Renaissance
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Table des matières
Introduction
PREMIÈRE PARTIE: L’ÉVIDENCE DE LA VÉRITÉ
Chapitre premier : Que Dieu se montre seulement
« Nos ennemys ne pourront resister »
De l’ombre à la lumière
La rhétorique du peuple élu
Dans les rets de Satan
Sortir du silence
Une première expression politique
Le premier appel lancé aux princes protestants étrangers
Le premier engagement nobiliaire
Des Eglises unies, dans l’attente d’un signe
Les pasteurs au pouvoir
Le jugement de Dieu
Chapitre II : La genèse d’une conscience politique
Les hésitations des princes
Une fausse piste : l’indifférence de la reine mère
A la recherche d’un prince
Où le réformé se métamorphose en huguenot
Les ferments de la révolte
Les trois pôles de l’activisme réformé
« Une croisade de chevaliers errants »
Le spectre de la guerre civile
La première guerre des pamphlets
La multiplication des prises d’armes
Au bord du précipice
Chapitre III : La parole impuissante
Légalit© et providence
Le recours aux Etats généraux
Le réveille-matin de Guillot le songeur
Les signes précurseurs d’une victoire promise
L’embryon d’un parti
Une hydre politique
Le rôle politique des institutions ecclésiastiques
Le temps de requêtes
L’illusion de la réunion dogmatique
Aiguiser le glaive de l’esprit
La concorde impossible
La coexistence refusée
DEUXIÈME PARTIE: LA PAROLE ET LE GLAIVE
Chapitre IV : La révolte du parti de Dieu
« Pour le soutènement de la Religion et délivrance du Roy »
« Une petite mousche contre un grand elephant »
Prise d’armes politique et défense de la foi
Les mécanismes de la propagande condéenne
La mobilisation huguenote
Le soutien massif de la noblesse réformée
L’appel aux Eglises d’avril 1562
De l’argent et des troupes : le financement de l’effort de guerre
La création d’un système politique et militaire
Les prémices d’une organisation défensive
Un système confédéral « pour maintenir la pure doctrine de l’Evangille »
Chapitre V : La solidarité évangélique
Religion et sécurité : les ressorts du jeu diplomatique intra-protestant
La conscience aiguë d’une communauté d’intérêts
Soutien diplomatique et neutralisation militaire
Les ambitions anglaises
L’appel aux mercenaires
Hésitations évangéliques : le rôle décisif de Philippe de Hesse
La mission de François d’Andelot
Un projet de ligue protestante internationale ?
La frilosité helvétique
La mission de Madeleine de Mailly
L’intervention anglaise en France
Pour Dieu, l’Angleterre et Calais
« Affligé et triste, usque ad mortem »
La confiance brisée
Chapitre VI : Se résigner à la coexistence ?
Voix dissonantes, voies divergentes
La tentation d’Augsbourg
La paix de la discorde
Pragmatisme nobiliaire et idéalisme pastoral
Combattre en temps de paix
« Ceste divine providence »
Le recours à l’Histoire
L’arène politique
Une guerre inéluctable
Paix inachevée et haines irréductibles
Un parti devenu impuissante ?
La phobie du complot papiste
TROISIÈME PARTIE: LE SALUT PAR LES ARMES ?
