Renaissance
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TABLE DES MATIÈRES
Avant-propos
Michel Jeanneret : Pilote hauturier
Frank Lestringant : une vie, une œuvre
VOYAGES
Jean-Claude Laborie : Le Brésil de Frank Lestringant
Andrea Daher : L’invention capucine du sauvage
Vincent Masse : Détournement joyeux de l’Indonésie portugaise et des Antilles espagnoles : "les Letres des ysles & terres nouvellement trouvées" (c. 1536)
Myriam Marrache-Gouraud : Le meuble doré de la cosmographie ou comment Thevet sauva ses curiosités
Phillip John Usher : L’intertexte virgilien dans les "Singularités de la France Antarctique"
(1557) d’André Thevet
Nicolas Fornerod : Lisières d’un nouveau monde : l’inscription du littoral américain dans les récits de Colomb et Vespucci ou le choix des échelles
Frédéric Tinguely : Mytho-logiques. Parler des Sept Cités en Nouvelle-Espagne
Jean-Claude Arnould : La rébellion du cacique Enriquillo et sa réinvention par François de Belleforest
Alexandre Tarrête : D’un souvenir à l’autre. Le parcours du chapitre « Des Cannibales »
Réal Ouellet : Le plaisir du voyage. En Nouvelle-France et aux Antilles (XVIIe- XVIIIe siècles)
Marie-Christine Pioffet : Duels de plume et rivalités de pouvoir en Nouvelle-France. Autour des premiers missionnaires récollets et jésuites (1625-1637)
Andreas Motsch : Les images d’Amérindiens dans les Historiæ Canadensis de François Du Creux
André Zysberg : Le corsaire et l’astronome
Marie-Christine Gomez-Géraud : En passant par l’Italie. Reliques, ruines et vides sur la route du Grand voyage Olivier Millet
Poétique et politique d’une étape de voyage : le sonnet 133 sur Venise dans Les Regrets de Joachim Du Bellay
Philippe Desan : Le Journal du voyage de Montaigne est-il un journal de voyage ?
ESPACES
Grégoire Holtz : « Cosmopolite » ? La redécouverte d’un concept antique dans la France du XVIe siècle
Jörg Dünne : La ligne et le corps. Passages de l’équateur de Jean de Léry à Miguel de Cervantès
Isabelle Pantin : Une maladie nouvelle au miroir d’un nouveau monde : l’unité du genre humain selon la "Syphilis" de Fracastor
Jean Céard : Les lieux du diable
Thibaut Maus de Rolley : La cosmographie du diable : démonologie et géographie à la Renaissance
Adeline Lionetto : Représenter « l’eau informe et multiforme ». La mer et ses créatures dans quelques fêtes de cour françaises de la seconde moitié du XVIe siècle
Georges Tolias : Seuils de l’espace – seuils de pouvoir : les détroits dans la pensée cosmographique
Richard Cooper : Anton Francesco Doni et Gabriel Chappuys, cosmographes des Enfers, entre Venise et Lyon. "I Mondi"
Bernd Renner : Cartographie satirique : la rhétorique de l’espace dans la guerre picro- choline (Gargantua, chap. 33)
Anne-Pascale Pouey-Mounou : Un insulaire systématique ? Singularités lexicales de l’Île Sonnante
Brenton Hobart : La peste terrestre anthropomorphe à la Renaissance : l’exemple du "Pantagruel" de Rabelais
Loris Petris : Géographie, politique et religion aux portes de Rome : Jean Du Bellay et les Marais pontins (1548-1560)
Marie-Claire Thomine : Du jardin d’Eutrapel au jardin d’Olivier de Serres
Nicolas Kiès : Espace et sociabilité du voisinage chez quelques conteurs français du XVIe siècle
Tom Conley : Banderoles fluviales : « Les Fers » (1615) en vue du "Théâtre François" (1594)
RELIGIONS
Denis Crouzet : Aux premiers temps de la guerre de Smalkalde, une affaire de poison ou les débuts de la fin de Babylone
Guy Demerson : Allégorie satirique et allégorie heuristique. Rabelais et les combats religieux de son temps
Jean-Claude Ternaux : Le jeu des allégories dans L’homme justifié par Foy
Max Engammare : Du Livre des martyrs de Crespin (1554) aux Poemata de Bèze (1597), l’étonnant destin d’une silve de Jean Tagaut
Alessandra Preda : Autour du purgatoire. L’écroulement de la forteresse de Bernardino Ochino à Jean-Baptiste Trento
