Marie-Madeleine FRAGONARD
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Le quatrième tome des Mémoires-Journaux du règne de Henri IV tenus par Pierre de L’Estoile relate de bonnes nouvelles ! En 1598, la paix avec l’Espagne et la signature discrète de l’édit réglant la coexistence entre huguenots et catholiques, en 1601, la paix avec la Savoie, le mariage de Henri IV, bientôt suivi de la naissance d’un Dauphin : une paix qu’on n’avait pas vue depuis 1562, une naissance qu’on n’avait pas vue depuis 1548, signes d’une rénovation des forces nationales par la pratique et par le symbole. La politique extérieure s’estompe, exceptées la conspiration d’Essex ou la mort d’Elizabeth, laissant place aux mécontentements dispersés, des tentatives de régicides aux rivalités dans la faveur du roi, qui n’empêchent pas la vie du royaume de se dérouler selon les catégories d’une rubrique mondaine : amours, mariages, naissances. L’écriture du Journal peut enfin jouer de la variété : morts subites, événements étranges ou prodiges retiennent l’attention, avec quelque mélancolie mêlée d’ironie.
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Stéphanie AUBERT-GILLET,
Irena BACKUS,
Jean Paul BARBIER-MUELLER,
Philippe DESAN,
Max ENGAMMARE,
Jean-Raymond FANLO,
Marie-Madeleine FRAGONARD,
Jean-François GILMONT,
Amy GRAVES MONROE,
Christian GROSSE,
Cécile HUCHARD,
Marie-Dominique LEGRAND,
Frank LESTRINGANT,
Olivier POT,
Ruth STAWARZ-LUGINBÜHL,
A. TOURNON,
R. ZUBER
TABLE DES MATIÈRES
PRÉSENTATION
Olivier Pot, «Quand la polygraphie devient une poétique»
PREMIÈRE PARTIE ÉLOGE DE LA CURIOSITÉ
Neil Kelly, «« Rendre commode ce qui pourroit nous nuire en beaucoup de sortes »le détournement des textes et de la curiosité chez Simon Goulart»
Frank Lestringant, «L’Osório de Goulart et ses fortunes, de Thevet à Montaigne»
DEUXIÈME PARTIE: LA SECONDE MAIN DU POLYGRAPHE ENTRE TRADUCTION, ADAPTATION ET COMMENTAIRE
Marie-Madeleine Fragonard, «Les additions à la traduction des Méditations historiques de Philippe Camerarius»
Marie-Dominique Legrand, «Simon Goulart éditeur de Plutarque: exploration de ses noteset de ses commentaires à la traduction de Jacques Amyot»
Irena Backus, «Quels témoins de quelle vérité ? Le Catalogus testium veritatisde Mathias Flacius Illyricus revu par Goulart»
TROISIÈME PARTIE: LA FABRIQUE DE L’HISTOIRELES LIEUX DE MÉMOIRE
Jan Miernowski, «La mémoire des massacres chez Simon Goulart et les origines de la fable protestant» Jean-Raymond Fanlo, «Du monument religieux à l’écriture de l’histoire: la continuationde l’Histoire des martyrs par Simon Goulart»
QUATRIÈME PARTIE: LES AMBIGUÏTÉS DE LA NATURE PARACELSISME, ASTROLOGIE, DÉMONISME
Max Engammare, «Les intérêts astrologiques de S.G.S»
Isabelle Pantin, «Les enjeux du commentaire: Goulart, Du Bartas et Du Chesne»
Cécile Huchard, «Merveille et vanité : la nature et les livresdans le Thrésor d’histoires admirables»
Amy Graves-Monroe, «Ce n’est pas sorcier: la place du surnaturel dans l’oeuvrede Simon Goulart»
André Tournon, «Le diable de Delphes et les commentaires prophylatiquesde Simon Goulart»
CINQUIÈME PARTIE : GOULART ET SES RÉSEAUX ÉDITORIAUX
Jean-François Gilmont, «Simon Goulart et ses imprimeurs»
Stéphanie Aubert-Gillet, «Une école poétique autour de Simon Goulart»
Jeltine L.R. Ledegang-Keegstra, «Simon Goulart dans les alba amicorum»
Philippe Desan, «Simon Goulart éditeur de Montaigne»
SIXIÈME PARTIE: COELO MUSA BEAT POÉSIE, THÉÂTRE ET MUSIQUE
Jean Paul Barbier-Mueller, «Trois poètes réformés à Genève : Goulart, Poupo et Du Chesne»
Olivier Pot, «‘‘Numero, ordine et pondere’’. Les Imitations chrestiennes :manifeste d’une Ecole poétique Réformée ?»
