Jean BALSAMO
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Jean BALSAMO,
Madeleine BERTAUD,
S. BJÖRKMAN,
M. BRIX,
P. CLAUDEL,
Jean-Pierre COLLINET,
Jean-François COUROUAU,
D. DENIS,
C. DEPASQUALE,
M. DRUON,
Solange FASQUELLE,
M.-H. FERRANDINI,
Luc FRAISSE,
E. FRANCALANZA,
Alain GÉNETIOT,
F. GREINER,
G. GROS,
J. HOURIEZ,
V. LAISNEY,
A. LANAVÈRE,
P. LATOUR,
F. MARCHAL-NINOSQUE,
Roger MARCHAL,
P. MENISSIER,
François MOUREAU,
Bruno PETEY-GIRARD,
Martine REID,
Lise SABOURIN,
M. STANESCO,
M. VINCENT
Selon l’usage des Travaux de Littérature, le champ couvert par ce volume est celui de la littérature française, du Moyen Âge à nos jours.. Écrire l’histoire des rapports entre l’écrivain et ses institutions, c’est venir se placer dans cet espace où la mystérieuse et silencieuse genèse de l’œuvre entre en contact avec l’exercice public de la littérature, tumultueux et ritualisé. Complexes, ambigus, contradictoires, parfois paradoxaux, ces rapports ne se laissent pas aisément enfermer dans des définitions simplifiées, et les méthodes de l’histoire littéraire peuvent être d’un grand secours pour la discipline vouée à la décrire. Les institutions littéraires, dans leur diversité et depuis l’origine de notre littérature, agissent sur l’écrivain selon un triple pouvoir de protection, de légitimation et de séduction que ce volume met en évidence.
Un premier volet esquisse leur histoire, partagée entre sociabilité savante ou sociabilité mondaine, préoccupation du réel ou fascination de l’utopie. Un second volet est réservé à l’Académie française, l’institution littéraire par excellence, qui depuis sa fondation n’a cessé d’entretenir avec nos plus grands écrivains des liaisons faites de séductions et parfois de malentendus réciproques.
Cette vue panoramique sur les institutions fait émerger l’image de l’écrivain qui nous est aujourd’hui familière, à savoir la création à travers l’œuvre littéraire d’un personnage public et la célébration collective de celui-ci.
Sommaire: Roger MARCHAL, Introduction. I. INSTITUTIONS ET PRIX LITTÉRAIRES AU FIL DES SIÈCLES : M. STANESCO, «La cour médiévale comme institution littéraire» ; G. GROS, «Histoire littéraire et Puy poétique : la poésie mariale de concours au Moyen Âge» ; J.-F. COUROUAU, «Une langue face à l’institution : le Collège de Rhétorique de Toulouse et l’occitan (1484-1694) » ; J. BALSAMO, «Une institution littéraire de la Renaissance : la “boutique de libraire” » ; B. PETEY-GIRARD, « Rêve académique, goût du Prince et mécénat royal au XVIe siècle» ; F. GREINER, «Jean du Puget de La Serre et le roman de cour» ; P. LATOUR, «“Donné et dédié”. Image et réalité du mécénat littéraire de Mazarin en 1643-1644» ; J.-P. COLLINET, «Une institution sous-estimée : les Conférences académiques de Richesource» ; A. GÉNETIOT, «Boileau et les institutions littéraires» ; M. VINCENT, «Le Mercure galant à l’écoute de ses “institutions” » ; D. DENIS, «Les académies galantes, entre fiction et réalité» ; C. DEPASQUALE, «Une littérature d’institution : la production française de l’Ordre de Malte au XVIIIe siècle» ; F. MOUREAU, «Sociabilité savante et autobiographie ‘à la dérobée’ : les éloges de Fontenelle pour l’Académie des sciences» ; P. MENISSIER, «Le patriarche de Ferney et les salons féminins de Paris : l’écrivain et ses protectrices» ; V. LAISNEY, «Le cénacle est-il une institution littéraire ? » ; S. BJÖRKMAN, «Le prix Nobel et Frédéric Mistral» ; L. FRAISSE, «L’esthétisation du prix Goncourt dans les écrits de Proust» ; M. BERTAUD, «Entretien avec Solange FASQUELLE : le prix Femina» ; P. CLAUDEL, «L’affaire des autres» . II. L’ACADÉMIE FRANÇAISE, DU XVIIIe SIÈCLE À NOS JOURS : R. MARCHAL, «L’institution littéraire des Lumières d’après les Éloges académiques de Fontenelle et de d’Alembert» ; E. FRANCALANZA, « Suard, du journalisme à l’Académie française ou du bon usage des institutions littéraires au tournant des Lumières» ; F. MARCHAL-NINOSQUE, «Antoine-Marin Lemierre, apologiste des institutions littéraires de son temps» ; L. SABOURIN, «Le concours de poésie à l’Académie française (1805-1870) » ; M. BRIX, «Sainte-Beuve et l’Académie française» ; M. REID, «George Sand et l’institution littéraire» ; J. HOURIEZ, «Claudel et l’Académie française, entre séduction et répulsion réciproques» ; M.-H. FERRANDINI et A. LANAVÈRE, «Entretien avec Michel DÉON» ; M.-H. FERRANDINI, «Entretien avec Jean-Marie ROUART» ; P. SABOURIN, «Entretien avec François CHENG» ; M. DRUON, «L’Académie française à l’aube du XXIe siècle».