Chapitre VII : La « cause generalle » au péril de la guerre
Prise d’armes préventive, guerre défensive
La réorganisation du parti
Le réveil du système politico-militaire huguenot
« Quand Israël hors d’Egypte sortit »
Pax certa, victoria integra, mors honesta
La Rochelle, capitale du parti huguenot
La mobilisation nobiliaire et la conduite de la guerre
Les « deniers de la cause »
« Pour la foy, pour la France et pour la liberté »
D’Orléans à La Rochelle, les conditions matérielles de la production pamphlétaire
La noblesse française, plutôt que l’étranger
La défense du Bien public
« Dieu veut régner »
Droit de résistance et contractualisation
Chapitre VIII : Dans l’oeil d’un cyclone européen
Les nouvelles voies de la diplomatie huguenote
Des équilibres fragiles
Londres et Heidelberg, au coeur de la diplomatie huguenote
Une « saincte alliance »
Initiatives huguenotes
La grande ambition de l’Electeur palatin
Elisabeth, Jean-Casimir et Wolfgang au secours des huguenots
Un appui militaire décisif
Le financement des troupes étrangères
Impasses diplomatiques
Chapitre IX : Le parti assassiné
Sous le signe de la méfiance
La victoire paradoxale des huguenots
Un parti uni et solidaire
« Un edict en papier n’est pas suffisant gage »
Le coup de poker néerlandais
L’échiquier européen recomposé
Le jeu des chaises matrimoniales
Quand Josias se mue en « Hérode sanglant »
Un crime politique
L’agonie d’un rêve
Conclusion
Sources et bibliographie
Index des noms de personnes
Index des figures bibliques
Table des tableaux et illustrations
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Table des matières
Denis BJAÏ et François ROUGET, Introduction
Première partie
Stratégies éditoriales et création poétique
Michèle CLÉMENT, Les poètes et leurs libraires au prisme du privilège d’auteur au XVIe siècle : la proto-propriété littéraire
Isabelle PANTIN, Innovation poétique, innovation typographique : comment penser un synchronisme ?
Jean BALSAMO, Les libraires du Palais et les poètes (1530-1610)
François ROUGET, Philippe Desportes et ses libraires
Deuxième partie
« La Pléiade » et ses libraires
Geneviève GUILLEMINOT-CHRÉTIEN, Ronsard, Baïf et la veuve Maurice de La Porte : une nouvelle présentation du recueil poétique
Daniel MÉNAGER, Ronsard, Henri Estienne et Anacréon
Emmanuel BURON, La pratique du pème liminaire comme analyse pragmatique de l’acte
éditorial : Jodelle, Etienne Groulleau et André Wechel
Troisième partie
Poètes de province et ambitions éditoriales
Denis BJAÏ, Un imprimeur orléanais de la Renaissance et « ses » poètes : autour d’Eloi Gibier (1551-c. 1587)
Nicolas DUCIMETIÈRE, Coups d’essai : les étudiants poètes et leurs imprimeurs-libraires dans la seconde moitié du XVIe siècle
Anne RÉACH-NGÔ, Des Trésors poétiques à la Renaissance ? L’ambition éditoriale du Trésor immortel de Jacques Sireulde
Christine BÉNÉVENT, Auger Gaillard : les tribulations d’un poète en quête de libraire(s)
Quatrième partie
Les libraires lyonnais et leurs poètes
François RIGOLOT, D’un libraire l’autre : Marot, de Tory à Dolet via Montmorency
Mireille HUCHON, Jean de Tournes et ses poetrices
Elise RAJCHENBACH-TELLER, Charles Fontaine : le poète et ses imprimeurs-libraires
Cinquième partie
Les poètes chrétiens et leurs libraires
Max ENGAMMARE, Théodore de Bèze poète et ses imprimeurs
Véronique FERRER, Entre La Rochelle et Genève : les poètes protestants et leurs imprimeurs (1560-1610)
Yvonne BELLENGER, Du Bartas et ses libraires
Alain CULLIÈRE, Les éditeurs des Dévots élancements du poète chrétien d’Alphonse de Rambervillers (1602-1617)
Sixième partie
Poètes humanistes et transmissions éditoriales
Michel MAGNIEN , Vascosan éditeur de Guillaume Du Mayne (1556)
Philippe DESAN, La Boétie poète et ses deux éditeurs : Federic Morel et Montaigne
John NASSICHUK, L’oeuvre latin de Jean Rouxel et le monde de l’édition en Normandie
Index nominum
Comment le poète français du XVIe siècle, à Paris, à Lyon ou dans d’autres villes de l'espace francophone, choisit-il son libraire ou son imprimeur ? Pourquoi en change-t-il et fait-il parfois appel, successivement voire simultanément, à plusieurs d’entre eux? Quelles relations (contractuelles, financières, intellectuelles) le lient à ces hommes et femmes du livre ? Quel parti les uns et les autres tirent-ils du privilège exhibé en page de titre, mais dont l'extrait ne se retrouve pas toujours à l’intérieur de l'ouvrage ? Quelles logiques guident l’auteur pour diffuser au mieux sa production et lui ménager la plus large réception possible ?