Marie Madeleine Fontaine : Guerres civiles avec spectateur. Le Printemps d’Yver entre Ronsard et Montaigne
Bruna Conconi : Sancerre en Europe : les traductions de l’Histoire memorable de Jean de Léry
Michele Mastroianni : La tragédie « Valois » entre France et Angleterre. La mise en scène de l’assassinat politique
Wes Williams : « Monstres veuz de nostre temps » : rendre témoignage en situation de guerre (Ronsard, Thevet, Montaigne)
Christophe Bourgeois : L’échafaud de l’Histoire : Les Tragiques d’Agrippa d’Aubigné et le
Théâtre de l’Antéchrist de Nicolas Vignier
Daniel Ménager : Le rire et le tragique dans Les Aventures du baron de Faeneste d’Agrippa d’Aubigné
Amy C. Graves-Monroe : Mort à crédit : être au cachot dans le martyrologe huguenot
Véronique Ferrer : Penser le martyre sous le régime de l’Édit de Nantes. L’exemple du Triomphe de l’Église sous la croix ou la gloire des Martyrs de Charles Drelincourt
Sylvain Ledda : Charles IX, de Chénier à Chéreau : l’homme blessé du romantisme
ÉCRITURES
Michel Jeanneret : Vanitas. Voyages de Folengo et Montaigne vers le vide
Jean-Charles Monferran : « Deuil ou plaisir ». Sur le troisième chapitre de Pantagruel (1532)
George Hugo Tucker : Espaces de l’exil, espace de l’écriture : amour, amitié et desiderium chez Muret expatrié
Mireille Huchon : Images captieuses de l’Hercule Gaulois
Julien Gœury : L’atlas anatomique d’Eustorg de Beaulieu
Rosanna Gorris Camos : « Une Muse perfette » : Jacques Grévin entre poésie, science et religion
Cornelia Klettke : La table ronde des parents spirituels. Au sujet de la Conversation de Lucien, Érasme et Rabelais dans les Champs-Élysées de Voltaire
André Guyaux : Octave de Musset, ou la vengeance en travesti
Antoine Compagnon : D’une plume de fer
Thomas Hunkeler : Lointains échos d’un « barde priapique ». Samuel Beckett se souvient de Ronsard
Ann Blair : Les locutions latines dans Astérix
INDEX NOMINUM
INDEX LOCORUM
TABULA GRATULATORIA
Explorateur curieux et audacieux, Frank Lestringant n’a cessé, dans son œuvre au long cours et à large envergure, d’ouvrir des horizons nouveaux sur la littérature de la Renaissance, quitte à bousculer une critique parfois sédentaire, voire frileuse dans ses sujets et ses méthodes. Affectionnant les espaces de plein vent, où l’Europe du XVIe siècle cherche à étendre sa puissance par-delà les mers, fasciné par les scènes sanglantes de l’histoire, celle qui se joue dans les feux et les fers d’une France déchirée, il nous mène d’île en île, d’un texte à l’autre, sur les traces de ses auteurs de prédilection.
Le volume que lui offrent ses collègues, ses élèves et ses amis, spécialistes de littérature française ou comparée, d’histoire ou de géographie, entend rendre hommage à la richesse et à la diversité de son œuvre critique, ainsi qu’à son énergie sans pareille au service des études seiziémistes. Rassemblés autour des quatre centres d’intérêt majeurs de la recherche de Frank Lestringant – les récits de voyage, la cosmographie, la littérature des religions, les pratiques d’écriture –, ces mélanges sont autant de témoignages d’amitié, d’admiration et de reconnaissance.
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Nel primo ventennio del Cinquecento, dopo la caduta della dinastia aragonese, sono poche le esperienze poetiche che riescono a cristallizzarsi in raccolte di un certo impegno, non solo prima, ma anche dopo la pubblicazione delle Rime di Sannazaro (1530). Tra gli esempi più significativi spicca l’edizione nel 1519 a Napoli, presso Sigismondo Mayr, della Gelosia del Sole di Girolamo Britonio: una ponderosa raccolta, dedicata a Vittoria Colonna, formata da 454 rime (345 sonetti, 43 canzoni, 37 madrigali, 20 sestine, delle quali ben 7 doppie, 7 ballate e 2 componimenti in terza rima).
