Renaissance
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Table des matières
Denis BJAÏ et François ROUGET, Introduction
Première partie
Stratégies éditoriales et création poétique
Michèle CLÉMENT, Les poètes et leurs libraires au prisme du privilège d’auteur au XVIe siècle : la proto-propriété littéraire
Isabelle PANTIN, Innovation poétique, innovation typographique : comment penser un synchronisme ?
Jean BALSAMO, Les libraires du Palais et les poètes (1530-1610)
François ROUGET, Philippe Desportes et ses libraires
Deuxième partie
« La Pléiade » et ses libraires
Geneviève GUILLEMINOT-CHRÉTIEN, Ronsard, Baïf et la veuve Maurice de La Porte : une nouvelle présentation du recueil poétique
Daniel MÉNAGER, Ronsard, Henri Estienne et Anacréon
Emmanuel BURON, La pratique du pème liminaire comme analyse pragmatique de l’acte
éditorial : Jodelle, Etienne Groulleau et André Wechel
Troisième partie
Poètes de province et ambitions éditoriales
Denis BJAÏ, Un imprimeur orléanais de la Renaissance et « ses » poètes : autour d’Eloi Gibier (1551-c. 1587)
Nicolas DUCIMETIÈRE, Coups d’essai : les étudiants poètes et leurs imprimeurs-libraires dans la seconde moitié du XVIe siècle
Anne RÉACH-NGÔ, Des Trésors poétiques à la Renaissance ? L’ambition éditoriale du Trésor immortel de Jacques Sireulde
Christine BÉNÉVENT, Auger Gaillard : les tribulations d’un poète en quête de libraire(s)
Quatrième partie
Les libraires lyonnais et leurs poètes
François RIGOLOT, D’un libraire l’autre : Marot, de Tory à Dolet via Montmorency
Mireille HUCHON, Jean de Tournes et ses poetrices
Elise RAJCHENBACH-TELLER, Charles Fontaine : le poète et ses imprimeurs-libraires
Cinquième partie
Les poètes chrétiens et leurs libraires
Max ENGAMMARE, Théodore de Bèze poète et ses imprimeurs
Véronique FERRER, Entre La Rochelle et Genève : les poètes protestants et leurs imprimeurs (1560-1610)
Yvonne BELLENGER, Du Bartas et ses libraires
Alain CULLIÈRE, Les éditeurs des Dévots élancements du poète chrétien d’Alphonse de Rambervillers (1602-1617)
Sixième partie
Poètes humanistes et transmissions éditoriales
Michel MAGNIEN , Vascosan éditeur de Guillaume Du Mayne (1556)
Philippe DESAN, La Boétie poète et ses deux éditeurs : Federic Morel et Montaigne
John NASSICHUK, L’oeuvre latin de Jean Rouxel et le monde de l’édition en Normandie
Index nominum
Comment le poète français du XVIe siècle, à Paris, à Lyon ou dans d’autres villes de l'espace francophone, choisit-il son libraire ou son imprimeur ? Pourquoi en change-t-il et fait-il parfois appel, successivement voire simultanément, à plusieurs d’entre eux? Quelles relations (contractuelles, financières, intellectuelles) le lient à ces hommes et femmes du livre ? Quel parti les uns et les autres tirent-ils du privilège exhibé en page de titre, mais dont l'extrait ne se retrouve pas toujours à l’intérieur de l'ouvrage ? Quelles logiques guident l’auteur pour diffuser au mieux sa production et lui ménager la plus large réception possible ?
Telles sont quelques-unes des questions qu’à la faveur d’un colloque tenu à Orléans, en juin 2013, se sont posées une vingtaine de spécialistes de la poésie française et néo-latine de la Renaissance, pour mieux comprendre les stratégies éditoriales mises en œuvre et éclairer les relations complexes, implicites voire conflictuelles qui unissaient alors le poète et son libraire... avant parfois de les séparer.
