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U. BALDINI,
Anne BLAIR,
Lina BOLZONI,
Keith CAMERON,
Jean CÉARD,
G. CHAIX,
O. CHRISTIN,
Jean DUPÈBE,
G. GALASSO,
Anthony T. GRAFTON,
P. F. GRENDLER,
Fernand HALLYN,
Michel JEANNERET,
Eva KUSHNER,
Frank LESTRINGANT,
Ann MOSS,
R. MUCHEMBLED,
A. NOVA,
L. PERINI,
A. SÉGUENNY
Sommaire: Introduction par A. Redondo. Première partie: faire des recherches sur la renaissance après l’an 2000: M. Jeanneret, «La Renaissance et sa littérature: le problème des marges»; G. Chaix, «Faire des recherches sur la Renaissance après l’an 2000. La formation des chercheurs»; K. Cameron, «Les relations avec les institutions. Relations with institutions». Deuxième partie: Fonds, instruments, savoirs prospection des nouveaux fonds, instruments de recherche, élaboration et diffusion des savoirs: A. Grafton, «Renaissance research today: forms and styles»; P. F. Grendler, «Renaissance humanism, schools, and universities»; A. Nova, «Fonds, instruments, savoirs, prospection des nouveaux fonds, instruments de recherche, élaboration et diffusion des savoirs»; A. Blair, «Historiens de la philosophie et des sciences»; F. Lestringant, «Historiens de la littérature». Troisième partie: cultures et modèles culturels: L. Bolzoni, «Cultures et modèles culturels»; A. Moss, «New ways of looking at texts»; E. Kushner, «Sociabilité et écriture»; R. Muchembled, «Processus de réflexion et médiations». Quatrième partie: croyances: adhésions et dissensions: J. Céard, «Croyances: adhésions et dissensions?»; U. Baldini, «Filosofia naturale e scienza negli archivi romani del sant’ufficioe dell’indice (sec. XVI)»; F. Hallyn, «Conventions du discours – modalités d’analyse – filtres»; A. Séguenny, «Religions en contact. Le problème des transferts des idées»; N. Panichi, «Filosofie in contatto. Problemi di transfert»; L. Perini, «Verso altri sistemi di rappresentazione del mondo: La Monarchia di Spagna di Fra’ Tommaso Campanella». Cinquième partie: quels types d’histoires pour l’avenir?: G. Galasso, «Genève»; O. Christin, «Les modèles»; J. Dupèbe, «Les types d’analyse».
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Yvonne BELLENGER,
Hervé-Thomas CAMPANGNE,
Rémy CAMPOS,
J.-Cl. CARRON,
S. DAVIDSON,
Gérard DEFAUX,
Max ENGAMMARE,
Philip FORD,
C. JOMPHE,
Marie-Dominique LEGRAND,
D. MARTIN,
Ann MOSS,
John NASH,
François RIGOLOT,
François ROUGET,
Cynthia SKENAZI,
Colette H. WINN,
R. WOOLDRIDGE,
C. YANDELL
Sommaire: G. Defaux, «De Marie à Délie: Le cèdre, le venin, la licorne et la Colonne du Dieu vivant»; J. C. Nash, «Per angusta ad augusta: Ronsard and the Renaissance Belief in Poetry as Therapy»; C. Yandell, «“L’amour au féminin”? Ronsard and Pontus de Tyard Speaking as Women»; F. Rigolot, «Ronsard et la théorie méliorative de l’imitation»; Ph. Ford, « “What Song the Sirens Sang...”: The Representation of Odysseus in Ronsard’s Poetry»; A. Moss, «Ronsard the Poet: Ronsard the Hermaphrodite»; R. Wooldridge, «Ronsard chez les lexicographes de la Renaissance»; M. Engammare, «Ronsard et Tyard versus Viret et Calvin à propos du temps»; Y. bellenger, «Le discours “Des vertus intellectuelles et moralles” prononcé par Ronsard à l’Académie du Palais»; C. Skenazi, «L’ordre et la paix: une perspective de la dispositio ronsardienne»; H. Campangne, «Les histoires tragiques de Pierre de Ronsard»; S. Davidson, «Houel émule de Ronsard ?»; M.-D. Legrand, «Ronsard sous la plume de Du Bellay ou la mise en scène d’un programme poétique: à chacun son rôle et à chacun sa place»; J.-C. Carron, «Le dialogue amoureux et la poétique des discours philosophiques à la Renaissance: L’exemple de Pontus de Tyard»; D. Martin, «Ronsard dans l’œuvre de Guillaume Des Autelz»; C. H. Winn, «Gabrielle de Coignard, “Sur la mort de Ronsard” (1594)»; C. Jomphe, «Théorie et pratique de l’épitaphe dans la poésie héroïque de Ronsard»; R. Campo, «Words on Passing/Passing on the Word: Ronsard’s Epitaphes and the Glimpses of a Graveside Poetic»; F. Rouget, «Ronsard et la poétique du monument dans les Œuvres de 1578».