Il presente contributo offre un’inquadratura dell’opera in questo periodo di transizione, nonché fornisce l’edizione critica commentata della raccolta, compiuta sulla base dell’edizione princeps del 1519.
Durant les vingt premières années du XVIe siècle, à la suite de la chute de la dynastie aragonaise, peu d’expériences poétiques parviennent à se cristalliser en un recueil d’une quelque importance, avant et également après la publication des Rime de Sannazaro (1530). La parution, en 1519 à Naples, chez Sigismondo Mayr, de la Gelosia del Sole de Girolamo Britonio est l’un des exemples les plus significatifs car il s’agit d’un recueil, dédié à Vittoria Colonna, formé de 454 poèmes (345 sonnets, 43 chansons, 37 madrigaux, 20 sextines, dont 7 doubles, 7 ballades et 2 compositions en tercets).
La présente contribution propose un cadre de l’œuvre dans cette période de transition et fournit l’édition critique commentée du texte, réalisée à partir de l’édition princeps de 1519.
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Dans la sphère académique, l’histoire de l’art traverse une crise d’identité qui gagne peu à peu le monde muséal. À force d’emprunter ses approches à d’autres disciplines des sciences humaines, elle prend le risque de perdre de vue son objet premier, l’œuvre d’art dans sa matérialité, et son outil le plus fondamental : le connoisseurship. Celui-ci consiste à établir l’identité des œuvres, en les replaçant dans la dynamique des parcours individuels et des échanges culturels. Loin de se réduire à un talent inné, il peut et doit être enseigné sur une base théorique permettant l’exercice de l’œil. C’est à cet objectif que répond ce livre. Conçu comme un manuel méthodologique, il vise à responsabiliser les futurs acteurs de notre patrimoine et à leur transmettre des compétences concrètes, pertinentes aussi bien sur le marché de l’art que dans le monde muséal et la sphère académique. Ce faisant, il plaide en faveur d’une histoire de l’art organique, capable de se réinventer sans cesse.
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Sommaire : C. Lastraioli, D. Solfaroli Camillocci, « Introduzione » ; E. Ardissino, « Poesia biblica a Firenze nell’età del Savonarola » ; D. Dalmas, « Ariosto apocalittico » ; P. Giulio Riga, « Osservazioni e riscontri sulle antologie di lirica spirituale (1550-1616) » ; M. Fadini, « Un libro "non approvato né in parole né in sentenze": Dello Divino Amore Christiano di Antonio Brucioli » ; G. Alonge, « Poesia ed evangelismo tra Italia e Francia: Luigi Alamanni, Antonio Caracciolo e Antonio Brucioli » ; F. Pierno, G. Scarola, « La "nobile e pregiata parte". Appunti sul primo salterio ginevrino in lingua italiana, i XX Salmi di David (1554) » – VARIA – D. Gamberini, «"Antica purezza e dantesca gravità": forme dell’appropriazione della poesia di Michelangelo nella Firenze di Cosimo I » ; A. Mongatti, « Uno scambio di sonetti tra il Lasca e Benedetto Varchi (e un omaggio a Luigi Alamanni) » – Conférence Barbier-Mueller 2018 – E. Fenzi, « Il potere dell’amore e come potere. Note per una rilettura dell’Aminta. »
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TABLE DES MATIÈRES
TOME PREMIER
(texte latin et index)
NOTE ÉDITORIALE
INTRODUCTION
Jules-César Scaliger (1484-1558), philosophe des savoirs du langage et des langues
L’homme en son temps: son roman familial, ses maîtres, son aristotélisme
Les Causes de la langue latine: thèses, controverses, arbitrages.
Des Causes de la langue à la Poétique: arts et savoirs de la Renaissance
Le débat avec Cardan, Sur la subtilité: joutes philosophico-linguistiques
L’ambition de l’homme, la réception de l’oeuvre
Le De causis linguae Latinae dans l’histoire des idées linguistiques
L’organisation du texte principal
Les livres I et II du De Causis. Le matériau phonique de la langue latine
Affections ou accidents ? Le traitement des catégories linguistiques
La construction d’une métaterminologie spécifique et le rapport au grec
Les classes de mots
L’absence de syntaxe et la question de la figure (livre 12)
Bref aperçu sur la fonction de l’exemple dans le De causis
La réception des idées linguistiques contenues dans le De causis
TEXTE LATIN
Le texte latin du De Causis linguae Latinae : options retenues par les éditeurs
Iulii Caesaris Scaligeri De Causis linguae Latinae
Iulius Caesar Scaliger Sebastiano Gryphio typographo S. D
Iulii Caesaris Scaligeri in tredecim libros de causis linguae latinae
praefatio, Ad Syluium Caesarem filium
Index errorum, quiue, quotue, quoto capite contineantur Liber primus
Cap. 1. Artifex et natura uersantur circa certam subiectam materiam
Cap. 2. Non solum materia opus est certisque limitibus, sed etiam ordine atque instrumentis
Cap. 3. Duplices partes: aliae ex quibus uox constituitur ut ex materia, aliae tanquam species sub genere [...]