Roger Zuber, «Goulart et ses « consolations » contre la mort»
Christian Grosse et Ruth Stawarz-Luginbühl, «‘‘La Pastorale’’ (1585) de Simon Goulart: théâtreet tradition bucolique au service d’une célébration politique»
Annie Coeurdevey, «Simon Goulart, mélomane et contrefacteur»
ANNEXES
Annexe I. Les impressions genevoises de Simon Goulart
Annexe II. Les oies de l’Escalade ou quand le hasardse fait Providence
Annexe III. Couronnes et guirlandes
Annexe IV. Une synopsis du sens
Né à Senlis, réfugié à Genève dès 1561, Simon Goulart (1543-1628) est un des écrivains « polygraphes » les plus féconds de son époque. Traducteur de Plutarque, éditeur de Montaigne, adaptateur des chansons d’Orlande de Lassus, commentateur de Du Bartas, auteur d’« histoires extraordinaires », poète lyrique et satirique voire dramaturge, il fut un « passeur » entre les Réformes d’expression allemande et française. Au carrefour de plusieurs disciplines, mêlant philosophie, théologie, morale, musique, astrologie, démonologie et alchimie, son oeuvre encyclopédique qui résume les préoccupations de la Renaissance tardive oriente le calvinisme vers une sensibilité moins austère, plus « littéraire » et humaniste. Successeur de Calvin et de Bèze à la tête de la Compagnie des Pasteurs il s’engagea dans l’action politique de son temps qu’il a analysée avec sagacité en tant qu’historien des guerres de religion.
Les études réunies ici explorent pour la première fois la complexité d’une œuvre dont les « intérêts vastes comme le monde » concernent un public averti aussi bien que curieux.
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Prolongeant le premier tome La concurrence des genres historiques, XVIe-XVIIIe siècles (Droz 2007), cet ouvrage mesure la fortune des récits anciens au temps des bouleversements politiques et intellectuels des XVIIIe et XIXe siècles. Tandis que l’on préfère La Henriade de Voltaire et bientôt les tragédies de Mercier et de Chénier aux versions historiques, l’Histoire s’accélère : Philosophie, Encyclopédie, Révolution, Empire, Restauration. On fait servir les exemples des Guerres de religion à des causes variées : querelle sur le jansénisme, luttes contre les horreurs de l’absolutisme et du fanatisme religieux, menaces de violence populaire déréglée, modèles admirables de résistance morale. Les vicissitudes politiques et religieuses situent les argumentaires et les appels à l’imaginaire à un tournant historique.
La réédition systématique des documents originaux, l’avènement de modèles éducatifs et littéraires, la réévaluation de l’historiographie nationale, l’institution universitaire de chaires d’éloquence ou de poésie française représentent de grandes innovations. Les nouveaux discours porteurs de représentations historiques ne tirent toutefois qu’une information sélective de la cacophonie des gén©rations précédentes. Les différentes études rassemblées ici s’attachent aux nouveaux dessins de la carte des genres (jusqu’au roman balzacien) et aux messages paradoxaux que délivrent les violences d’un passé sublimé.
