Renaissance
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Derrière l’imagerie populaire de l’alchimiste assis au secret de son fourneau, il y eut jadis des êtres de chair. Qui étaient ces hommes? Comment vivaient-ils? Quelle place tinrent-ils dans la société et dans le monde intellectuel d’alors? Cette étude de la réception de l’alchimie et des doctrines de Paracelse en France s’attache à la production du livre alchimique et paracelsien et à l’histoire des nombreuses querelles que ce dernier provoque. On établit chemin faisant la biographie de plusieurs alchimistes, tel Joseph Du Chesne ou Etienne de Clave, et l’on ruine la légende selon laquelle Descartes, de retour d’Allemagne, aurait été suspecté de rosicrucianisme. L’ouvrage s’achève sur la grande crise des années 1620, o¹ une alchimie inclinant tantôt au matérialisme, tantôt au panthéisme, est englobée par les apologètes chrétiens dans leur condamnation du mouvement libertin.
Alchimie et paracelsisme est le premier d’une série de trois volumes, où seront succssivement étudiés les cercles alchimiques français et le mécénat princier qui les favorisa, ainsi que les rapports entre science, religion et littérature dans la France alchimique de la fin de la Renaissance.
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Sommaire : ARTICLES – G. BERTHON et E. DOUDET, « Le recueil Grenet : collection poétique, pratiques littéraires et réseaux culturels (Genève, XVIe siècle) » ; G. BERTHON, « La curée contre le chancelier Guillaume Poyet (1542-1545) : Clément Marot et les coq-à-l’âne » ; D. FLIEGE, « Édition critique et commentée du Balladin de Clément Marot » ; L. CLAIRE, « Marc-Antoine Muret et les Lettres à Lucilius de Sénèque » – NOTES ET DOCUMENTS – M. JASPERS, « Lazy but cruel : oriental stereotypes in Petrus Nannius’ Declamatio de bello Turcis inferendo » ; A. MOTHU, « Le vol de l’image d’argent. Enquête sur un délit commis dans le Cymbalum mundi » ; M. CASTAÑO, « Un manuscrit genevois inconnu: le missel de Jean de montchenu » ; D. GUERNELLI, « Echi estensi a Berlino. Un Libro d’Ore di tommaso da modena alla staatsbibliothek » – IN MEMORIAM – J. BAlSAMO, « Marc Fumaroli (1932-2020) » ; A. VANAUTGAERDEN, « Jean-François Gilmont : d’Ignace de Loyola à Jean Calvin (1934-2020) » ; M.-C. GOMEZ-GÉRAUD et F. LESTRINGANT, « Daniel Ménager (1936-2020) » - COMPTES RENDUS
Sommaire : ARTICLES – G. BERTHON et E. DOUDET, « Le recueil Grenet : collection poétique, pratiques littéraires et réseaux culturels (Genève, XVIe siècle) » ; G. BERTHON, « La curée contre le chancelier Guillaume Poyet (1542-1545) : Clément Marot et les coq-à-l’âne » ; D. FLIEGE, « Édition critique et commentée du Balladin de Clément Marot » ; L. CLAIRE, « Marc-Antoine Muret et les Lettres à Lucilius de Sénèque » – NOTES ET DOCUMENTS – M. JASPERS, « Lazy but cruel : oriental stereotypes in Petrus Nannius’ Declamatio de bello Turcis inferendo » ; A. MOTHU, « Le vol de l’image d’argent. Enquête sur un délit commis dans le Cymbalum mundi » ; M. CASTAÑO, « Un manuscrit genevois inconnu : le missel de Jean de Montchenu » ; D. GUERNELLI, « Echi estensi a Berlino. Un Libro d’Ore di Tommaso da Modena alla Staatsbibliothek » – IN MEMORIAM – J. BALSAMO, « Marc Fumaroli (1932-2020) » ; A. VANAUTGAERDEN, « Jean-François Gilmont : d’Ignace de Loyola à Jean Calvin (1934-2020) » ; M.-C. GOMEZ-GÉRAUD et F. LESTRINGANT, « Daniel Ménager (1936-2020) » - COMPTES RENDUS