Cap. 4. Definituro literam nominis prius originem quaerendam
Cap. 5. Literae definitio
Cap. 6. Historia literarum, figura, numero, ordine
Cap. 7. Summaria diuisio literarum. Nomina singularum
Cap. 8. Singularum literarum potestates
Cap. 9. Origo et caussa quare I et U e uocalibus factae sint consonantes
Cap. 10. Consonantium potestates
Cap. 11. An T semper eodem sit sono
Cap. 12. De I consonante
Cap. 13. Affectus finalis a potestate
Cap. 14. Vitia potestatum allata uocalibus aut consonantibus
Cap. 15. Vtrum F sit muta an semiuocalis
Cap. 16. Vtrum ω an η sit longior
Cap. 17. Locorum affectus a potestatibus inuestigantur
Cap. 18. Transpositio
Cap. 19. Abolitio, ablatio, concisio, abscissio, praepositio, interpositio, appositio
Cap. 20. Mutatio in communi
Cap. 21. Mutatio quae fit ex consuetudine: uocales
Cap. 22. Mutatio consonantium ex consuetudine
Cap. 23. Mutatio per inflexionem: uocales
Cap. 24. Mutatio diphthongorum ex inflexione
Cap. 25. Mutatio consonantium ex inflexione
Cap. 26. Mutatio in deductis a Graecis: uocales
Cap. 27. Diphthongorum mutationes a Graecis
Cap. 28. Consonantium mutatio in deductis a Graecis
Cap. 29. Mutatio ex deductione in simplicibus
Cap. 30. Mutatio in diphthongis ex deductione
Cap. 31. Consonantium mutatio ex deductione
Cap. 32. Mutatio in compositis: uocales
Cap. 33. Diphthongorum mutatio in compositione
Cap. 34. Consonantium mutatio in compositione
Cap. 35. Ordo literarum quatenus dictionis partes sunt. Quae cuique syllabae debeatur
Cap. 36. De disiunctione siue dissitis literis: uocales
Cap. 37. Consonantium disiunctiones
Cap. 38. Ordo discendi elementa
Cap. 39. Figurae elementorum et earum caussae
Cap. 40. Caussae singularum
Cap. 41. Literarum notae cum potestate numerorum signandorum et nominum
Cap. 42. Potestas mutua quarundam cognatarum literarum, quas Graeci uocant ντιστοίχους
Cap. 43. Natura quaedam propria I uocalis
Cap. 44. Proprietas quaedam mutarum et semiuocalium
Cap. 45. De aspirationis potestate secundum loca
Cap. 46. De modo ac ratione scribendi
Cap. 47. Elementorum affectus ad principia syllabae constituendae
Liber secundus
Cap. 48. Quae sit forma syllabae, quae materia
Cap. 49. Consonans quae inter duas uocales est utri applicetur
Cap. 50. Syllabarum affectus
Cap. 51. Syllabae: praepositio, geminatio, appositio, interpositio, ablatio, extritio, abscissio, transpositio
Cap. 52. Affectiones a forma syllabarum: accentus
Cap. 53. Quomodo distinguantur inter se tria membra diuisionis. Et tenorum ratio
Cap. 54. Spiritus
Cap. 55. De tempore
Cap. 56. Non esse plures accentus quam quot dicti sunt
Cap. 57. Tres notulae ab accentuum ratione excluduntur
Cap. 58. Caussa finalis tenorum. Primum de acuti accentus usu
Cap. 59. Grauis accentus sedes
Cap. 60. De usu locisque circunflexi
Cap. 61. De ἄρσει et θέσει
Cap. 62. Quemadmodum accentuum leges soluantur
Cap. 63. An admittenda sint quae superiore capite a ueteribus recepta sunt
Cap. 64. Vsus temporum
Cap. 65. Spirituum officium et loca
Liber tertius
Cap. 66. Dictionis nomen atque definitio
Cap. 67. Vtrum dictiones a natura sint an arbitrio inuentoris
Cap. 68. Vtrum nomina sint penitus fortuita an certo consilio
Cap. 69. Plures esse uoces primarias
Cap. 70. Non eodem modo rem ab re duci et nomen a nomine
Cap. 71. Dictionis affectus
Cap. 72. Dictionis species qua ratione sint inuestigandae
Cap. 73. Qua ratione inuestigandae sint species quae inflectuntur, et quare non plures sint aut personae aut numeri
Cap. 74. Affectus specierum dictionis alterius modi
Cap. 75. Quod persona et numerus accidat omnibus partibus, et quomodo; et an sexus uerbis addi debeat
