Max ENGAMMARE
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Sommaire : ARTICLES – F. BARBIER, « L’éthique luthérienne et les bibliothèques (1517-1572) » ; A. CULLIÈRE, « L’Hymne sur la justice de Metz de Louis des Masures (1558). Texte et contexte » ; Ch. SENARD, « L’inspiration poétique garante de l’intégrité morale du poète dans les Poemata de Pietro Crinito (1474-1507) » ; R. RAMIS-BARCELó, « Dante Alighieri e i giuristi del Rinascimento » – NOTES ET DOCUMENTS – G. BERTHON et J. BICHÜE, « L’épître de Tohibac Ouassou à Fran§ois Ier. Un témoignage poétique précoce des ambitions françaises au Brésil (1539 ?) » ; A. CELY VELASQUEZ, « Les Arts Libéraux du duc de Montefeltro et leur emplacement » ; A. GODERNIAUX, « La plume d’Henri III. La contribution de Jacques Day Du Perron à la harangue d’ouverture des États généraux de Blois (16 octobre 1588) » ; S. HELLIN, « Louise Labé : signature, patronyme et identité » – IN MEMORIAM – F. LESTRINGANT, « Madeleine Lazard (1921-2022) » – COMPTES RENDUS.
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En décembre 2019, puis au cours de l’année 2020, en mars, juste avant le début de la pandémie, puis en août, enfin en décembre, Max Engammare a eu la chance insigne, mais travaillée, de découvrir quatre livres latins de Calvin, annotés par lui et par deux secrétaires, dont son frère Antoine : l’Institution de la religion chrétienne (1559), le commentaire sur les Psaumes (1557), la seconde version du commentaire sur Esaïe (1559) et le commentaire des Épîtres pauliniennes (1556). À côté de son travail chez Droz, il a donc mené l’enquête, retrouvé les premiers acheteurs, dont Jean Crespin, puis entrepris la rédaction de ce livre. Le lecteur découvrira, pour la première fois, comment Calvin travaillait, comment il corrigeait ses livres essentiels, pour laisser à la postérité, dans un geste humaniste généralisé – et l’on pense à Érasme ou à Montaigne et à bien d’autres – une œuvre affermie et lissée, débarrassée quasi de toute scorie. Quelques inflexions de sa pensée théologiques et quelques éclaircissements bienvenus se laissent saisir. On entre ainsi dans ce que l’auteur appelle la Fabrique Calvin, car le Réformateur a mis en place trois ateliers de rédaction et des stratégies pour que rien de son activité intellectuelle et spirituelle ne se perde. Toutes les annotations importantes sont données et traduites, alors que les 104 annotations dans son exemplaire de la dernière version latine de l’Institution de la religion chrétienne sont notées, annotées et traduites en annexe.
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Sommaire : ARTICLES – C. FAVRE, « Un cas de manipulation marchande : le Portrait d’homme au chaperon vert » ; É. raJchenBach, « Charles Fontaine Parisien : une enfance à l’ombre de Notre-Dame (sur quelques documents d’archives récemment exhumés) » ; J. soLana puJaLte, « La biblioteca grecolatina conservada de Sebastián de León, secretario de Juan Ginés de Sepúlveda y Antonio Agustín » – NOTES ET DOCUMENTS – e. LyuLekIna et m. LocateLLI, « Sous le signe de Scaevola : deux poèmes inédits de Jacques de Vintimille sur Maurice Scève » ; F. rouGet, « Siméon-Guillaume de La Roque et son association avec Abel L’Angelier (1593-1599) » ; e. a. de Boer, « Jean Calvin, Huit sermons: an Unknown Collection of Sermons (1557) » ; c. Larraz et r. VILLa, « Giovanni Capassini et Étienne de Martellange, portraitistes de la vallée du Rhône » – COMPTES RENDUS.
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