Telles sont quelques-unes des questions qu’à la faveur d’un colloque tenu à Orléans, en juin 2013, se sont posées une vingtaine de spécialistes de la poésie française et néo-latine de la Renaissance, pour mieux comprendre les stratégies éditoriales mises en œuvre et éclairer les relations complexes, implicites voire conflictuelles qui unissaient alors le poète et son libraire... avant parfois de les séparer.
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Nicolas Bérauld (c. 1470- ap. 1545) a joué un rôle très important dans le développement de l’humanisme parisien, au début du XVIe siècle. Il n’était pas, comme ses amis et modèles Erasme et Guillaume Budé, un penseur épris de spiritualité ou un « militant politique », mais un juriste savant, un philologue infatigable, un professeur enthousiaste, érudit et fin ; il fut même un imprimeur actif. Il œuvra, aux côtés de l’éditeur Josse Bade, à publier et commenter des textes fondamentaux pour l’élaboration d’une Renaissance française, à transmettre des théories de l’écriture et du savoir, héritées des Italiens, qui devaient réapparaître au milieu du siècle, sous la plume des membres de la Pléiade. Dans le présent volume, P. Galand reproduit, traduit et commente le cours important (praelectio et commentaire) que Bérauld donna en 1513 sur la silve Rusticus du grand humaniste italien Ange Politien (le cours fut édité en 1513, puis réédité en 1518 et 1519) ; cette praelectio en hexamètres dactyliques, d’une impressionnante érudition, avait introduit elle-même un cours de Politien sur les écrits géorgiques d’Hésiode, de Virgile et d’autres. Les annotations savantes et vivantes de Bérauld montrent que l’élite parisienne contemporaine savait parfois se hausser au niveau du Florentin, pour décrypter et goûter son langage poétique allusif. Grâce au commentaire de Bérauld, Rusticus eut un vif succès en France et connut encore une traduction française en 1550, par Guillaume Haudent.
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Table des matières
Préface de Gérald Chaix
Introduction
Marginalité, société, hérétiques : les anabaptistes – Une ville d’Empire et deux duchés dans la Réforme – L’enquête
Chapitre premier. L’hérésie, un moyen d’exclusion
Linvention de l’hérésie – De l’hérésie au crime – La loi de l’Empereur – La supériorité territoriale, un motif d’exclusion
Chapitre II. Pasteurs et brebis, autorité et sujets
L’indulgence des pasteurs – Le développement d’unepolitique propre aux États territoriaux – La « faillite » de l’autorité ?
Chapitre III. Voisins et concitoyens :
la pratique de la dénonciation
Désigner l’anabaptiste – Solidarités ordinaires et perturbation du consensus social – La défense des chrétiens
Chapitre IV. Des chrétiens comme les autres ?