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Sommaire : M. Danzi - J. Balsamo, « In memoriam Monique Barbier-Mueller » – La poesia dialettale del Rinascimento nell’Italia del Nord, a cura di Luca D’Onghia e Massimo Danzi – L. D’Onghia - Massimo Danzi, « Introduzione » ; M. Navone, « Genova 1575-1612. La poesia dialettale ligure nelle Rime diverse in lengua zeneise » ; M. Romanato, « Sulle Farse astigiane di Giovan Giorgio Alione (1521) » ; E. Spezzini, « Significato storico e lettura dei Rabisch di Giovanni Paolo Lomazzo » ; L. D’Onghia, « Facchini in Parnaso. Noterelle sui testi ‘‘alla bergamasca’’ tra Quattro e Cinquecento » ; M. Danzi - R. Vittori, « Tra Bergamo e Brescia. La misura trilingue del bergamasco Giovanni Bressani » ; A. Comboni, « Appunti su una fortunata raccolta di rime in pavano » ; I. Paccagnella, « Magagnò ovvero la metamorfosi del pavano » ; M. Esposto, « Tra satira e realismo: per un’edizione commentata dell’Alfabeto dei villani pavano » ; M. Comerio, « Le rime dialettali di ser Bartolomeo Cavassico » ; J. Galavotti, « Per un ritratto plausibile di Maffio Venier » ; F. Baricci, « Le sonettesse ‘‘di varii linguaggi’’ di Giulio Cesare Croce » – VARIA – B. Tanzi Imbri, « Cenni sulla tradizione enoica nella poesia di Gabriello Chiabrera » ; V. Di Iasio, « La diligenza della memoria: note a margine di alcune correzioni tassiane (Chigiano L. VIII. 302) ».
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Sandrine BLONDET (ed.),
Anne CAYUELA (ed.),
Lucie COMPARINI (ed.),
Christophe COUDERC (ed.),
Françoise DECROISETTE (ed.),
Sabine LARDON (ed.),
Véronique LOCHERT (ed.),
Bénédicte LOUVAT (ed.),
Lise MICHEL (ed.),
Jean-claude TERNAUX (ed.),
Marc VUILLERMOZ (ed.)
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INTRODUCTION, par Mathieu FERRAND
PREMIÈRE PARTIE. ÉTUDES
I. UN THÉÂTRE VERNACULAIRE EN LATIN ?
Jelle KOOPMANS, La scène latine comme lieu de débat et comme lieu de combat
John NASSICHUK, La « tragédie » de la crucifixion chez Quinziano Stoa et Nicolas Barthélemy de Loches
Estelle DOUDET, Moralités et théâtre vernaculaire en latin. Autour de J. Ravisius Textor
Nathaël ISTASSE, De la réception européenne des Dialogi (1530) de J. Ravisius Textor
II. RENAISSANCES DE LA COMÉDIE
Mathieu FERRAND, La comédie dans les collèges parisiens :questions de vocabulaire, définition d'un corpus
Mathieu FERRAND, La Comoedia de Jean Calmus et ses modèles (Paris, 1544, 1552)
Jan BLOEMENDAL, Une comédie biblique des Pays-Bas publiée en France : l'édition commentée de l'Acolastus (Guilielmus Gnapheus, 1529) par Gabriel Dupreau (Paris, 1554)
