le sujet, cette édition voudrait être une base de départ solide pour une lecture approfondie de l'oeuvre.
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L'édition du Lais et des Poèmes variés de François Villon constitue la suite et le complément de celle du Testament que les mêmes éditeurs ont donnée en 1974 dans la même collection. Comme elle, elle comprend deux volumes vendus séparément.
Le volume de Textes contient des études sur la tradition textuelle du Lais et des Poèmes Variés, et, en bas de page, des apparats complets. Le texte du Lais a été entièrement repris sur la base du manuscrit de Coislin, suivi également dans l'édition du Testament. Les Poèmes variés sont donnés dans un groupement nouveau, d'après la source jugée chaque fois la plus fidèle.
Le Commentaire justifie l'établissement du texte et propose les explications nécessaires à sa compréhension littérale, qu'il s'agisse de faits externes (biographie, histoire, histoire littéraire, civilisation matérielle, etc.) ou de difficultés concernant le sens des mots, les constructions grammaticales, la versification, les intentions stylistiques, le cheminement de la pensée, la composition des huitains et celle des poèmes à forme fixe. Il tente de situer les Poèmes variés dans la vie du poète et motive leur regroupement selon leurs dates présumées et leurs affinités thématiques. Des Questions de versification complètent l'étude parue dans le Commentaire au Testament.
Tenant compte des études parues jusqu'à ce jour sur le sujet, cette édition voudrait être une base de départ solide pour une lecture approfondie de l'oeuvre.
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Au sortir de la seconde guerre mondiale, en 1945, Eugénie Droz fondait les Textes Littéraires Français, une collection dévolue à l’édition critique des textes significatifs du patrimoine littéraire de langue française du moyen âge au XXe siècle. Accessibles, dans un petit format maniable, chaque édition est accompagnée d’une introduction, de notes, d’un glossaire, si nécessaire, et d’index. Cet appareil critique exigeant accueille l’érudition des meilleurs spécialistes pour éclairer la genèse des œuvres et, quelle que soit leur époque, livrer au lecteur contemporain les explications les plus minutieuses sur le contexte historique, culturel et linguistique qui les a vues naître. Depuis soixante-dix ans, la collection a accueilli, outre quelques édicules, plus de 600 monuments littéraires français.
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Le texte donné ici a été nouvellement établi d'après les manuscrits et d'après l'édition incunable de 1489 (Pierre Levet, Paris), en particulier le manuscrit C, Paris, Bibliothèque nationale, ms fr. 20041, dont J, Rychner et A. Henry disent: "Pour le Testament, C est nettement la plus complète de nos sources, puisqu'il ne lui manque que le h. XXXIX. Comme, d'autre part, sa recension est indépendante et peut-être moins activement novatrice que celle de A, Paris, Bibliothèque de l'arsenal, ms 3523, on souhaitait depuis longtemps que le texte du Testament, qui dans les éditions de Longnon, puis, de Foulet, reontait, en dernière analyse, à celui de l'édition Levet, fût repris entièrement sur la base de C. C'est ce que nous avons fait."