Les pratiques des Frères en perspective – Le papier marbré des opinions religieuses – La dévotion sur les chemins de traverse
Chapitre V. Les assemblées rhénanes, des communautés locales aux réseaux internationaux
Réunions publiques et cercle restreint : dimensions de la Gemeinde – Nous et les autres, les voisins et les Frères : communauté locale et communauté supra-régionale – De Strasbourg à Amsterdam : inscription géographique des dissidents rhénans
Chapitre VI. Faire communauté
L’assistance aux rituel – Une culture commune ? – Le prédicant, autorité et lien
Chapitre VII. La dissidence dans la société : voisinages, milieux et complicités
Dispersion, concentration, cohésion – Occupation du territoire, microcosme et tolérance – Les milieux nobiliaires rhénans, facteur de cohésion de la dissidence religieuse
Chapitre VIII. Survivance et dissolution
Ceux qui partent et ceux qui restent – D’un groupe à l’autre – Mes enfants feront ce qu’ils voudront
Conclusion. La dissidence ordinaire
Bibliographie
Abréviations – Sources manuscrites – Instruments de travail – Sources éditées et imprimées – Littérature secondaire
Annexes
Méthodologie et sources – Avertissement sur la traduction
Index des noms de lieu et de personne
Noms de lieu – Noms de personne – Table des illustrations
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Des Rime d’Amomo (1535) aux oraisons funèbres sur la mort de Henri IV (1610), les imprimeurs-libraires parisiens publient une centaine d’ouvrages en langue italienne. Cette production, élaborée pour l’essentiel par des Italiens de l’entourage royal et des italianisants français, illustre la protection que les rois de France, depuis François Ier, portaient aux lettres italiennes et la contribution de celles-ci à la célébration monarchique, à l’agrément de la vie mondaine, à l’élaboration des savoirs et des arts. Par ses auteurs, ses textes et ses thèmes, elle se distingue des livres en langue italienne publiés tant en Italie que dans d’autres centres éditoriaux, mettant en évidence l’originalité de l’italianisme de la cour de France au XVIe siècle. Cette production est recensée et décrite en détail pour la première fois, dans le cadre du projet de recherche franco-allemand Eurolab, consacré au développement et à la confrontation des langues vernaculaires au début de l’époque moderne.
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Le Printemps d’Yver, œuvre unique de Jacques Yver, fut publié une trentaine de fois de 1572 à 1600, traduit en anglais dès 1580, et réédité une seule fois, en 1841, par P. Lacroix. La présente édition redonne à ce grand texte son état originel avec les variantes et corrections nécessaires, en même temps qu’elle restitue son auteur, mort à 24 ans peu avant la parution du Printemps. Sous Charles IX, pendant les guerres civiles, cinq jeunes gens se réunissent cinq jours dans un château poitevin autour d’une « dame », et racontent chacun une « histoire ». Décor, dialogues et récits assurent à l’entreprise romanesque un caractère plus homogène et complexe qu’il n’y paraît. Inspiré notamment par ce qu’ont écrit Ronsard et Belleau avant 1572, Yver lie étroitement prose et poèmes et invente une « belle langue » aux registres très variés, au service d’un ensemble savamment composé: il lui importait de livrer avec humour les doutes et les inquiétudes d’un jeune gentilhomme sur les hasards tragiques de l’amour, le suicide, l’amitié, la guerre, la géopolitique, préfigurant parfois Montaigne, son aîné. Par ses connaissances et ses goûts multiples, le Printemps contribue à créer une réflexion nouvelle sur les arts de représentation et les plaisirs de la musique et de la danse. Par ses intrigues et sa langue, l’œuvre sert durablement de modèle en France et en Angleterre.