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Laurent AVEZOU,
Jean BALSAMO,
Claire BOMPAIRE-EVESQUE,
Dominique BOUTET,
Catherine DOUVIER,
Béatrice GUION,
Edouard GUITTON,
Jean-Marc HOVASSE,
Volker KAPP,
Edith KARAGIANNIS-MAZEAUD,
Robert KOPP,
Alain LARCAN,
Jean-Claude LARRAT,
Marie-Josette LE HAN,
Sylvain MENANT,
Patricia MICHON,
Olivier MILLET,
Loris PETRIS,
Laurence RICHER,
François ROUGET,
Lise SABOURIN,
Pierre SERVET,
Raymond TROUSSON,
Jean TULARD,
Laurent VERSINI
Sommaire / Table od Contents: Pierre-Jean DUFIEF : Introduction; Dominique BOUTET, «Charlemagne dans la littérature des XIIe et XIIIe siècles»; Patricia MICHON, «La vision du roi idéal : les « fictions de l'Aigle et du Lyon » d'Eustache Deschamps»; Loris PETRIS, «Le piédestal et la fange : la construction du « grand homme » Michel de L'Hospital»; Edith KARAGIANNIS-MAZEAUD, « Images d'un homme illustre : Charles de Guise, cardinal de Lorraine (1524-1574)»; François ROUGET, «Ronsard, l'érivain et le grand homme»; Olivier MILLET, «Exposition au malheur et politique-spectacle : les "grands hommes" dans la tragédie de la Renaissance»; Pierre SERVET, «"Ésope, ce grand homme… ". Rénovation et subversion de la notion de grand homme chez Montaigne»; Jean BALSAMO, «"Ma fortune ne m'en a fait voir nul" : Montaigne et les grands hommes de son temps»;
Catherine DOUVIER, «Henri IV vu par Bassompierre, note»; Laurent AVEZOU, «Richelieu vu par Mathieu de Morgues et Paul Hay du Chastelet. Le double miroir de Janus»; Volker KAPP, «Un jésuite à la recherche du « grand homme » : La Cour sainte de Nicolas Caussin»; Béatrice GUION , «L'aigle de Meaux, le cygne de Cambrai et Louis le Grand : Louis XIV devant Bossuet et Fénelon»; Edouard GUITTON, «Grand Dieu, grand roi, grand homme»; Sylvain MENANT, «"Ce lot de la nature" (Voltaire)»; Raymond TROUSSON, «Le Panthéon de Jean-Jacques»; Laurent VERSINI, «Montesquieu et le grand homme»; Robert KOPP, «" Vivant il a manqué le monde, mort il le possède" : Chateaubriand face à Napoléon»; Jean TULARD, « Le mythe de Napoléon»; Marie-Josette LE HAN, «Léon Bloy et l'âme de Napoléon»; Lise SABOURIN, «Le grand homme selon Alfred de Vigny : de la célébrité au rayonnement de la pensée»; Jean-Marc HOVASSE, «La Couronne poétique de Victor Hugo»; Laurence RICHER, «Jeanne d'Arc, un « grand homme » du XIXe siècle»; Claire BOMPAIRE-EVESQUE, «Barrès à la recherche du grand homme»; Jean-Claude LARRAT, «Malraux : le grand homme en question»; Alain LARCAN, «L'écrivain Charles de Gaulle et ses grands hommes». Index des noms de héros et grands hommes (personnages historiques), Index des noms d'auteurs.