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Jean BALSAMO,
Alain BALSAN,
Charles BÉNÉ,
Nicole BINGEN,
Pierre CIVIL,
Richard COOPER,
Corine DOUCET,
James K. FARGE,
Lucia FELICI,
Patrick FERTÉ,
Adelin Charles FIORATO,
André GALEGO BARNÈS,
Ana Vian HERRERO,
Ridder-Symoens de HILDE,
Mireille HUCHON,
Jean-Marie LE GALL,
Ian MACLEAN,
Michel MAGNIEN,
Kees MEERHOFF,
Simona NEGRUZZO,
Rainer C. SCHWINGES,
Marie-Claude TUCKER,
Marc VENARD,
Jacques VERGER
Actes du colloque de Valence (15-18 mai 2002), organisé par la Société française d'étude du XVIe siècle et l'Association Renaissance-Humanisme-Réforme. Edité par Michel Bideaux et Marie-Madeleine Fragonard. Les universités du XVIe siècle ont elles été, comme l'ont donné à croire de grands écrivains du temps et l'historiographie ultérieure, des bastions de résistance aux nouveaux modes de pensée, de foi, de savoir apportés par l’Humanisme, la Renaissance, la Réforme et la Contre-Réforme ? Les meilleurs spécialistes de l'histoire de l'éducation ont voulu, dans ce livre, rectifier, compléter, nuancer cette vision traditionnelle. A travers les témoignages des maîtres, des étudiants, des correspondances, ils montrent qu'elles furent aussi des lieux d'échanges, de dissémination, de modélisation.
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U. BALDINI,
Anne BLAIR,
Lina BOLZONI,
Keith CAMERON,
Jean CÉARD,
G. CHAIX,
O. CHRISTIN,
Jean DUPÈBE,
G. GALASSO,
Anthony T. GRAFTON,
P. F. GRENDLER,
Fernand HALLYN,
Michel JEANNERET,
Eva KUSHNER,
Frank LESTRINGANT,
Ann MOSS,
R. MUCHEMBLED,
A. NOVA,
L. PERINI,
A. SÉGUENNY
Sommaire: Introduction par A. Redondo. Première partie: faire des recherches sur la renaissance après l’an 2000: M. Jeanneret, «La Renaissance et sa littérature: le problème des marges»; G. Chaix, «Faire des recherches sur la Renaissance après l’an 2000. La formation des chercheurs»; K. Cameron, «Les relations avec les institutions. Relations with institutions». Deuxième partie: Fonds, instruments, savoirs prospection des nouveaux fonds, instruments de recherche, élaboration et diffusion des savoirs: A. Grafton, «Renaissance research today: forms and styles»; P. F. Grendler, «Renaissance humanism, schools, and universities»; A. Nova, «Fonds, instruments, savoirs, prospection des nouveaux fonds, instruments de recherche, élaboration et diffusion des savoirs»; A. Blair, «Historiens de la philosophie et des sciences»; F. Lestringant, «Historiens de la littérature». Troisième partie: cultures et modèles culturels: L. Bolzoni, «Cultures et modèles culturels»; A. Moss, «New ways of looking at texts»; E. Kushner, «Sociabilité et écriture»; R. Muchembled, «Processus de réflexion et médiations». Quatrième partie: croyances: adhésions et dissensions: J. Céard, «Croyances: adhésions et dissensions?»; U. Baldini, «Filosofia naturale e scienza negli archivi romani del sant’ufficioe dell’indice (sec. XVI)»; F. Hallyn, «Conventions du discours – modalités d’analyse – filtres»; A. Séguenny, «Religions en contact. Le problème des transferts des idées»; N. Panichi, «Filosofie in contatto. Problemi di transfert»; L. Perini, «Verso altri sistemi di rappresentazione del mondo: La Monarchia di Spagna di Fra’ Tommaso Campanella». Cinquième partie: quels types d’histoires pour l’avenir?: G. Galasso, «Genève»; O. Christin, «Les modèles»; J. Dupèbe, «Les types d’analyse».