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Nicolas Bérauld (c. 1470- ap. 1545) a joué un rôle très important dans le développement de l’humanisme parisien, au début du XVIe siècle. Il n’était pas, comme ses amis et modèles Erasme et Guillaume Budé, un penseur épris de spiritualité ou un « militant politique », mais un juriste savant, un philologue infatigable, un professeur enthousiaste, érudit et fin ; il fut même un imprimeur actif. Il œuvra, aux côtés de l’éditeur Josse Bade, à publier et commenter des textes fondamentaux pour l’élaboration d’une Renaissance française, à transmettre des théories de l’écriture et du savoir, héritées des Italiens, qui devaient réapparaître au milieu du siècle, sous la plume des membres de la Pléiade. Dans le présent volume, P. Galand reproduit, traduit et commente le cours important (praelectio et commentaire) que Bérauld donna en 1513 sur la silve Rusticus du grand humaniste italien Ange Politien (le cours fut édité en 1513, puis réédité en 1518 et 1519) ; cette praelectio en hexamètres dactyliques, d’une impressionnante érudition, avait introduit elle-même un cours de Politien sur les écrits géorgiques d’Hésiode, de Virgile et d’autres. Les annotations savantes et vivantes de Bérauld montrent que l’élite parisienne contemporaine savait parfois se hausser au niveau du Florentin, pour décrypter et goûter son langage poétique allusif. Grâce au commentaire de Bérauld, Rusticus eut un vif succès en France et connut encore une traduction française en 1550, par Guillaume Haudent.
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Le Printemps d’Yver, œuvre unique de Jacques Yver, fut publié une trentaine de fois de 1572 à 1600, traduit en anglais dès 1580, et réédité une seule fois, en 1841, par P. Lacroix. La présente édition redonne à ce grand texte son état originel avec les variantes et corrections nécessaires, en même temps qu’elle restitue son auteur, mort à 24 ans peu avant la parution du Printemps. Sous Charles IX, pendant les guerres civiles, cinq jeunes gens se réunissent cinq jours dans un château poitevin autour d’une « dame », et racontent chacun une « histoire ». Décor, dialogues et récits assurent à l’entreprise romanesque un caractère plus homogène et complexe qu’il n’y paraît. Inspiré notamment par ce qu’ont écrit Ronsard et Belleau avant 1572, Yver lie étroitement prose et poèmes et invente une « belle langue » aux registres très variés, au service d’un ensemble savamment composé: il lui importait de livrer avec humour les doutes et les inquiétudes d’un jeune gentilhomme sur les hasards tragiques de l’amour, le suicide, l’amitié, la guerre, la géopolitique, préfigurant parfois Montaigne, son aîné. Par ses connaissances et ses goûts multiples, le Printemps contribue à créer une réflexion nouvelle sur les arts de représentation et les plaisirs de la musique et de la danse. Par ses intrigues et sa langue, l’œuvre sert durablement de modèle en France et en Angleterre.
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Des Rime d’Amomo (1535) aux oraisons funèbres sur la mort de Henri IV (1610), les imprimeurs-libraires parisiens publient une centaine d’ouvrages en langue italienne. Cette production, élaborée pour l’essentiel par des Italiens de l’entourage royal et des italianisants français, illustre la protection que les rois de France, depuis François Ier, portaient aux lettres italiennes et la contribution de celles-ci à la célébration monarchique, à l’agrément de la vie mondaine, à l’élaboration des savoirs et des arts. Par ses auteurs, ses textes et ses thèmes, elle se distingue des livres en langue italienne publiés tant en Italie que dans d’autres centres éditoriaux, mettant en évidence l’originalité de l’italianisme de la cour de France au XVIe siècle. Cette production est recensée et décrite en détail pour la première fois, dans le cadre du projet de recherche franco-allemand Eurolab, consacré au développement et à la confrontation des langues vernaculaires au début de l’époque moderne.
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TABLE DES MATIÈRES
Le dictamen de la chancellerie comtale de Flandre et de Hainaut (1191-1244) : méthode d’analyse assistée par ordinateur, résultats et potentialités, par Els De Paermentier
Louis de Navarre († 1376), un prince cadet entre solidarité familiale et ambition personnelle, par Philippe Charon
Le rôle des marchés dans l’approvisionnement en céréales de Paris au XVIe siècle d’après la mercuriale, par Nicolas Buat
Communication, commerce et confiance : l’écrit dans les transactions Ruiz-Bonvisi, 1580-1590, par Anne Lambert
Les bibliothèques des séminaires et collèges britanniques à Paris, de l’Ancien Régime à l’Empire, par Emmanuelle Chapron
Bibliographie
I - Comptes rendus critiques
II- Notes de lecture
Chronique
Résumés
Table alphabétique
Résumés
Table alphabétique
Le dictamen de la chancellerie comtale de Flandre et de Hainaut (1191-1244) : méthode d’analyse assistée par ordinateur, résultats et potentialités, par Els De Paermentier
Louis de Navarre († 1376), un prince cadet entre solidarité familiale et ambition personnelle, par Philippe Charon
Le rôle des marchés dans l’approvisionnement en céréales de Paris au XVIe siècle d’après la mercuriale, par Nicolas Buat
Communication, commerce et confiance : l’écrit dans les transactions Ruiz-Bonvisi, 1580-1590, par Anne Lambert
Les bibliothèques des séminaires et collèges britanniques à Paris, de l’Ancien Régime à l’Empire, par Emmanuelle Chapron
Bibliographie
I - Comptes rendus critiques
II- Notes de lecture
Chronique
Résumés
Table alphabétique
habétique
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Sommaire
- A. VILLA, "Le discours sur la femme dans le troisième livre du Courtisan entre dialogue et traité" ;
- L.B.T. HOUGHTON, "Renaissance and Golden Age revisited : Virgil's fourth Eglogue in Medici Florence" ;
- L. KONDRATUK, "L'introduction de la masse personae-res-actiones dans la sciences canonique (XVIe siècle)" ;
- J. L. EGÍO, "“ Black legend, patriotic construction of alternative enemies and religious persecution after the St. Bartholomew Day Massacre”".