Liber quartus
Cap. 76. Nominis essentiam, tam ab appellatione quam a re ipsa statuit
Cap. 77. Quo quisque ordine affectus tractandus sit
Cap. 78. De numero
Cap. 79. De genere
Cap. 80. Casus
Cap. 81. Enumerantur casus. Explicatur usus. Recipiuntur nomina
Cap. 82. Casuum ordo quare talis sit
Cap. 83. De iis quae unico casu constant et pluribus. Et an aptota inueniantur
Cap. 84. Veterum dicta examinat diligentius
Cap. 85. Singulorum casuum ratio, quae pertinet ad terminationes
Cap. 86. De specie
Cap. 87. De figura
Cap. 88. Non uero addi decompositam
Cap. 89. Redit ad superiora ob figurae usum
Cap. 90. An alia sint nominum accidentia siue affectiones
Cap. 91. Nominum species uenatur ex elementis philosophiae
Cap. 92. Quid quoque loco statuendum, deque propriorum natura atque affectibus
Cap. 93. De fixis, siue essentialibus, communibus eorumque speciebus
Cap. 94. Absoluta substantiua, et eorum genera ac species
Cap. 95. Absoluta diminutiua
Cap. 96. Collectiua et comprehensiua
Cap. 97. Relatiua substantiua
Cap. 98. Mobilia siue adiectiua absoluta
Cap. 99. Relatiuorum species recensentur
Cap. 100.
Cap. 101. Comparatiuorum superlatiuorumque natura et caussae et usus
Cap. 102. Nominum affectus communes
Cap. 103. Nominum genera quo modo mutentur
Cap. 104. Numerorum mutatio
Cap. 105. Figurae mutatio
Cap. 106. Personae mutatio
Cap. 107. Casus mutatio et ordinis
Cap. 108. Omissae a ueteribus affectiones
Cap. 109. Nominis usus loco aliarum partium
Liber quintus
Cap. 110. Ordo partium. Nominis uox a forma, uerbi uox a materia. Tum autem uerbi ratio uniuersa et diuisio
Cap. 111. Quare actiua passiuis praeponantur, et de materia uerborum
Cap. 112. Verbi sum, es, est declarat necessitatem
Cap. 113. Temporum natura, numerus, ratio, nomina
Cap. 114. Modorum origo, caussae, rationes, usus
Cap. 115. Modorum tempora
Cap. 116. Modorum ordo
Cap. 117. An infinitiuus sit uerbum
Cap. 118. Temporum modorumque inter se mutatio
Cap. 119. Personarum usus et affectus
Cap. 120. Numerorum ratio et caussa
Cap. 121. Affectuum ratio et ordo
Cap. 122. Figura eiusque caussa
Cap. 123. Species earumque significata et caussae
Cap. 124. Impersonalium natura, ortus, caussa, usus
Cap. 125. Actiuae uocis impersonalia
Cap. 126. Affectus uerborum communes
Liber sextus
Cap. 127. Pronominis sedes inter partes, ratio, diuisio
Cap. 128. Pronominum affectus
Cap. 129. Pronomina deriuata
Cap. 130. Natura et usus pronominum, sui, suus et reliquorum
Cap. 130 (bis). Alia duo deriuata: nostras, uestras
Cap. 131. Articulus
Cap. 132. Numerus
Cap. 133. Personae
Cap. 134. Casus
Cap. 135. Figura
Cap. 136. Excludit a praesenti opera consilia antiquorum
Cap. 137. Materialis caussa pronominum
Cap. 138. Contra quam fecerunt prisci, qua de caussa prius de pronomine quam de participio egerit
Cap. 139. Affectiones quaedam
Liber septimus
Cap. 140. Non recte seruatum a ueteribus ordinem
Le De causis linguae Latinae (1540) de Jules-César Scaliger constitue un maillon essentiel dans l’histoire de la grammaire latine et plus généralement dans l’histoire des théories linguistiques. Il ne s’agit pourtant pas d’une grammaire latine au sens habituel du terme, avec ses règles et ses paradigmes, mais d’une réflexion philosophique sur les fondements de la langue latine, et même sur les fondements du langage en général. Les treize livres, de taille inégale, comportent une phonétique (livres 1 et 2), l’examen du mot (dictio, livre 3) et de ses classes (livres 4 à 11), avant de traiter des figures de construction (livre 12), de l’étymologie et de l’analogie (livre 13).