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TABLE DES MATIÈRES
Le dictamen de la chancellerie comtale de Flandre et de Hainaut (1191-1244) : méthode d’analyse assistée par ordinateur, résultats et potentialités, par Els De Paermentier
Louis de Navarre († 1376), un prince cadet entre solidarité familiale et ambition personnelle, par Philippe Charon
Le rôle des marchés dans l’approvisionnement en céréales de Paris au XVIe siècle d’après la mercuriale, par Nicolas Buat
Communication, commerce et confiance : l’écrit dans les transactions Ruiz-Bonvisi, 1580-1590, par Anne Lambert
Les bibliothèques des séminaires et collèges britanniques à Paris, de l’Ancien Régime à l’Empire, par Emmanuelle Chapron
Bibliographie
I - Comptes rendus critiques
II- Notes de lecture
Chronique
Résumés
Table alphabétique
Résumés
Table alphabétique
Le dictamen de la chancellerie comtale de Flandre et de Hainaut (1191-1244) : méthode d’analyse assistée par ordinateur, résultats et potentialités, par Els De Paermentier
Louis de Navarre († 1376), un prince cadet entre solidarité familiale et ambition personnelle, par Philippe Charon
Le rôle des marchés dans l’approvisionnement en céréales de Paris au XVIe siècle d’après la mercuriale, par Nicolas Buat
Communication, commerce et confiance : l’écrit dans les transactions Ruiz-Bonvisi, 1580-1590, par Anne Lambert
Les bibliothèques des séminaires et collèges britanniques à Paris, de l’Ancien Régime à l’Empire, par Emmanuelle Chapron
Bibliographie
I - Comptes rendus critiques
II- Notes de lecture
Chronique
Résumés
Table alphabétique
habétique
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Sommaire
- A. VILLA, "Le discours sur la femme dans le troisième livre du Courtisan entre dialogue et traité" ;
- L.B.T. HOUGHTON, "Renaissance and Golden Age revisited : Virgil's fourth Eglogue in Medici Florence" ;
- L. KONDRATUK, "L'introduction de la masse personae-res-actiones dans la sciences canonique (XVIe siècle)" ;
- J. L. EGÍO, "“ Black legend, patriotic construction of alternative enemies and religious persecution after the St. Bartholomew Day Massacre”".
Notes et documents
- L. ROY, W. KEMP, "“France qui son cueur luy présente” : Les relations de l'entrée de François Ier à Paris en 1515 ;
- R. VAN ROOY, "An edition and brief discussion of Johann Reuchlin's De quattuor Graecae linguae differentiis libellus (1477/1478)" ;
- PERE BESCÓS PRAT, "Leonardo Bruni in Bernardo Ilicino's Commento to Petrarch's Triumphi" ;
- A. MOTHU, "Les antipodes du Cymbalum mundi".
Chronique
- L. R. N. ASHLEY, "Recent Publications on Elizabethan England and Related Fields".
Comptes rendus
- A. VILLA, "Le discours sur la femme dans le troisième livre du Courtisan entre dialogue et traité" ;
- L.B.T. HOUGHTON, "Renaissance and Golden Age revisited : Virgil's fourth Eglogue in Medici Florence" ;
- L. KONDRATUK, "L'introduction de la masse personae-res-actiones dans la sciences canonique (XVIe siècle)" ;
- J. L. EGÍO, "“ Black legend, patriotic construction of alternative enemies and religious persecution after the St. Bartholomew Day Massacre”".
Notes et documents
- L. ROY, W. KEMP, "“France qui son cueur luy présente” : Les relations de l'entrée de François Ier à Paris en 1515 ;
- R. VAN ROOY, "An edition and brief discussion of Johann Reuchlin's De quattuor Graecae linguae differentiis libellus (1477/1478)" ;
- PERE BESCS PRAT, "Leonardo Bruni in Bernardo Ilicino's Commento to Petrarch's Triumphi" ;
- A. MOTHU, "Les antipodes du Cymbalum mundi".
Chronique
- L. R. N. ASHLEY, "Recent Publications on Elizabethan England and Related Fields".