Notes et documents
- L. ROY, W. KEMP, "“France qui son cueur luy présente” : Les relations de l'entrée de François Ier à Paris en 1515 ;
- R. VAN ROOY, "An edition and brief discussion of Johann Reuchlin's De quattuor Graecae linguae differentiis libellus (1477/1478)" ;
- PERE BESCÓS PRAT, "Leonardo Bruni in Bernardo Ilicino's Commento to Petrarch's Triumphi" ;
- A. MOTHU, "Les antipodes du Cymbalum mundi".
Chronique
- L. R. N. ASHLEY, "Recent Publications on Elizabethan England and Related Fields".
Comptes rendus
- A. VILLA, "Le discours sur la femme dans le troisième livre du Courtisan entre dialogue et traité" ;
- L.B.T. HOUGHTON, "Renaissance and Golden Age revisited : Virgil's fourth Eglogue in Medici Florence" ;
- L. KONDRATUK, "L'introduction de la masse personae-res-actiones dans la sciences canonique (XVIe siècle)" ;
- J. L. EGÍO, "“ Black legend, patriotic construction of alternative enemies and religious persecution after the St. Bartholomew Day Massacre”".
Notes et documents
- L. ROY, W. KEMP, "“France qui son cueur luy présente” : Les relations de l'entrée de François Ier à Paris en 1515 ;
- R. VAN ROOY, "An edition and brief discussion of Johann Reuchlin's De quattuor Graecae linguae differentiis libellus (1477/1478)" ;
- PERE BESCS PRAT, "Leonardo Bruni in Bernardo Ilicino's Commento to Petrarch's Triumphi" ;
- A. MOTHU, "Les antipodes du Cymbalum mundi".
Chronique
- L. R. N. ASHLEY, "Recent Publications on Elizabethan England and Related Fields".
Comptes rendus
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Table des matières
Introduction : David figure biblique aux visages multiples
PREMIÈRE PARTIE
DAVID, UN MODÈLE CIVIQUE ET UN MIROIR POUR LES PRINCES
Dominique VINAY
Charles VIII et David au temps des guerres d’Italie
Pina RAGIONIERI
Il David di Michelangelo come simbolo delle più alte virtù civili
Corinne Meyniel
David ou l’adultère d’Antoine de Montchrestien (1601) : roi d’Israël, « ça ne donne pas le droit au bonheur »
Gilles Bertheau
Jacques VI/Ier et David : l’exemplarité en question
Michel Senellart
Figures du bon gouvernement dans la Biblische policey (1653) de Dietrich Reinkingk
Dénes Harai
Saül et David dans la pensée politique de l’élite protestante hongroise au début du XVIIe siècle
DEUXIÈME PARTIE
DAVID, UN HÉROS CHEVALERESQUE ET UNE FIGURE TRAGIQUE
Noëlle-Christine Rebichon
Du « sains peschieres » au « prodon » : la figure du Preux David dans les cycles peints en Italie
Alain Bègue, Emma Herrán Alonso
La figure de David dans la prose espagnole du XVIe siècle : l’exemple du Libro de cavallería celestial de Jerónimo de Sampedro
Jean-Luc Nardone
Goliath, le David de Leone Santi. Sur le Gigante (1632) et le David (1637), deux tragédies jésuites en une seule
Jean Duron
David, Jonathas, une amitié de collège ? Réflexion autour du David & Jonathas de Marc-Antoine Charpentier (1688)
TROISIÈME PARTIE
DAVID LE PSALMISTE, UNE AUTORITÉ ET UN MODÈLE
Giuseppe Ledda
La danza e il canto dell’«umile salmista» : David nella Commedia di Dante
Sabrina Ferrara
La « trinité » politique de Dante entre personnages bibliques et quête identitaire
Renato Meucci
Re David « violista da gamba » nell’iconografia musicale del primo Cinquecento italiano
Sonia Cavicchioli
Re David nella decorazione dell’organo dell’abbazia benedettina di San Pietro a Modena (1524-1546)
Camilla Cavicchi
L’autoportrait de Garofalo en roi David