III. LES « MAÎTRES » :MARC-ANTOINE MURET ET GEORGE BUCHANAN
Virginie LEROUX, Tragique, admiration et eschatologie : le modèle du Julius Caesar de Marc-Antoine Muret
Nathalie CATELLANI et Carine FERRADOU, George Buchanan, modèle du théâtre humaniste français
Emmanuel BURON, Schèmes tragiques chez Muret, Buchanan et Jodelle
IV. TRAGÉDIES DE COLLÈGE
John NASSICHUK, Un tragique exemplaire, ou la moralité du pouvoir dans l'Aman de Claude Roillet
Nina HUGOT, « Quis credat ? » L'incroyable amour de Philanira (Claude Roillet, 1556)
Éric SYSSAU, La tragédie au collège de Navarre (1557-1558)
V. AUX CONFINS DES GENRES ET/OU DU SIÈCLE
Sylvie LAIGNEAU-FONTAINE et Catherine LANGLOISPÉZERET,La Susanna (1571) du dijonnais Charles Godran
Monique MUND-DOPCHIE, Le Parabata Vinctus de Jacques-Auguste de Thou : tragédie antique et biblique
Margaux DUSAUSOIT, Tragédie prétexte et actualité politique : Alexander Severus (1600) de Fédéric Morel
DEUXIÈME PARTIE. ANTHOLOGIE
Quinziano STOA, Theoandrothanatos (1514)
Joannes RAVISIUS TEXTOR, Dialogi (1530)
Dialogus super abolitione pracmaticae sanctionis (c. 1518)
Nicolas BARTHÉLEMY DE LOCHES, Christus Xilonicus (1529)
Comoedia Lipocorduli (1533)
Dialogus longe facetissimus de temporum ac scientiarum mutatione
(c. 1533)
Marc-Antoine MURET, Julius Caesar (1552)
George BUCHANAN, Medea (1544)
George BUCHANAN, Iephthes sive Votum (1554)
George BUCHANAN, Baptistes sive Calumnia (1577)
Jean CALMUS, Comoedia (1552)
Claude JAMIN, Arcaiozelotipia (1554)
Claude ROILLET, Aman (1556)
Claude ROILLET, Petrus (1556)
Abel SOURIS, De sinistro fato Gallorum apud Veromanduos
(1557)
Jean ROSE, Chilpericus (1557 ou 1558)
Jean ROSE et alii, [Antonius] (1557 ou 1558)
Charles GODRAN, Susanna (1571)
Jacques-Auguste DE THOU, Parabata vinctus (1595)
Fédéric II MOREL, Alexander Severus (1600)
BIBLIOGRAPHIE
INDEX DES NOMS
INDEX DES PERSONNAGES THÉÂTRAUX
INDEX DES PIÈCES CITÉES
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L'étendue du savoir linguistique et littéraire de Rabelais a toujours marqué les esprits, de ses amateurs lecteurs comme de ses exégètes subtils des Cinq Livres. À côté de l'admiration pour son génie créateur, ont coexisté des zones d'ombre, des énigmes irrésolues, des doutes concernant la publication de ses œuvres.
L’analyse rabelaisienne est sans fin et toujours renouvelée, propre à cet auteur majeur de la langue et de la littérature françaises. Ce nouveau volume des Études rabelaisiennes est le résultat d'un travail d'équipe mené lors d’un colloque qui s’est tenu à Turin, puis à Torre Pellice, en 2015. Les différents intervenants ont fait dialoguer différents savoirs allant de la philologie à l'histoire, de la critique littéraire à la philosophie, mais encore des francisants et des italianisants, des érudits des langues classiques et des langues orientales, des historiens de l'art et de la culture. Le résultat est concluant, alors qu’un index permet de se repérer et de travailler avec ce nouveau volume.