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Yvonne BELLENGER,
Michel BIDEAUX,
Raymond BOUDON,
Nicole CAZAURAN,
Hélène CAZES,
Jean CÉARD,
F. CHARPENTIER,
Pascale CHIRON,
François CORNILLIAT,
P. DEBAILLY,
Gérard DEFAUX,
Guy DEMERSON,
F. DOBBY-POIRSON,
Claude-Gilbert DUBOIS,
Alain DUFOUR,
Jean DUPÈBE,
Max ENGAMMARE,
Philip FORD,
Marie-Madeleine FRAGONARD,
André GENDRE,
Franco GIACONE,
André GODIN,
Marie-Christine GOMEZ-GÉRAUD,
F. GREINER,
Mireille HUCHON,
Edith KARAGIANNIS-MAZEAUD,
Nadine KUPERTY-TSUR,
Paul LARIVAILLE,
François LECERCLE,
Marie-Dominique LEGRAND,
Frank LESTRINGANT,
P. LOJKINE,
Catherine MAGNIEN-SIMONIN,
Michel MAGNIEN,
Jean-Claude MARGOLIN,
Arielle MEYER,
Jan MIERNOWSKI,
Gérard MILHE-POUTINGON,
Olivier MILLET,
Nuccio ORDINE,
Isabelle PANTIN,
Anne-Pascale POUEY-MOUNOU,
François RIGOLOT,
François ROUGET,
Gilbert SCHRENCK,
A. TOURNON,
Marc VENARD,
Jean VIGNES,
M. YARDENI
Table of Content : Bibliographie des travaux de Daniel Ménager. A. Meyer, «Daniel Ménager à Nanterre»
I - La pensée politique et ses représentations à la Renaissance: P. Larivaille, «Le dernier pari de Machiavel»; M Bideaux, «Sur la trahison: le connétable de Bourbon entre Judas et les renégats objectifs»; M.-D. Legrand, «La figure du roi dans le Traité de la reformation de la justice attribué à M. de L’Hospital»; C. Magnien, «Au service du roi: Jacques Faye d’Espeisses (1544-1590), l’homme qui ne voulait pas écrire»; N. Kuperty-Tsur, «La notion de serviteur de l’Etat entre éthos et pratique à la fin du XVIe siècle en France»; P. Lojkine, «Meurtre à Jérusalem. Boissard et la question du régicide»; A. Dufour, «Bèze historien»; M. Yardeni, «La pensée politique de la première historiographie huguenote: Pierre de La Place et Louis Régnier de La Planche»; A. Tournon, «“Singuliers en leurs fantasies”»; M. Magnien, « Pour une attribution définitive du Memoire à La Boétie»; François Rigolot, «Dialogue et pensée politique à la Renaissance: Bruni, Erasme, Montaigne»; F. Charpentier, «Tragédie et monarchie»; C.-G. Dubois, «David, poète et prince. Sa représentation dans la dramaturgie française de la seconde moitié du XVIe s.»; François Lecercle, «Ne’er seen but wonder’d at. La mise en scène politique dans Henry IV de Shakespeare»
II - Poésie et politique à la Renaissance
N. Dauvois, «Morale, politique et eschatologie dans Les Regnars traversans les perilleuses voyes des folles fiances du monde de Jean Bouchet. Limites et modalités du discours critique»; J. Dupèbe, « Un ami de Clément Marot, le médecin Michel Amy»; G. Defaux, «“Moy ton Poëte, ayant premier osé…”: Du Bellay, Ronsard et l’Envie»; J. Vignes, « Le Poète et la guerre (autour de la prise de Calais, 1558)»; E. Karagiannis, «Images d’Achille dans la poésie de la Pléiade»; A.-P. Pouey-Mounou, «Ronsard et le roi de gloire»; Ph. Ford, «Hercule et le thème solaire à Fontainebleau: la Porte dorée et Le Satyre de Ronsard»; F. Cornilliat, «“Je suis Ronsard…”: paradoxes de l’inconstance dans le Recueil
des nouvelles poésies»; F. Rouget, «Sur des vers retrouvés de Ronsard: J. D. Cécier, dit Colony, et les Preceptes de P. de Ronsard à un Prince»
F. Dobby-Poirson, «Autour des Hymnes: la postérité de Ronsard dans l’Hymne de la monarchie de Robert Garnier»; Y. Bellenger, « Les sonnets satiriques de J. Grevin»; F. Lestringant, «Une Satyre Ménippée au service de la Contre-Réforme: La Cabale
des Reformez attribuée à Guillaume Reboul»; P. Debailly, «Satire et peur du féminin».