Comptes rendus
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Table des matières
Introduction : David figure biblique aux visages multiples
PREMIÈRE PARTIE
DAVID, UN MODÈLE CIVIQUE ET UN MIROIR POUR LES PRINCES
Dominique VINAY
Charles VIII et David au temps des guerres d’Italie
Pina RAGIONIERI
Il David di Michelangelo come simbolo delle più alte virtù civili
Corinne Meyniel
David ou l’adultère d’Antoine de Montchrestien (1601) : roi d’Israël, « ça ne donne pas le droit au bonheur »
Gilles Bertheau
Jacques VI/Ier et David : l’exemplarité en question
Michel Senellart
Figures du bon gouvernement dans la Biblische policey (1653) de Dietrich Reinkingk
Dénes Harai
Saül et David dans la pensée politique de l’élite protestante hongroise au début du XVIIe siècle
DEUXIÈME PARTIE
DAVID, UN HÉROS CHEVALERESQUE ET UNE FIGURE TRAGIQUE
Noëlle-Christine Rebichon
Du « sains peschieres » au « prodon » : la figure du Preux David dans les cycles peints en Italie
Alain Bègue, Emma Herrán Alonso
La figure de David dans la prose espagnole du XVIe siècle : l’exemple du Libro de cavallería celestial de Jerónimo de Sampedro
Jean-Luc Nardone
Goliath, le David de Leone Santi. Sur le Gigante (1632) et le David (1637), deux tragédies jésuites en une seule
Jean Duron
David, Jonathas, une amitié de collège ? Réflexion autour du David & Jonathas de Marc-Antoine Charpentier (1688)
TROISIÈME PARTIE
DAVID LE PSALMISTE, UNE AUTORITÉ ET UN MODÈLE
Giuseppe Ledda
La danza e il canto dell’«umile salmista» : David nella Commedia di Dante
Sabrina Ferrara
La « trinité » politique de Dante entre personnages bibliques et quête identitaire
Renato Meucci
Re David « violista da gamba » nell’iconografia musicale del primo Cinquecento italiano
Sonia Cavicchioli
Re David nella decorazione dell’organo dell’abbazia benedettina di San Pietro a Modena (1524-1546)
Camilla Cavicchi
L’autoportrait de Garofalo en roi David
Elise Boillet
David, personnage et masque de l’Arétin entre XVIe et XVIIe siècle
Marco Faini
La figura di David nei poemi biblici italiani tra Cinque e Settecento
QUATRIÈME PARTIE
DAVID ET BETHSABÉE, ENTRE PÉNITENCE ET LIBERTINISME
Max Engammare
Bethsabée, des Mystères du XVe siècle à Pallavicino et Racine
Joséphine Le Foll
La Bethsabée au bain de Véronèse ou la place de David
Jean-Francois Lattarico
Du Livre au livre libertin. La Bersabee de Ferrante Pallavicino (Venise, 1639)
Sources bibliographiques
Etudes bibliographiques
Index des noms
Table des illustrations
Table des matières
La figure de David, prophète et roi, pécheur et pénitent, aède et psalmiste, est une figure complexe et même ambiguë, particulièrement emblématique des tensions et des croisements fertiles entre les champs du profane et du sacré, du politique et du religieux. Les lettres et les arts de la Renaissance donnent ainsi à voir et à entendre l’audace pugnace et soumise du berger devenu champion de son peuple et du mercenaire ayant reçu l’onction divine, l’inconvenance révérencieuse du roi dansant devant l’arche d’alliance et la faiblesse adultère et meurtrière dans laquelle le jette l’oubli de ses devoirs civils et religieux. Et, dans les poèmes, les tragédies et les romans, les gravures et les peintures, les pièces de musique, une foule de figures qui lui disputent souvent le premier plan, de Saül à Bethsabée en passant par Jonathan. Ces représentations littéraires et artistiques font écho à la pensée politico-théologique qui se forge dans le contexte européen de l’affirmation des Etats régionaux et nationaux, des guerres d’Italie qui voient s’affronter les nouvelles grandes puissances et des guerres de Religion qui opposent souverains et peuples catholiques et protestants. Cette pensée, multiple dans ses développements, à la fois dissèque la singularité exemplaire du parcours politique et du cheminement spirituel de David et cherche le sens de sa destinée, au-delà de la galerie médiévale des preux, dans la lignée des juges et rois fondateurs de la monarchie d’Israël.