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Les recueils de lieux communs, communes loci, sont des collections de citations, le plus souvent en latin, méthodiquement organisées par entrées. Pour faire l’histoire du genre, Ann Moss examine les recommandations qui nous sont parvenues sur la manière de rédiger ces recueils et analyse un choix d’entre eux. Elle explique les mécanismes qui gouvernent leur composition et décrit leur fonction. Elle retrace leur genèse antique et médiévale et s’attache à comprendre les raisons de leur succès au XVIe siècle, puis de leur déclin au suivant.
Ce type de livre fait partie de la première initiation de tout écolier. La rédaction d’une telle collection, tout autant que son utilisation, relève en effet du programme scolaire de quiconque, au XVIe siècle, étudie le latin : elle est un outil pédagogique. Dépositaire d’une réflexion générale, elle dispense un choix d’arguments d’autorité commodes à citer dans l’élaboration d’une argumentation nouvelle : elle se fait outil rhétorique.
Les recueils de lieux communs, dont la vogue est soulignée par le succès éditorial qu’ils connurent au XVIe siècle et par l’attention que leur réservèrent les plus grands humanistes, constituent une source inestimable pour la connaissance des pratiques de lecture et d’écriture dans la vie intellectuelle à la Renaissance.
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K. ANTKOWIAK,
Jean BRAYBROOK,
Jean CÉARD,
François CORNILLIAT,
N. DAUVOIS,
Georges DOTTIN,
Claude-Gilbert DUBOIS,
Doranne FENOALTEA,
Philip FORD,
André GENDRE,
M. GLATIGNY,
Michel JEANNERET,
Françoise JOUKOVSKY,
Daniel MÉNAGER,
H. MOREAU,
Ann MOSS,
Olivier POT,
Albert PY,
M. QUAINTON,
G. ROELLENBLECK,
Marcel TETEL,
Arnaud TRIPET,
H. WEBER
Trois parties :
I) Formes poétiques.
II) L'écriture poétique.
III) Lassus et çàbas.
Contributions de F. Cornillat, A. Gendre, G. Roellenbleck, G. Dottin, N. Dauvois, K. Antkowiak, M. Quainton, A. Py, M. Jeanneret, Ph. Ford, D. Fenoaltea, J. Braybrook, H. Weber, A. Moss, M. Tetel, O. Pot, A. Tripet, C.-G. Dubois, Fr. Joukovsky, H. Moreau, M. Glatigny, D. Ménager et J. Céard.
Fondée en 1950 par Eugénie Droz, la collection des Travaux d'Humanisme et Renaissance a réuni, en soixante-cinq ans, plus de 550 titres. Elle s'est imposée comme la collection la plus importante au monde de sources et d’études sur l'Humanisme (Politien, Ficin, Erasme, Budé…), la Réforme francophone (Lefèvre d'Etaples, Calvin, Farel, Bèze…), la Renaissance (littéraire et artistique, Jérôme Bosch ou Rabelais, Ronsard ou le Primatice…), mais aussi la médecine, les sciences, la philosophie, l'histoire du livre et toutes les formes de savoir et d’activité humaine d’un long XVIe siècle, des environs de 1450 jusqu’à la mort du roi Henri IV, seuil de l'âge classique. Les Travaux d'Humanisme et Renaissance sont le navire-amiral des éditions Droz.