III - Poésie et théologie à la Renaissance
J.-C. Margolin, «Victoire chrétienne sur la mort. A propos d’un poème de Ch. de Bovelles (De immortalitate animae, Paris, 1550; N. Cazauran, «Marguerite de Navarre: le deuil en dialogues»; M. Huchon, «François Ier en enfer»; O. Millet, «Poésie et musique: l’œuvre de Louis Des Masures et ses “cantiques”»; J. Céard, «Christianisme et paganisme: les Hymnes ecclesiastiques de Guy Le Fevre de La Boderie»; F. Giacone, «Bible et esthétique: les Hymnes ecclesiastiques de Guy Le Fevre de La Boderie»; G. Schrenck, «“La voici l’heureuse journée”: variation sur le Ps. CXVIII dans l’œuvre d’A. d’Aubigné»; A. Gendre, «Quête de Dieu et séduction du monde dans les Sonnets spirituels de Gabrielle de Coignard»; H. Cazes, «Des voyages à cheval et de l’immortalité: le testament français d’Henri Estienne, 1594»; N. Ordine, «I Furori di Giordano Bruno».
IV - Spiritualité et théologie à la Renaissance
M. Venard, «Réciter sa patenostre ou comment traduire en français l’Oraison dominicale»; A. Godin, «L’Exomologesis d’Erasme, exercice d’humanisme pastoral»; M.-Ch. Gomez-Géraud, «Sur un souvenir de l’Ecclésiaste: un visage de Thomas More en ses derniers écrits»; G. Demerson, «Apollonios de Tyane chez Rabelais: Christ dans un miroir déformant?»; Gérard Milhe-Poutingon, «La décontextualisation: un stylème rabelaisien pour “emplir l’ame de toute verité”»; B. Boudou , «Henri Estienne et la traduction par S. Castellion de la Bible en français»; M. Engammare , «David côté jardin. Bethsabée modèle et anti-modèle littéraire à la Renaissance»; M.-M. Fragonard, « La prédication, le théâtre, Hérode et la folie du monde»; F. Greiner, «Martyrs d’amour du roman baroque: images et enjeux»; I. Pantin, «Fidelissima immortalis Dei nuncia: astronomie et théologie de Regiomontanus à Tycho Brahe»; J. Miernowski, «Le mouvement virtuel des anges»; P. Chiron, «Mouvement et repos dans la cité de Dieu»
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Irena BACKUS,
E.M. BRAEKMAN,
Christoph BURGER,
O. CARPI-MAILLY,
Max ENGAMMARE,
Marie-Madeleine FRAGONARD,
Jean-François GILMONT,
Francis HIGMAN,
Frank LESTRINGANT,
P. LIENHARDT,
Viviane MELLINGHOFF-BOURGERIE,
Daniel MÉNAGER,
J.E. OLSON,
A. PETTEGREE,
Michel REULOS,
Bernard ROUSSEL,
Y. TATARENKO,
Mario TURCHETTI,
Frans Pieter VAN STAM
Ce volume présente une grande diversité d'approches sur la personne et l'œuvre du réformateur français. L'histoire religieuse occupe évidemment la première place, mais elle s'enrichit de la philologie, de l'histoire du livre et du droit, ou des rapports de spécialistes plus spécifiquement littéraires. On a voulu que l'attention prêtée à l'homme et à son œuvre, à la genèse et au développement de celle-ci, s'appuie sur l'étude des rencontres biographiques et intellectuelles, des discussions, des collaborations, des influences et des ruptures qui rapprochent, distinguent le réformateur de ses contemporains, ou l'opposent à eux. L'élargissement du cadre historiographique, si sensible dans les études calviniennes de ces dernières décennies, en direction des réseaux sociaux et institutionnels, ou des questions liées aux moyens et aux supports de la communication (écriture, prédication, livre imprimé) va ainsi de pair avec la mise en relief du rôle et de la physionomie individuelle du réformateur. Il en ressort l'image d'un réformateur, certes exclusiviste dans certains de ses choix, mais dont la pensée manifeste aussi une capacité d'adaptation polymorphe.
Avant-propos de Olivier Millet. Articles de O. Carpi-Mailly, F.P. van Stam, M. Turchetti, F. Higman, M. Engammare, E.M. Braekman, J.E. Olson, D. Ménager, J.-F. Gilmont, Y. Tatarenko, Ch. Burger, I. Backus, M.-M. Fragonard, B. Roussel, M. Reulos, P. Lienhardt, V. Mellinghoff-Bourgerie, F. Lestringant et A. Pettegree.
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