Littérature
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INTRODUCTION
CADRE DE RÉFÉRENCE
Émilie Séris, «La reverdie dans la poésie latine de la Renaissance : topos poétique et ancrage régional » ;
HUMANISME DU SUD
Anne Bouscharain, « Mantoue et la poésie bucolique : Battista Spagnoli, émule de Virgile » ;
Tristan Vigliano, « Ioannes Lodovicus Vives Valentinus : réflexions sur Vivès, sa patrie valencienne, ses deux identités » ;
HUMANISME BOURGUIGNON
Jean-Marie Cauchies, « ‘‘Des pays joinctz et uniz en concorde et obeissance’’... et de la difficulté de les nommer : l’héritabe ducal bourguignon sous la plume des indiciaires Jean Molinet et Jean Lemaire de Belges (fin XVe-début - XVIe siècle) » ;
Richard Crescenzo, « François Perrin, poète et antiquaire d’Autun » ;
Paul Delsalle, « Le comté de Bourgogne vu par Loys Gollut (1592) » ;
Nathaël Istasse, « Le régent humaniste Joannes Ravisius Textor : Nivernensis sive Navarriensis ? » ;
Sylvie Laigneau-Fontaine, « Nicolas Bourbon, gloire de Vendeuvre » ;
Arnaud Laimé, « Un poète en rave patrie : Eloge humaniste de la ‘‘petite patrie’’ bressane par Claude Bigothier dans sa Rapina seu raporum encomium (1540) » ;
Virginie Leroux, « Les ‘‘petites patries’’ de Jean Second » ;
Aline Smeesters, « La Venus Zelanda de Petrus Stratenus et Cornelius Boyus (1641) » ;
HUMANISME ALLEMAND ET SUISSE
David Amherdt, « De l’Alsace à la Suisse : d’une patrie à l’autre ? Ou la poésie et la religion comme remèdes à l’exil dans la vie de l’humaniste Ioannes Fabricius Montanus (1527-1566) » ;
Thomas Baier, « Johannes Trithemius über seine Heimat » ;
Brigitte Gauvin, « Steckelberg ou l’impossible petite patrie dUlrich von Hutten » ;
Marie-France Guipponi-Gineste, « Entre incarnation et atopie : la représentation paradoxale de la ‘‘petite
patrie’’ chez le poète alsacien Jacob Balde (1604-1668) » ;
Florian Hurka, « Der Heimatdiskurs in er neulateinischen Hirtendichtung von Eobanus Hessus, Euricius Cordus und Joachim Camerarius » ;
HUMANISME FRANÇAIS ET ÉLOGE DE LA FRANCE
Nathalie Catellani-Dufrène, « La ‘‘doulce France’’ de l’écossais George Buchanan » ;
Max Engammare, « Noyon, Orbe, Gap, Vézelay… Genève : la ‘‘petite patrie’’ des Réformateurs Calvin, Viret, Farel, Bèze… et les autres » ;
Philip Ford, « La ‘‘petite patrie’’ de Du Bellay entre latin et français » ;
Perrine Galand, « Jean Salmon Macrin compatriote de Jules César : pour l’amour de Juliodunum » ;
Michel Magnien, « Ronsard, Du Bellay, et leur ‘‘petite patrie’’ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . » ;
John Nassichuk, « Jean Rouxel, poète du Puy et du pays normand » ;
Catherine Langlois-Pézeret, « Visagier porte-voix de Marot sur les rives du Pont » ;
INDEX
Cet ouvrage, fruit d’un colloque international qui s’est déroulé à Dijon en mars 2012, réfléchit au thème de la région natale chez les écrivains de la Renaissance, qu’ils écrivent en latin ou en français. Il se propose de considérer l’image que ceux-ci ont laissée de leur « petite patrie », comme Cicéron qualifiait Arpinum. Tout en s’intéressant à des auteurs d’Europe du Sud (le Mantouan Battista Spagnoli, l’Espagnol Juan Luis Vivès), il fait la part belle aux écrivains de Nord, connus ou moins connus, issus de pays variés (Flamands, Germains, Ecossais, Français...).
Les communications dégagent les caractéristiques d’un humanisme du nord qui, par son ancrage régional, s’affirme en opposition ou en rivalité avec l’humanisme du sud, et analysent les différentes modalités de la description de la région natale: élogieuse souvent, plus rarement critique, celle-ci est parfois «biaisée» (la «petite patrie» n’est pas le lieu de naissance mais un autre lieu), voire refusée (en particulier par les auteurs protestants).
L’ensemble se présente comme un vaste aperçu de l’image qu’ont laissée de leur région natale une trentaine d’auteurs de genres littéraires divers, de pays divers, de confessions diverses, mais qui tous témoignent du caractère très riche de ce motif pour une herméneutique de leurs œuvres..
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