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K. ALMQUIST,
Jean BALSAMO,
Dominique BRANCHER,
Gérard DEFAUX,
Marie-Luce DEMONET-LAUNAY,
Philippe DESAN,
Stéphan GEONGET,
S. GIOCANTI,
T. GONTIER,
O. GUERRIER,
M. HABERT,
Alain LEGROS,
Jean-Claude MARGOLIN,
Emmanuel NAYA,
John O'BRIEN,
Nicola PANICHI,
Bruno PINCHARD,
K. SELLEVOLD,
J.L. VIEILLARD-BARON
Sommaire: A.Legros "Que sais-je de Montaigne?"; J.O'Brien "Si avons nous une tres-douce medecine que la philosophie"; K.Sellevold "Phônai skeptikai et expressions modalisantes, ressemblances et différences"; A.Legros "Colloque pour voix sceptiques et parole(s) divine(s) entre librairie et 'Apologie'"; S.Giocanti "Quelle place pour Dieu au sein du discours sceptique de Montaigne?"; M.Habert "Aspects sceptiques de la traduction de Sebond"; J-C.Margolin "D'Erasme à Montaigne: l'écriture de l'opinion et la double voie de la croyance"; B.Pinchard "Humanisme de la chose, humanisme de la glose. Cajétan et Montaigne"; S.Geonget "Perplexité et scepticisme dans les Essais ou la souris et le ver à soie (III, i)"; O.Guerrier "Le champ du 'possible': de la jurisprudence aux Essais"; K.Almquist "Du prêt et de l'usufruit des images. Le droit de la propriété dans la pensée sceptique de Montaigne"; P.Desan "Montaigne et le doute judiciaire"; J-L.Viellard-Baron "Croire ou ne pas croire? Montaigne et la foi"; E.Naya "Le doute libérateur: préambules à une étude du discours fidéiste dans les Essais"; T.Gontier "L'essai et l'expérience. Le scepticisme de Montaigne par-delà le fidéisme"; N.Panichi "La raison sceptique comme figure de l'ethique"; A.Tournon "La question du Préteur"; J.Balsamo "La critique des dispositions testamentaires: un scepticisme peu philosophique; G.Defaux, "Montaigne et l'expérience: réflexions sur la naissance d'un philosophe sceptique - et 'impremedité'"; D.Brancher "'N'y plus ne moins que la rubarbe qui pousse hors les mauvaises humeurs': la rhubarbe au Purgatoire"; M-L.Demonet "Du jeton à l'éponge"
A ceux qui cherchent sa "matière", Montaigne offre sa "manière"; ceux qui s'arrêtent à son style, il les renvoie à sa pensée. Terrain de la rencontre: l'art de douter et/ou de croire, le doute comme art et comme hygiène, le scepticisme comme écriture, le traitement que cette écriture fait subir aux trois grandes sciences de l'époque, théologique, juridique, médicale. Il est question dans ce volume, autour de Montaigne et avec lui, de Sextus Empiricus et de Diogène Laërce, de Raymond Sebond, d'Erasme, de Cajetan, de La Boétie, de Ponce Pilate et de Dieu, mais aussi de souris et de vers à soie, de rhubarbe purgative, de jurisprudence et de testaments; sans oublier les grand sujets attendus: éthique, raison et expérience, foi et "fidéisme", opinion et croyance... Quatre sections: traits (J. O'Brien, K. Sellevold, A. Legros, S. Giocanti, M. Habert), conférences (J.-C. Margolin, B. Pinchard, S. Geonget, O. Guerrier, K. Almquist, P. Desan), dogmes (J.-L- Vieillard-Baron, E. Naya, T. Gontier, N. Panichi), expériences (A. Tournon, J. Balsamo, G. Defaux, D. Brancher); avec une bibliographie générale et un index des noms.ms.
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Pétrarque a bénéficié au XVIe siècle d'un prestige exceptionnel, et il a joué un rôle fondateur dans la formation de la langue et de la poésie vernaculaires. Le sonnet, dont il donnait le modèle, a été une forme unificatrice de la culture des différentes cours d'Europe. L'imitation de sa poésie, le culte voué à sa personnalité de poète et d'amoureux, le respect plus général pour le lettré constituent les formes complémentaires d'une même référence, aussi forte qu'énigmatique. Les études réunies dans ce volume examinent la présence et le rôle de Pétrarque dans l'œuvre des principaux poètes français de la Renaissance et de quelques minores. Elles mettent en évidence le rôle des médiations, traductions ou éditions, et soulignent les formes d'une création littéraire fondée sur l'imitation et la variation. Par les répétitions et les contradictions qu'elles font apparaître, elles entendent compléter et préciser l'histoire trop générale du pétrarquisme en France, apportant une première contribution systématique aux commémorations du poète en son septième centenaire.