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Anne Rolet Introduction. Les renaissances de l’envie
Les mots de l’envie : l’héritage antique et médiéval
Anne Rolet - Prologue 1. Démêler les affects envieux
Sophie Van Laer - Inuideo, inuidia : une allusion au « mauvais œil »
Étienne Wolff - Le De livore (AL 636 Riese) parfois attribué à Virgile et sa tradition jusqu’à la Renaissance
Définir l’inuidia à la Renaissance
Anne Rolet - Prologue 2. Penser l’envie et la jalousie à la Renaissance : quelques théoriciens à l’œuvre
Laurence Boulègue - Ambiguïté des passions mimétiques inuidia et comites chez Agostino Nifo (De Amore, 1531)
Virginie Leroux - Poétiques de l’inuidia
Inuidia ou l’empire du paradoxe
Anne Rolet - Prologue 3. L’envie : fléau intérieur, mal social ou moteur de l’histoire ?
Rachel Darmon - Les paradoxes d’un corps à interpréter : les représentations de la jalousie dans la littérature symbolique, de l’allégorie au portrait médico-moral
Nicolas Correard - Les deux faces de l’inuidia chez Alberti : le malum maximum et l’origine du sens critique
Sylvie Laigneau - « Je t’aime moi non plus » : amitié, rivalité et inuidia chez les lettrés du sodalitium Lugdunense
Karine Durin - Commenter Pline en Espagne à la Renaissance : sine disputationum strepitu ?
Richard Cooper - Inuidiae Encomium : les Éloges paradoxaux de Caspar Dornau (1614-1619)
Remédier à l’inuidia : de l’expérience intime à la transfiguration littéraire
Anne Rolet - Prologue 4. Remèdes ou esquives ?
Laure Hermand-Schebat - Les réponses de Pétrarque à l’inuidia : autour des Épîtres métriques II, 10 et II, 17
Déborah Boijoux - Entre rumor acerbus et liuor edax : Antonio Urceo-Codro, un poète philologue face à l’inuidia à la cour des Bentivoglio (Bologne, fin du XVe siècle)
Anne-Hélène Klinger-Dollé - « L’inspiration naturelle », une posture d’auteur en réponse à l’inuidia des lettrés dans la correspondance manuscrite de Charles de Bovelles (1479-1567)
Catherine Pézeret - Non carmina liuor : Étienne Dolet face à l’inuidia dans le recueil des Carmina (1538)
Anne Rolet - Epilogue. Et in Arcadia ego…
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La maison de Coligny-Châtillon a presque tout connu en moins de deux cents ans : l’élévation, la gloire, le déclin, la condamnation, les honneurs, l’humiliation, l’exil, la précarité, le prestige, la vengeance et la renommée.
Ce livre poursuit trois ambitions. Retracer tout d’abord, le plus précisément possible, les parcours des membres de cette maison bien connue mais paradoxalement peu étudiée. Analyser ensuite leurs engagements politiques et religieux, d’en restituer les mécanismes, d’en étudier les formes, d’en saisir la portée et d’en dresser les conséquences. Comprendre, enfin, ce qui a pu conduire, en l’espace de six générations, ces hommes et ces femmes des montagnes bressanes jusqu’à la nécropole royale de Saint-Denis, en passant par le gibet de Montfaucon.
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Le quatrième tome des Mémoires-Journaux du règne de Henri IV tenus par Pierre de L’Estoile relate de bonnes nouvelles ! En 1598, la paix avec l’Espagne et la signature discrète de l’édit réglant la coexistence entre huguenots et catholiques, en 1601, la paix avec la Savoie, le mariage de Henri IV, bientôt suivi de la naissance d’un Dauphin : une paix qu’on n’avait pas vue depuis 1562, une naissance qu’on n’avait pas vue depuis 1548, signes d’une rénovation des forces nationales par la pratique et par le symbole. La politique extérieure s’estompe, exceptées la conspiration d’Essex ou la mort d’Elizabeth, laissant place aux mécontentements dispersés, des tentatives de régicides aux rivalités dans la faveur du roi, qui n’empêchent pas la vie du royaume de se dérouler selon les catégories d’une rubrique mondaine : amours, mariages, naissances. L’écriture du Journal peut enfin jouer de la variété : morts subites, événements étranges ou prodiges retiennent l’attention, avec quelque mélancolie mêlée d’ironie.