La présente édition propose, dans le premier volume : une introduction (en deux parties : « Scaliger, philosophe des savoirs du langage et des langues », par P. Lardet ; « le De causis dans l’histoire des idées linguistiques », par G. Clerico et B. Colombat) ; le texte latin ; des notes critiques ; neuf index ; une bibliographie de plus de 600 titres. Le second volume comporte l’ensemble de la traduction avec une abondante annotation qui replace le De causis dans le contexte de son élaboration et de sa rédaction.
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Ce troisième tome de L’Histoire de France de La Popelinière, parue en 1581, est centré sur deux années cruciales, 1561 et 1562, qui voient le déclenchement des guerres de Religion. Il fait le récit des principaux événements de l’avènement de Charles IX jusqu’à l’automne 1562 : les Etats généraux et le colloque de Poissy, l’édit de Janvier, le « meurtre » de Wassy, les déclarations du prince de Condé et ses négociations avec les princes allemands, l’engagement puis les hésitations de la noblesse réformée, et s’attarde sur quelques épisodes de la première guerre civile (particulièrement Angers et Toulouse). Hors de France, il s’intéresse aussi à la résistance armée des vaudois du Piémont contre le duc de Savoie, et décrit la « république des Suisses ». Les notes critiques s’attachent principalement, comme dans les volumes précédents, à retrouver les sources utilisées et à éclairer le travail de recomposition et de neutralisation de l’historien sur ses sources.
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Fondé sur des documents universitaires et notariaux édités et inédits et sur de multiples sources indirectes (biographies, correspondances, etc.), cet ouvrage recense plusieurs centaines d’étudiants français, francs-comtois et savoyards ayant fréquenté les universités italiennes de 1480 à 1599. Il fournit, pour chaque personnage, un dossier sur ses études en Italie, complété, si possible, par un aperçu de sa formation antérieure et par une notice biographique. Une introduction détaillée sur l’organisation des études universitaires dans l’Italie des XVe et XVIe siècles, le mode de fonctionnement des universités et les procédures d’obtention des diplômes facilite la compréhension des notices.
Ce travail offre des matériaux nouveaux à l’histoire des universités, à l’histoire des familles (rectifications et compléments apportés aux généalogies par les sources italiennes exploitées), à l’histoire sociale (origine sociale des étudiants, corrélation entre études et carrière, stratégies de certaines familles misant sur les études en Italie pour favoriser leur ascension ou asseoir leur pouvoir) ; mais aussi à l’histoire religieuse, politique et culturelle (il suffit de citer les noms de saint François de Sales, de Pomponne de Bellièvre, de Michel de L’Hospital ou de François Tissard). Nombre de ces étudiants ont contribué, en outre, à diffuser par-delà les Alpes non seulement l’humanisme et les sciences apprises dans la Péninsule, mais aussi la langue et la culture italiennes.
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Le Théâtre au miroir des langues consiste à explorer les grandes notions théâtrales au moyen d’une étude lexicologique portant sur trois aires géolinguistiques : la France, l’Espagne et l’Italie des XVIe et XVIIe siècles. Divisé en huit chapitres (Genres théâtraux, Paratextes, Dramaturgie, Personnages, Notions esthétiques, Métiers et techniques, Lieu théâtral, Réception), l’ouvrage propose une étude comparative des composantes essentielles du théâtre à partir de leurs modes de désignation dans les trois langues. Prenant appui sur un vaste corpus de pièces, de préfaces et de traités, ces analyses permettent tout autant d’identifier les correspondances et les pratiques communes d’un pays à l’autre que de mettre au jour les spécificités nationales. Cet ouvrage a été conçu dans le cadre du projet ANR « IdT - Les idées du théâtre ».