Elise Boillet
David, personnage et masque de l’Arétin entre XVIe et XVIIe siècle
Marco Faini
La figura di David nei poemi biblici italiani tra Cinque e Settecento
QUATRIÈME PARTIE
DAVID ET BETHSABÉE, ENTRE PÉNITENCE ET LIBERTINISME
Max Engammare
Bethsabée, des Mystères du XVe siècle à Pallavicino et Racine
Joséphine Le Foll
La Bethsabée au bain de Véronèse ou la place de David
Jean-Francois Lattarico
Du Livre au livre libertin. La Bersabee de Ferrante Pallavicino (Venise, 1639)
Sources bibliographiques
Etudes bibliographiques
Index des noms
Table des illustrations
Table des matières
La figure de David, prophète et roi, pécheur et pénitent, aède et psalmiste, est une figure complexe et même ambiguë, particulièrement emblématique des tensions et des croisements fertiles entre les champs du profane et du sacré, du politique et du religieux. Les lettres et les arts de la Renaissance donnent ainsi à voir et à entendre l’audace pugnace et soumise du berger devenu champion de son peuple et du mercenaire ayant reçu l’onction divine, l’inconvenance révérencieuse du roi dansant devant l’arche d’alliance et la faiblesse adultère et meurtrière dans laquelle le jette l’oubli de ses devoirs civils et religieux. Et, dans les poèmes, les tragédies et les romans, les gravures et les peintures, les pièces de musique, une foule de figures qui lui disputent souvent le premier plan, de Saül à Bethsabée en passant par Jonathan. Ces représentations littéraires et artistiques font écho à la pensée politico-théologique qui se forge dans le contexte européen de l’affirmation des Etats régionaux et nationaux, des guerres d’Italie qui voient s’affronter les nouvelles grandes puissances et des guerres de Religion qui opposent souverains et peuples catholiques et protestants. Cette pensée, multiple dans ses développements, à la fois dissèque la singularité exemplaire du parcours politique et du cheminement spirituel de David et cherche le sens de sa destinée, au-delà de la galerie médiévale des preux, dans la lignée des juges et rois fondateurs de la monarchie d’Israël.
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SOMMAIRE
-Franco Tomasi, Erotismo e sensualità nella lirica rinascimentale. Introduzione
-Tiziano Zanato, Provare "l'ultimo valor" di amore. Sensualità ed erotismo negli Amorum libri di Boiardo
-Erika Melburn, Il sogno erotico nella lirica del Cinquecento
-Andrea Torre, L'edonista riluttante. Erotismo, sessualità e mito adonico nel Rinascimento
-Giacomo Comiati, "Benché 'l sol decline / vince un sol raggio suo tutte le stelle". La parabola amorasa nelle Rime di Celio Magno
-Emilio Russo, Sulle "amorose tenerezze" del Marino. Tra Epitalami ed Adone
-Varia
-Thomas Penguilly, La Muse latine et la Muse vulgaire. André Alciat et la poésie italienne de son temps
-Ester Pietrobon, Per una rilettura delle Rime di Messer Luca Contile
-Alberto Roncaccia, Fonti dell'attività letteraria dell' Accademia di Modena. Due sonetti di Alessandro Melani
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Introduction générale
Sources historiques et publications musicologiques :
de la difficulté d’une lecture pertinente
Semplice ou passeggiato
Diminution et ornementation dans l’exécution de la musique
de Palestrina et du stile antico
Introduction
Chapitre 1 : Diminutions et contextes d’exécution
Chapitre 2 : quand et comment diminuer ?
