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Table des matières
Remerciements
Précautions initiales
Chapitre premier. Qui imprima le premier Cé qu’è laino ?
Éditeurs et réécritures : récapitulatif des recherches
Première historicité « de mémoire »
Deuxième historicité : le temps des études
Deux voies de recherche sans issue
Pas de master en patois savoyard
Résoudre une seule équation à plusieurs inconnues
Un a priori fondateur erroné
Un cas d’anachronisme littéraire
Sens et utilité de la formule conclusive
Un nom qui fuit
Fuyard pour cause de religion ?
Une bonne adresse
De quel bois se chauffent les imprimeurs à Genève
Illustres illustrés, restés relativement discrets
Revers de médaillon
Du caractère pour défendre Genève
Début et fin de la formule
La formule décryptée
Chapitre II. Écriture et première impression du Cé qu’è laino en 1602
Ce qui pourrait empêcher le Cé qu’è laino de dater de 1602
Durée des opérations de conception et de réalisation
Combien de temps a-t-il fallu pour écrire le Cé qu’è laino ?
Durées des opérations d’impression
Quel tirage pour une chanson ?
Les arguments contre une première édition en 1602
Comparaison du Cé qu’è laino et du Vray discours
Combien de temps l’éditeur a-t-il mis pour se décider à éditer cette chanson ?
Le Cé q’è est le plus ancien texte imprimé sur l’Escalade
Chapitre III. Dates d'impressions des Cé qu’è laino du xviie sècle
La matérialité de l’impression comme chronographe
Histoire de versions
Combien connaît-on aujourd’hui de versions anciennes du Cé qu’è laino ?
Huit éditions ont la formule s’achevant par la date de 1602
Huit éditions sans formule conclusive
Pourquoi existe-t-il plusieurs éditions avec la formule indiquant l’année 1602 ?
Rangement préliminaire des versions
Premières comparaisons : les versions avec la formule
Observation d’une constante d’écart
Périodicité des rééditions
Établissement d’une chronologie relative
Critique de la méthode
Deuxièmes comparaisons : le groupe des versions sans la formule
Résultats des deuxièmes comparaisons
La mare aux pirates
Un précieux élément de datation
Premières versions
1ère édition, imprimée par Jean II De Tournes le samedi 18 décembre 1602
2e édition, imprimée par Jean II De Tournes le mardi 6 décembre 1603
3e édition, imprimée par Jean II De Tournes le lundi 9 décembre 1604
4e édition, imprimée par Jean II De Tournes à la fin novembre 1605
5e édition, imprimée par Jean II De Tournes à la fin novembre 1606
6e édition, imprimée par Jean II De Tournes en 1607
9e édition, imprimée par Jean II De Tournes fin novembre 1610
10e édition, imprimée par Jean II De Tournes début décembre 1611
16e édition, imprim©e par Jean III De Tournes fin novembre 1617
Un saut problématique de près de trente ans
Versions ultérieures (sans la formule)
45e édition, imprimée par Jean III De Tournes en 1646
(à ± une année près)
57e édition, imprimée par Jean III De ournes en 1658
(à ± une année près)
58e édition, imprimée par Jean III De Tournes fin 1659
(à ± une année près)
72e édition, imprimée par Samuel I De Tournes fin novembre
1673 (à ± un an près)
91e édition, imprimée par Samuel I De Tournes fin novembre
1692 (à ± une année près) (n° 32)
Dates empiriques pour les pirates
Le n° 35 : imprimé peut-être vers 1615 ou 1616
Le n° 25 : sur un modèle proche de 1605, une réédition tardive
Le « n° 735. - J » de la Bibliographie linguistique de la Suisse romande
La version d’Amsterdam de 1702
La problématique des tirages
Chronologie : le xviie siècle et les Cé qu’è laino
Chapitre IV. Quel fut l’auteur du Cé qu’è laino ?
Conjectures anciennes sur l’auteur
Hypothèse de travail et procédé utilisé
Une démarche sur le fil
Étrangetés mal expliquées
Somme de caractéristiques
Si ce n’est lui…
L’apanage de la jeunesse
Une organisation rigoureuse de l’enseignement
Les manquements d’un régent rageant
Modalités d’auteurs
Au centre du dispositif, deux cousins transbahutés
Une fratrie bien placée
Incidences allogènes
Autres amis et Genevois de ces trois volées
L’Académie comme cocon
Conclusion
ANNEXES
Annexe 1. Les chansons de l’Escalade des collections publiques
Les titres et leurs différentes éditions
Recueils divers du xviiie siècle au début du xxe siècle
Considérations prospectives
Annexe 2. Bois des De Tournes & feuilles des chansons de l’Escalade
Deux prérequis
Aller au fond des bois
Deuxième série d’attributions, à partir des bois du n° 111
Quelques bois uniques attribuables logiquement aux De Tournes
Feuilles de l’Escalade imprimées par les De Tournes
Répertoire des chansons de l’Escalade publiées par les De Tournes
Annexe 3. Emplois et réemplois du Cé qu’è laino
Adaptation rimée
Version de la première édition, imprimée en 1602
Traduction
Annexe 4. Datez vous-même votre Cé qu’è laino (du xviie s.)
La qualité du papier
Graphisme des chants de l’Escalade du xviie siècle
Choix de la première ou de la deuxième approche
Annexe 5. Éléments sur les De Tournes, famille d’imprimeurs genevois
Arrivée de Jean II De Tournes à Genève
Volont© éditoriale
Installation à la Taconnerie
Considérations sur le travail d’impression des deux premiers De Tournes
Transition de Jean II à Jean III
Acquisitions de Jean De Tournes III et de ses successeurs à la Taconnerie
Transformation despropriétés De Tournes à la Taconnerie
L’imprimerie De Tournes déménage « en haut » de la Taconnerie
Vente de l’imprimerie et fin de la maison De Tournes à Genève
Généalogie des De Tournes
Annexe 6. Passage au crible des étudiants de Genève de 1599 à 1603
Annexe 7. Historicité du Vray discours de la miraculeuse délivrance
Descriptif des versions de la BGE
Pour un classement préliminaire des versions
Comparaison typographique des dix versions anciennes
Pour dater plus précisément les différentes versions
À propos de la fameuse gravure de l’Escalade
Les éditions attribuables aux De Tournes
Deux mots sur l’auteur
Conclusion
Bibliographie
Index
Table des illustrations
Qui a imprimé le premier Cé qu'è laino, le chant national genevois ? Cachés dans un fragment du texte resté jusqu'ici incompris, son nom et sa marque apparaissent. Dès lors, les dates de rédaction de la chanson, de sa première parution comme de toutes les suivantes, peuvent être à leur tour retrouvées grâce à une nouvelle approche des diverses impressions anciennes, envisagées selon leur processus de recomposition. La première édition de « La Chanson de l'Escalade » – faite à Genève avant toutes les autres – ressurgit, parfaitement conservée dans les archives publiques. En examinant cette impression originale et ses particularités, on retrouve alors qui a écrit le Cé qu'è laino, à la mi-décembre 1602.
Complétée de riches annexes sur les chansons de l'Escalade, leurs éditions anciennes et leur principal imprimeur, l'examen de détail sur l'auteur, le modèle de datation, ainsi qu'une chronologie des premières parutions du Vray discours, paraît ici la première réédition moderne du Cé qu'è laino imprimé à Genève le 18 décembre 1602.
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