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De la fin du Moyen Âge jusqu’à l’aube de l’Âge classique, la musique ne cesse d’exercer une influence profonde sur les diverses formes de la poésie lyrique française – tantôt de manière positive, en imposant certaines contraintes formelles au texte, tantôt de manière plus négative, en présupposant des structures musicales que les poètes s’évertuent à « dé-lyriser ». En examinant dans le détail les concordances et les discordances entre forme poétique et forme musicale dans l’œuvre des poètes les plus importants depuis Guillaume de Machaut jusqu’à Tristan L’Hermite en passant par Clément Marot, Maurice Scève et la Pléiade, cette étude offre une nouvelle perspective sur l’essence même des genres dits « lyriques » – ballade, rondeau, virelai, sonnet, ode, stances. Elle découvre dans l’évolution de ces genres des moments de rupture et de continuité tout autres que ceux que l’histoire littéraire nous a habitués à y voir.
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