Chapitre 3 : Différents aspects de la diminution
Chapitre 4 : le chanteur et la diminution
Chapitre 5 : le travail de la diminution
Chapitre 6 : les formes musicales et les usages
Chapitre 7 : la diminution transalpine
Chapitre 8 : la fin d’un art
La pédagogie de la diminution et de l’ornementation au temps
de la polyphonie palestrinienne. une anthologie de sources,
traduites en français, présentées et commentées
Introduction
1. Silvestro Ganassi, opera intitulata Fontegara, Venise,
per sylvestro di Ganassi dal Fontego, 1535
2. Adrian Petit coclico, compendium musices, nuremberg, Berg et neuber, 1552
3. Diego ortiz, trattado de glosas, rome, Dorico, 1553
4. Nicola Vicentino, l’antica musica ridotta alla moderna prattica,
rome, antonio Barré, 1555
5. Hermann Finck, Practica musica, Wittenberg, Georg rhau, 1556
6. Giovanni camillo maffei, Delle lettere, libri due, naples, raymundo amato, 1562
7. Girolamo Dalla casa, il vero modo di diminuir, Venise, angelo Gardano, 1584
8. Giovanni Bassano, Ricercate, passaggi et cadentie per potersi essercitar nel diminuir, Venise, Giacomo Vincenti et riccardo amadino, 1585
9. Giovanni Bassano, Motetti, madrigali et canzoni francese,
Venise,GiacomoVincenti,1591
10. Lodovico Zacconi, Prattica musica, Venise, Girolamo Polo, 1592
11. Riccardo rognoni, Passaggi per potersi essercitare nel diminuire,
Venise, Giacomo Vincenti, 1592
12. Giovanni luca conforti, Breve et facile maniera, rome, [s. n.], 1593
13. Girolamo Diruta, il transilvano. Dialogo sopra il vero modo di sonar organi, et istromenti da penna, Venise, Giacomo Vincenti, 1593 et 1609
14. Giovanni Battista Bovicelli, Regole, passaggi di musica,
madrigali et motetti passeggiati, Venise, Giacomo Vincenti, 1594
15. Aurelio Virgiliano, il Dolcimelo, manuscrit inachevé, i-Bc ms [c. 33], env. 1600
16. Luigi Zenobi, Raccolta di lettere varie, i-rv ms [r. 45], ff. 199r-204v,
manuscrit non daté, env. 1600
17. Adriano Banchieri, cartella musicale, Venise, Giacomo Vincenti, 1614
18. Francesco rognoni, selva de varii passaggi, milan, Filippo lomazzo, 1620
19. Vincenzo Giustiniani, Discorso sopra la musica, i-las Fondo orsucci ms. [48] (olim o.49), [1628]
Annexe : élaborations ornées et adaptations d’œuvres de Palestrina
Glossaire
Index des notions abordées dans les sources traduites
Bibliographie
Index des noms
Remerciements
Biographies
Cet ouvrage est le prolongement du projet de recherche Impropal réalisé au sein de la Haute école de musique de Genève en 2010-2011. Ce projet, à la fois théorique et pratique, était né de la volonté de contribuer à combler l’espace séparant la connaissance des sources (souvent partielle) et la pratique musicale contemporaine de la musique ancienne. Il visait à réévaluer la place de la diminution vocale et instrumentale dans l’exécution de la musique polyphonique du xvie siècle, au moyen d’une relecture des sources et d’un dispositif original d’expérimentation avec les étudiants (cours et master classes), centré sur la musique de Palestrina.
Une fois le projet terminé, il est apparu que le matériel rassemblé pouvait faire l’objet d’une publication qui comblerait un grand vide, et serait même la première du genre à présenter une sélection représentative de sources décrivant les techniques de diminution, accompagnée d’un commentaire à destination des instrumentistes, chanteurs, praticiens divers mais aussi de tous ceux qui s’intéressent à la musique des années 1530-1600.
Le livre s’ouvre par une réflexion sur les problèmes que pose l’exploitation des sources directes et indirectes de la diminution et fait le point sur les travaux musicologiques exis- tant sur le sujet (Liselotte Emery). Le premier chapitre est suivi d’une réflexion critique pro- posant des solutions pratiques sur les différents aspects de la diminution décrits dans les sources (William Dongois). Ce commentaire renvoie à la troisième partie de l’ouvrage, la plus conséquente, constituée d’une anthologie de documents concernant la pédagogie de la diminution et de l’ornementation au temps de la polyphonie palestrinienne (traduites en français, présentées et commentées par Christian Pointet). L’anthologie est complétée par un glossaire et un index permettant de confronter les notions évoquées dans les sources aux questions concrètes que les interprètes se posent aujourd’hui.
Les auteurs espèrent que ce livre permettra de jeter les bases d’une autre esthétique de l’exécution de la musique de Palestrina (et de la polyphonie en général), en rompant avec l’idée répandue que la diminution, pratiquée de nos jours essentiellement par des instru- mentistes, ne serait qu’une démonstration de virtuosité, un monde à part et non un mode de production du son à part entière, et une manière normale de rendre vivante la musique écrite de la Renaissance.