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Jean BALSAMO,
Alain BALSAN,
Charles BÉNÉ,
Nicole BINGEN,
Pierre CIVIL,
Richard COOPER,
Corine DOUCET,
James K. FARGE,
Lucia FELICI,
Patrick FERTÉ,
Adelin Charles FIORATO,
André GALEGO BARNÈS,
Ana Vian HERRERO,
Ridder-Symoens de HILDE,
Mireille HUCHON,
Jean-Marie LE GALL,
Ian MACLEAN,
Michel MAGNIEN,
Kees MEERHOFF,
Simona NEGRUZZO,
Rainer C. SCHWINGES,
Marie-Claude TUCKER,
Marc VENARD,
Jacques VERGER
Actes du colloque de Valence (15-18 mai 2002), organisé par la Société française d'étude du XVIe siècle et l'Association Renaissance-Humanisme-Réforme. Edité par Michel Bideaux et Marie-Madeleine Fragonard. Les universités du XVIe siècle ont elles été, comme l'ont donné à croire de grands écrivains du temps et l'historiographie ultérieure, des bastions de résistance aux nouveaux modes de pensée, de foi, de savoir apportés par l’Humanisme, la Renaissance, la Réforme et la Contre-Réforme ? Les meilleurs spécialistes de l'histoire de l'éducation ont voulu, dans ce livre, rectifier, compléter, nuancer cette vision traditionnelle. A travers les témoignages des maîtres, des étudiants, des correspondances, ils montrent qu'elles furent aussi des lieux d'échanges, de dissémination, de modélisation.
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Pendant un demi-siècle, le couple L’Angelier a régné sans partage sur l’édition parisienne, associant, avec un rare bonheur, la pratique de la « marchandise » aux choix éditoriaux les plus originaux : La Croix du Maine, Vigenère, Montaigne, Du Vair, Pasquier, les traductions de l’italien, les grands livres illustrés, le droit français et l’éloquence parlementaire, la spiritualité gallicane, les traités d’équitation ont constitué les fleurons de la boutique « au premier pilier de la grand’Salle du Palais », offerts à la délectation des robins et des gentilshommes lettrés. Au même titre que les auteurs qu’ils éditaient, Abel L’Angelier et Françoise de Louvain ont contribué à l’illustration de la langue française et à sa consécration comme langue de cour et langue savante. Fondée sur de nombreux documents en grande partie inédits, l’étude qui leur est consacrée retrace la carrière d’un couple d’entrepreneurs avisés, analyse ses affaires et son activité, met en évidence un véritable style éditorial. Elle est suivie du catalogue de leurs éditions, riche de plus de cinq-cent-cinquante titres soigneusement décrits, et qui recense plusieurs milliers d’exemplaires conservés dans les collections publiques et privées, offrant une contribution majeure à l’histoire du livre et des lettres en France.
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Le XVIe siècle des humanistes a produit le premier discours savant sur les usages mortuaires des anciens et des peuples lointains. Il a contribué, surtout, à l’élaboration et à la codification de rites funéraires d’un extraordinaire raffinement au sein des cours princières, convoquant, en une même intention autant politique que spirituelle, tous les arts et façonnant une multitude d’ouvrages artistiques et littéraires destinés à honorer les défunts, à les préserver de l’oubli et à assurer leur gloire, à consoler les vivants, en leur rappelant la vulnérabilité de l’homme tout en célébrant, par le culte des morts, les forces de la vie. Vingt-quatre études analysent le cérémonial funéraire, en France, en Italie, au Portugal, en Autriche, en Lorraine et à Genève, les tombeaux des Habsbourg, ceux des Guises et des Gouffier, les livres de pompes funèbres ; elles narrent l’histoire de la tradition savante et celle des formes littéraires funéraires, elles exposent les polémiques religieuses et révèlent l’ampleur de la réaction au néo-paganisme de ces cérémonies. La centaine d’illustrations ont fait l’objet d’une considération soutenue, qu’il s’agisse de celles de monuments, de sculptures, de reliures de deuil ou des suites gravées tirées des recueils de Porcacchi et de Woeiriot.
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Jean BALSAMO,
Hervé BAUDRY,
Bruno BRAUNROT,
Raymond C. LA CHARITÉ,
Richard COOPER,
Lawrence D. KRITZMAN,
Tristan DAGRON,
Nathalie DAUVOIS,
Marcel DE GRÈVE,
Gérard DEFAUX,
Guy DEMERSON,
Philippe DESAN,
Diane DESROSIERS-BONIN,
Edwin M. DUVAL,
Francis GOYET,
Jean GUILLAUME,
Mireille HUCHON,
Michel JEANNERET,
Marion LEATHERS KUNTZ,
Matteo MAJORANO,
G. MALLARY MASTERS,
Pierre MARÉCHAUX,
Jean-Claude MARGOLIN,
Gisèle MATHIEU-CASTELLANI,
Daniel MÉNAGER,
Bruno PINCBARD,
François RIGOLOT,
Bruno ROY,
Paul J. SMITH,
Jean-Charles SOURNIA,
Marcel TETEL